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Michel C.
272 abonnés
1 460 critiques
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4,5
Publiée le 2 décembre 2023
Quelle joie de retrouver Katell Quillévéré ("réparer les vivants") à l'origine de cette romance dramatique, qui évoque encore énormément dans nos familles, les histoires en puzzle quelquefois autour de nos grands parents....Bravo pour cette charge émotionnelle qui nous emporte, à travers les deux personnages principaux, aussi bien Anais Demoustier ( Madeleine ) que j'adore, qui propose une ambivalence subtile, une volonté démoniaque, une irrésistible marche en avant, également Vincent Lacoste ( François ) au rôle beaucoup plus épais où il est cantonné bien souvent, offrant une alchimie compliquée entre ses "préférences" et son amour familial inconditionnel.... La liberté de ton, toute relative, puisque située dans l'après guerre, mixant des scènes de sexe de toute beauté, des scènes de vie "ordinaires", ainsi que la mise en scène au cordeau, un certain "mystère" dans les sentiments, confèrent à mon sens une mention particulièrement remarquable. Quelques scènes, dont bien entendu le final, sont superbement réalisées et méritent notre attention, portées par la performance des acteurs non loin de la perfection...... !!**
Impeccable performance de Vincent Lacoste et Anaïs Demoustier Le scénario semble parfois un peu décousu, il y a plusieurs histoires dans l’histoire, ça part un peu dans tous les sens. Et en même temps, de nombreux sujets importants y sont abordés. Film à voir. On ne voit pas les deux heures passer.
Très très beau film ! Anais Demoustier est excellente dans le film, et Vincent Lacoste joue un rôle qui change de ce qu'il fait d'habitude... le couple est parfait... leur parcours est fort et bouleversant. Mention spéciale aux scènes de nuit dans le Châteauroux des bars et des boites des soldats américains !
Une écriture sensible et délicate pour ce scénario romanesque teinté de variations sur l’amour sous toutes ses formes et les tensions qui peuvent en être le pendant. S’il n’y avait une charge réellement dramatique et émotionnelle, ce serait dans le registre du roman à l’eau de rose. La mise en scène est méthodique : on découvre d’abord les deux personnages principaux. Ils n’ont a priori pas grand-chose de commun. Mais ils s’accordent vite et vivent leur vie de concessions réciproques. On ne voit pas tout de suite où le récit veut nous emmener. Mais on sent bien qu’il y a une trajectoire. Elle sera peu à peu découverte, parfois devinée après avoir été simplement suggérée. L'écriture et la réalisation ne sont pas loin du film d’auteur(e).
Film romanesque avec un scénario original porté par des acteurs excellents, jeune génération comprise...peut-être un manque, développer plus la relation mère fils!
Une situation très complexe à l'époque des relations entre allemand et femmes françaises, très bien interprétés par les deux acteurs du film. A voirspoiler:
Une belle trame romanesque et un ton à la fois lyrique et sobre. La réalisatrice signe l'un de ses meilleurs films, magnifiquement porté par ses interprètes.
Un film merveilleux que je conseille vivement. Une peinture de 2 personnages qui n'auraient pas dû se rencontrer et qui pourtant prendront le " temps de s'aimer". Leur incarnation par Anais Demoustier et surtout Vincent Lacoste( qui joue un rôle à contre emploi) est prodigieuse.Bref tous 2 qui arrivent à former une petite famille chaleureuse nous offre un bel exemple d'humanité, particulièrement bien venu en cette époque où l'on parle d'ensauvagement ou de " décivilisation ". A voir absolument.
Il y a des œuvres qui nous emportent dès la première image pour ne plus nous lâcher jusqu’au générique de fin. Le temps d’aimer fait assurément partie de celles-là. Un beau film sur des sujets qui le sont beaucoup moins, à base d’amour impossible et de fuite en avant pour cacher ce que l’on est ce qu’on a fait. Sertie dans une belle reconstitution d’époque, cette fresque romanesque peut également compter sur un très beau duo de comédiens. Les passions du film nous emportent deux heures durant et nous touchent le cœur… C’est en effet le temps d’aimer. Ce film en tout cas.
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné: https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/le-temps-daimer-katell-quillevere-avis-10065008/
La vie d’un couple dans l’après-guerre ??? J’y suis allé Pour Anaïs Desmoustiers et Vincent Lacoste …Je n’ai pas été déçu….. La mise en scène est maitrisée, le temps qui passe provoque des rencontres, qui enrichissent le spectateur Sur son propre vécu, ainsi que sur la Mentalité française des années cinquante et soixante….Liberté de mœurs, émancipation, homosexualité, le jeune couple n’a pas froid aux yeux, mais la leçon de ce film est sublime, on peut tout partager par amour….. Certains y trouveront leur compte, d’autres seront peut-être gênés, le film en parle avec pudeur, sauf dans une scène que j’ai trouvé trop érotique…Mieux aurait valu une ellipse….Ce couple possède une véritable « modernité », un vrai regard, ( si on peut qualifier ainsi ) par rapport à son époque. C’est un film sur la morale, la justice Et l’amour…Mais on ne, peut tout se permettre dans la vie, la société y veille…Critique ou pas, la fin du film est touchante et cette chronique du vingtième siècle ne laissera pas indifférent….Je conseille, ce drame c’est du bon cinéma classique et émouvant…..Merci Katell Quillévéré..
Film très bien interprété qui soulève beaucoup de questions sur le couple et le pardon. Le début est assez lent et peu crédible, puis les enjeux se mettent en place.
Grand mélodrame, intense et romanesque, Le Temps d'aimer est avant tout un très beau film sur l'amour, sous toutes ses formes, mais aussi sur les non-dits et les difficultés qu'ils entraînent pour se construire. Il offre également une belle réflexion sur le couple.
Mais ce qui frappe le plus, c'est l'audace du récit, le contraste entre les époques dans lesquelles il est ancré (années 40, 50 et 60, très bien reconstituées à l'écran) et la modernité de cette relation atypique entre deux personnages formidablement interprétés par Anaïs Demoustier, comme d'habitude parfaite, et Vincent Lacoste, qui trouve ici le rôle de la maturité et continue à impressionner.
Les images d'archive du début du film sur le sort de certaines femmes à la libération, font froid dans le dos. L'on ne peut s'empêcher d'être sidérés que de tels agissements aient pu avoir lieu, aux yeux de tous (où quand la victime devient elle-même bourreau...).
Une petite réserve peut-être : à vouloir raconter la vie de ce couple à différents stades de leur vie, la réalisatrice prend le risque de tomber dans le travers que l'on retrouve dans de nombreux biopics, qui est de faire avancer la narration trop rapidement et de ne pas suffisamment prendre le temps pour creuser davantage la psychologie de ses personnages.
Gros coup de coeur pour la bande originale de @bouhafaamine, tant pour les moments où flutes et trompettes installent une atmosphère inquiétante et mystérieuse que pour ses envolées lorsque les violoncelles apportent un souffle romanesque au récit.
Le Temps d'aimer est au final un film qui ne ressemble à aucun autre. S'il souffre de quelques irrégularités dans la narration, avec des passages moins passionnants que d'autres, il demeure une oeuvre ambitieuse et courageuse, qui ose s'attaquer à ses sujets de manière frontale et décomplexée.
Très belles images d archives de ces femmes tondues au début complètement en décalage avec l histoire du film qui est axé sur l homosexualité du père de substitution que sur la relation mère fils. Dommage c est in loupé malgré la prestance des acteurs le film est long et décevant.