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gabdias
85 abonnés
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3,0
Publiée le 19 juin 2024
Un mélodrame qui met une claque dans son sujet sur l'acceptation de l'autre et de ses différences à une époque où la France essaie de retrouver une énergie et des valeurs. Interprétation impeccable et intense du duo Demoustier et Lacoste en couple ambigu. Une belle oeuvre intime et puissante pour rentrer dans l’intimité d’une France en sursis.
excellent film , brillament interprete par anais desmoustier et vincent lacoste on est pris par l ambiance des années d apres guerre et ce scenario tres original et plein de complexités dans les realtions entre tous ces personnages
C’est l’histoire d’un amour improbable entre une femme qui a eu un enfant avec un allemand au cours de la deuxième guerre mondiale, et un homme qui cherche a refouler son homosexualité, les 2 personnages trouvant un intérêt dans cette relation en forme de couverture, tout en éprouvant réellement des sentiments l’un pour l’autre. Le film n’est pas inintéressant, ni dénue de qualités, mais le rythme est un peu lent, et beaucoup de scènes trop longues auraient gagné a être raccourcies. Un peu décevant au final…
Un film poussif et mal construit alors qu'il y avait du potentiel. On finit par se perdre entre tous les thèmes abordés: les excès à la Libération, l'homosexualité, le désir à 3, le Jazz, les enfants, ... Bref on a un patchwork de sujets qui s'enchainent mais sans vrai fil directeur, avec parfois des sorties abruptes, et voire quelques fois des invraisemblances. C'est dommage car on finit par perdre intérêt dans le destin de Madeleine, très bien jouée par Anaïs Demoustier, dont la performance d'actrice est la seule chose qui sauve le film d'une note plus vache. Il faut aussi noter le bel effort de reconstruction de l'époque d'après guerre et le travail sur la lumière. Mais ça ne suffit pas à faire un bon film.
Un film très cul cul, qui nous fait croire que l'amour est au-dessus de tout soupçon. Le traitement du sujet est caricatural entre raison et passion, et les plans mauvais, les scènes mal tournées. Même les acteurs, sauf les 3 Daniel, qui est le meilleur personnage, sont pas top. Dommage parce que le contexte et la Bretagne étaient deux arguments qui auraient pu me convaincre.
"Le temps d'aimer" est un mélodrame touchant sur le mariage d'une serveuse et d'un riche étudiant au lendemain de la Guerre. C'est aussi l'histoire singulière entre une mère qui ne parvient pas à avoir des sentiments pour son fils. Porté avec brio par Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste, l'intrigue cache certains mensonges pour les révéler avec subtilité dans une mise en scène très académique mais précise.
Film mou, lent qui, de plus, m'a mis mal à l'aise lors des scènes de sexe explicite où Anaïs Demoustier a beaucoup donné de sa personne spoiler: notamment la scène de footjob sur le sexe en érection de l'acteur. J'ai trouvé ça choquant pour une femme mariée et jeune maman dans la vraie vie, idem pour la scène du trio... Le cinéma va trop loin et en demande trop aux femmes qui, au final, donnent peut-être plus à leurs partenaires qu'à leur propre conjoint. Film médiocre et malaisant pour moi concernant les scènes dites intimes qui dépassent l'entendement.
Joli film hommage au cinéma de la nouvelle vague, " Le temps d'aimer " est porté par le duo parfait Anaïs Demoustier/Vincent Lacoste. La fin de la guerre, le camps des bons et des mauvais, cette haine ambiante et le besoin de se venger, la libération n'a pas offert que de la délivrance pour tout le monde. La chasse aux sorcières bat son plein. Les traitres, les homosexuels, la France se recroqueville. Katell Quillévéré signe un film pudique et intelligent où les non-dits sont autant d’aveux que les regards. Émouvant.
Un film de style "téléfilm" au récit et aux décors bien vintage comme je les aime ; super couple d'acteurs à l'affiche, histoire poignante et bien interprétée de bout en bout. Triste, très triste, peut carrément vous plomber une soirée. Mais de belles scènes de sexe et d'émotions aussi cela dit.
Une longue histoire sans intérêt de filiation, et mal jouée en plus de ça. Des acteurs mal choisi et surtout un son brouillon. Seul les scènes de paysages sont intéressantes, et le plaisir de voir Anais Demoustier.
La guerre est finie depuis quelque temps et les gens tentent toujours de reprendre une vie normale et de laisser derrière eux cette terrible période, certains ayant plus de raisons que d'autres... C'est le cas de Madeleine et François, qui ont l'impression de s'être parfaitement trouvés, les deux acceptant cette relation imparfaite et les secrets de l'autre... Se déroulant sur près de vingt ans, Katell Quillévéré raconte une histoire ponctuée d'amours impossibles, de blessures ouvertes et de secrets difficilement avouables. Un récit assez chargé sur la vie d'après-guerre, la sexualité à ces époques et la maternité, mais aussi la difficulté de se construire sans savoir d'où l'on vient. Tout cela est plus ou moins développé, ce qui rend l'histoire parfois frustrante. Si j'ai apprécié la relation entre Madeleine et François, car ils ont su trouver un certain équilibre à travers cet amour un peu différent, j'aurais aimé en savoir plus sur le passé de la jeune femme, mais aussi sur Daniel dont le personnage est trop superficiel. Dans l'ensemble, c'est pas mal, mais c'est un peu trop fourre-tout tandis que le charme se dissipe au fil des années.
La première heure du film est tout à fait intéressante mais le film s'essouffle après le bain à trois au bord du lac, la scène de plan à 3 avec le G.I est bien trop crue alors que le film est basé sur les histoires secrètes, les non-dits, la pudeur. Un film qui laisse un sentiment d'inachevé, dommage car la caméra est maîtrisée, l'image est belle et la musique bien choisie. Les 10 dernières minutes rattrapent le coup mais ne fait pas oublier cette deuxième moitié trop longue et pas assez rythmée. Toutefois cette réalisatrice est talentueuse et prometteuse, son film précédent "réparer les vivants" était très bon.
Un beau film, quoiqu’un peu long par moments, qui doit essentiellement sa qualité aux jeux des acteurs, tous excellents, avec Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste en premières lignes.