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Matthieu B.
12 abonnés
151 critiques
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1,5
Publiée le 12 décembre 2023
Film visionné au cinéma.
Alternant entre malaisant et ennuyant, ce film qui bénéficie d'une important exposition médiatique n'aura pas su me convaincre. Les deux heures de film sont expédiées comme si elles en duraient six. Préférant mettre en avant la sexualité plutôt que l'éducation des enfants par ce couple, je pense que le film s'est trompé de registre et de relais pour tenir son spectateur. Également, on souffre avec Madeleine. On a globalement l'impression que la réalisatrice nous a concassé une série de malheur de l'époque, avec une habilité certes redoutable dans sa description, mais cette fresque tient plus du feuilleton chronologique que du film.
on s ennuie à bailler tout au long du film. Clichés sur clichés, tout y passe jusqu'aux joues legerement rosies de Vincent Lacoste pour lui donner un air plus gay.
Les meilleures images du film sont les toutes premières, tirées d'archives ; puis les toutes dernières, sur le visage de Paul Beaurepaire. Entre les deux s'étire un récit qui ne suscite pas d'émotion, trop lisse, et convenu. Les personnages principaux sont censés vieillir de 15 ans au moins mais ils ne font que changer de coiffure, on n'y croit pas du tout. Ni sur le plan physique, ni sur le plan psychologique. Dès le départ tous les nécessaires compromis du couple juste après le mariage sont purement escamotés. Puis toute la période au dancing est interminable et pénible : à quoi bon nous montrer des bagarres d'ivrognes ? Et à quoi bon la scène supposée torride à trois ? En effet la rencontre avec Jimmy ne mène nulle part, les personnages n'évoluent pas d'un iota... Je ne comprends pas l'enthousiasme des critiques. La relation entre parents et enfants est plus intéressante et plus touchante que la relation bâclée entre Madeleine et François.
J'ai aimé ce film. Où l'on se rend compte que l'amour, ce n'est pas simple. Les grands sentiments et la tendresse se confrontent à l'éros et aux pulsions, les acteurs nous font ressentir ces douloureuses contradictions tout en retenue. La violence de l'époque ne les aide pas à trouver l'apaisement et le film dépeint avec réalisme cette société d'après guerre (avec peut être un trait un peu trop appuyé pour les lupanars de Chateauroux). Elle a aimé très jeune un officier Allemand et s'en trouve marquée au fer rouge, n'arrivant pas manifester de tendresse à son enfant "batard", qui en souffre évidemment; lui a des penchants homosexuels quand il s'agit d'un délit socialement réprimé, mais il aime profondément cette femme, et sa famille. Même le soldat américain se débat comme il peut et subit. Il n'aime pas la guerre mais porte l'uniforme, son corps d'Apollon cache une bisexualité non assumée. Tous ont une belle âme, et Quillevéré, sans pathos, sans longueurs, démontre, sans faire de démonstration, que c'est ça qui compte. Petits bémols : je n'ai pas trop apprécié les mouvements de caméra trop prés des personnages et des visages; les maquilleurs auraient pu faire vieillir, un peu, les personnages au long du film, pour un peu plus de réalisme quand même, ... C'est tout. Un très bon film.
Encore un téléfilm sur grand écran. Enfin, quand je dis "grand écran" c'est vite dit, dans cette salle minuscule et mal ventilée du MK2 Bastille. Encore un film mal foutu, mal écrit (les dialogues sont d'une indigence !...) pas toujours bien joué (le gamin de 5 ans). Lacoste a toujours autant de mal à ouvrir la bouche et les yeux, avec son articulation pâteuse, on le croirait bourré ou défoncé en permanence et près de s'endormir à tout moment. Articule, bon sang ! Fais ton boulot correctement ! Le comportement du soldat américain après le plan à trois est complètement illogique, ça ne fonctionne pas. Une plantade scénaristique. Pourquoi autant de scènes "érotiques", quand on a si peu de sensualité et de talent pour les filmer ? Franchement, on s'y ennuie comme des rats morts, et ça devient gênant. Et, dans la même logique, pourquoi réaliser un mélo quand on n'est pas capable de donner des émotions ? Seule bonne surprise, Paul Beaurepaire, qui en un seul plan arrive à nous faire monter les larmes. C'est à la fin du film. Il était temps !
Un beau film où la fin vient corriger la haine du début comme un miroir au travers duquel le personnage serait passé. Des acteurs qui portent le film comme on porte un vêtement qui vous cache. Un film juste.
Katell Quillévéré ouvre son film par des images d’archive dans un crescendo de l’horreur. Des scènes de joie de la libération, les séquences d’époque vont dériver petit à petit vers le sort réservé aux « Poules à boche », ces femmes ayant eu des aventures avec des soldats allemands. Et les images vont se révéler de plus en plus insupportables. La réalisatrice, inspirée par l’histoire de sa propre grand-mère, va nous entrainer sur 25 ans dans la vie d’une jeune fille tondue, expulsée par les siens et qui va devoir se reconstruire avec un enfant qui est le fruit de son ostracisassion. Elle va rencontrer un autre écorché ; au-delà de sa polio handicapante, il porte lui aussi un autre secret. Ces deux êtres, comme beaucoup d’autres, dans l’après-guerre vont essayer de se construire une vie meilleure dans une France en plein mouvement où tout est possible. Ils s’aiment, assurément, mais se construire un amour serein va se révéler difficile au vu du poids de leur passé et de la morale. C’est une fresque avec de belles ellipses sur 25 ans comme le cinéma français en propose peu ; le tout est resserré, on est loin de Scorcese, c’est dynamique et bien monté. Le titre donne aussi bien le ton du film puisqu’il est une référence bien appuyée à Douglas Sirk (« Le temps d’aimer et le temps de mourir ») ; ce sera un mélodrame, mais de qualité ; le pathos ne prenant jamais le pas sur le récit. Le thème de ce mélodrame est aussi proche des thématiques préférées de sa réalisatrice dont elle a même fait le titre d’un de ses films (« Réparer les vivants ») ; comment se reconstruit-on après un traumatisme majeur ? Et bien la réponse est dans le film puisqu’il s’agit d’un grand film sur l’acceptation de l’autre et sur la quête identitaire. Son récit est d’autant plus intense qu’il est porté par deux comédiens incarnant ses deux personnages sans faille : Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste. Et en terme de mise en scène, ce film compte quelques scènes déchirantes dont celle du dérapage au cours d’une scène érotique à trois. Une scène d’une puissance inouïe conviant le désir, la honte, l’erreur d’interprétation des sentiments ; d’une intelligence de mise en scène, une séquence traitant d’une situation que le cinéma ne m’avait jamais proposé jusqu’à ce jour. Elle restera gravée longtemps dans ma mémoire. Cependant, dans la première moitié du film, à mon sens, on a du mal à percevoir le thème du film et les enjeux narratifs ; la relation de la mère à son fils ne fait pas toujours lien avec le cœur du récit. Une fresque romanesque de qualité comme le cinéma français en propose trop peu. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Faillit zap de le noter ce film tellement il est...j'ai pas trop de mot pour le définir. Déjà de base pas hyper chaud de le voir, les film s de romance on tendance à m'ennuyer grandement mais le créneau tombait bien et j'ai tenté. Résultat... pfffff autant le jeu des acteurs est bons de la part de tous mais l'histoire avec pléiades d'emmerde qui s'accumulent à ce niveau je sais pas mais ce n'est pas de bol!!! Je vais spoiler spoiler: mais déjà élevé seul son gosse...né père officier "boche"...rencontre un mec qui à un handicap...qui se révèle homo...qui fuit un ex fou...puis un cancer pour elle et pour lui une affaire de moeurs... franchement cela fait beaucoup trop même si c'est pas trop mal avancé. Et puis le passage avec le G.I ouais ok on comprend quespoiler: Mr est gay dans ce moment là enfin une confirmation mais la scène olé honnêtement elle est ridicule...il chauffe les 2 et après il faut son offusqué et hop disparition...mon dieu ...moi ce genre de film me passe au dessus tellement c'est exagérer dans le côté dramatique. Autant certains abusent dans les films d'action mais cela peut passer mais là... NOTE : 4/10
Excellent film. Ces 2 fracassés de la vie joués par Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste, se sont trouvés, aimés, trompés, soutenus, aidés... l'interprétation est superbe. La mise en scène subtile et efficace. J'ai adoré ce film qui retrace 2 vies, dans des périodes troubles et dures pour qui s'affiche différent. À voir.
Ce film représente le bon cinéma FRANÇAIS selon moi.
Une histoire humaine qui est crédible et prend aux tripes, une histoire qui s'appuie sur le contexte sociale et politique de son époque, une histoire qui pousse à s'interroger à de nombreux égards.
Le temps d'aimer nous entraîne sur plus de 30 ans dans les pas de Madeleine, son fils et françois son époux tous les 3 liés à des secrets douloureux .
Le film a ce souffle romanesque qui entraîne le spectateur et les deux acteurs principaux Vincent Lacoste et Anais Demoustier sont impeccables dans leur composition.
J'ai vu ce film en avant première en présence de la réalisatrice qui expliquait ne jamais terminer ses films sur une note triste.
Je vais me permettre d'en douter vu spoiler: les drames qui vont tomber sur les protagonistes et la mort d'un des trois qui n'intervient pas dans des circonstances béates.
Le temps d'aimer reste tout de même un bon film avec de vrais idées dans la réalisation et la photographie.spoiler:
Très belles images d archives de ces femmes tondues au début complètement en décalage avec l histoire du film qui est axé sur l homosexualité du père de substitution que sur la relation mère fils. Dommage c est in loupé malgré la prestance des acteurs le film est long et décevant.
Film mou, lent qui, de plus, m'a mis mal à l'aise lors des scènes de sexe explicite où Anaïs Demoustier a beaucoup donné de sa personne spoiler: notamment la scène de footjob sur le sexe en érection de l'acteur. J'ai trouvé ça choquant pour une femme mariée et jeune maman dans la vraie vie, idem pour la scène du trio... Le cinéma va trop loin et en demande trop aux femmes qui, au final, donnent peut-être plus à leurs partenaires qu'à leur propre conjoint. Film médiocre et malaisant pour moi concernant les scènes dites intimes qui dépassent l'entendement.
Une histoire émouvante de deux êtres êtres meurtris dans leurs vie intime et qui vont tenter de se réparer tant bien que mal. Dans le contexte historique du lendemain de la deuxième guerre mondiale, Elle, a eu un fils illégitime avec l'occupant allemand et a fui sa famille et, Lui, voudrait sans doute refouler ses désirs homosexuels. Ce couple un peu bancal au départ s'étoffe peu à peu et parvient à construire une vie de famille...Un film qui fait réfléchir sur les difficultés à être soi lorsqu'on se heurte aux normes de la société qui nous modélise, à aimer l'autre comme il est. Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste interprètent avec justesse ces deux personnages qui se cherchent et finissent par se trouver.