Quelle joie de retrouver Katell Quillévéré ("réparer les vivants") à l'origine de cette romance dramatique, qui évoque encore énormément dans nos familles, les histoires en puzzle quelquefois autour de nos grands parents....Bravo pour cette charge émotionnelle qui nous emporte, à travers les deux personnages principaux, aussi bien Anais Demoustier ( Madeleine ) que j'adore, qui propose une ambivalence subtile, une volonté démoniaque, une irrésistible marche en avant, également Vincent Lacoste ( François ) au rôle beaucoup plus épais où il est cantonné bien souvent, offrant une alchimie compliquée entre ses "préférences" et son amour familial inconditionnel.... La liberté de ton, toute relative, puisque située dans l'après guerre, mixant des scènes de sexe de toute beauté, des scènes de vie "ordinaires", ainsi que la mise en scène au cordeau, un certain "mystère" dans les sentiments, confèrent à mon sens une mention particulièrement remarquable. Quelques scènes, dont bien entendu le final, sont superbement réalisées et méritent notre attention, portées par la performance des acteurs non loin de la perfection...... !!**
Une belle trame romanesque et un ton à la fois lyrique et sobre. La réalisatrice signe l'un de ses meilleurs films, magnifiquement porté par ses interprètes.
Après une ouverture terrible avec des images de tontes en 1944, Le Temps d'aimer raconte l'histoire d'un couple dont les relations seront hantées par un fort sentiment de honte malgré une affection réelle l'un pour l'autre. Le film manque de rythme et d'une réalisation mordante.
Film magnifique, d'une grande justesse psychologique. Alors que le cinéma actuel est souvent fasciné par la noirceur, l'échec, la dérive, voilà un film qui élève l'âme en rappelant que l'être humain est aussi capable de grandeur, de noblesse, de générosité. Ce n'est pas pour autant un film mièvre puisqu'il rappelle fort justement que chacun, malgré tous ses efforts, peut être rattrapé et broyé par ses démons intérieurs. Coup de chapeau à la réalisatrice. Du grand art !
Un beau, un grand, un très beau film. Vincent Lacoste❣️❣️❣️❣️ est un garçon sérieux et secret, Anais Demoustier❤️❤️❤️❤️ veut oublier son passé récent, leur rencontre est évidente et leur amour finit par un mariage. La magie du scénario commence a agir et la mise en scène de Katell Quillévéré ❤️❤️❤️❤️opère minutieusement. Je le redis j'ai bien aimé ce film, les scènes d'AMOUR sont bien filmées sans vulgarité❣️❣️❣️❣️. Un film qui marquera surement le cinéma français.🇫🇷❤️❤️❤️❤️ Ma note ****/***** #richardmagan #jadorelecinema #jadore #movies #filmavoirabsolument #voirlesfilmsaucine
Assez déçu par ce film vu en avant première. Malgré sa belle ambition de faire un grand film romanesque modernisé et traversé par des thèmes d'aujourd'hui (l'émancipation des femmes, l'homosexualité, la force du couple, le triolisme), rien ne marche vraiment et n'émeut, à cause d'une mise en scène bancale, d'une reconstitution de téléfilm, d'un scénario qui tire à la ligne, enchainant les époques sur 20 ans, et d'un manque de lyrisme. Les acteurs sont aussi à la peine, Lacoste comme absent et Demoustier glaciale et peu aimable. Seuls l'acteur noir américain et le fils à la fin apportent un peu de vie et d'émotion à ce mélo qui n'émeut guère. Dommage.
Un mélo poussif entre les années 40 et les années 60. Les sentiments sont interprétés avec conviction par Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste. La reconstitution est habile et juste. On traverse ainsi 20 ans de la vie d'un couple confronté aux difficultés de l'après-guerre. Malheureusement la réalisatrice ne propose aucune lecture politique de cette époque et sa mise en scène est sage, plate, gentillette, inoffensive, mièvre, sans la moindre envergure
Un film qui aborde une multitude de thème important. Dont certains faits historiques méconnu. Mais ce film est avant tout sur l'amour, sa pluralité, sa difficulté, son intensité, sa beauté. Mention spéciale aux scènes de sexe sans voyeurisme, très bien écrites dirigés et filmé. On rit même à certains passage. Certaines scènes sont difficilement soutenables mais largement justifié par un scénario brillant. Les deux acteurs principaux sont trestbizn campé par Vincent Lacoste et Anaïs Desmoustier. À voir.
Très bon film qui retrace l'histoire d'une femme attendant un enfant d'un allemand et qui lors de la libération de 1945, s'est faite persécutée pour cela. Nous suivons donc sa vie quelques années après. Elle arrive à s'occuper de son enfant bien qu'ils vivent dans une toute petite maison. Mais un jour, elle fait la rencontre de François qui va changer sa vie.
C'est une histoire touchante avec pleins de rebondissements, où l'on s'attache aux différents personnages. Les acteurs jouent très bien, notamment Vincent Lacoste que l'on découvre dans un rôle très différent de ce qu'il a l'habitude de proposer. On suit l'évolution des personnages et de la société pendant une vingtaine d'années. Et on découvre certains secrets au fur et à mesure de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé ce film car il montre que l'amour peut être profond, prendre plusieurs formes et que parfois aussi il prend son temps.
Ce film a reçu le Valois de Diamant du festival du Film Francophone d'Angoulême (FFA) et Vincent Lacoste a reçu le Valois du meilleur acteur pour ce film au FFA
On démarre pas trop mal, le sujet est posé d'entrée, complexe, les amours en temps de guerre. Pas évident comme sujet, mais K. Quillevéré a une raison personnelle de s'y intéresser. L'intro nous place d'emblée au cœur de cette période malsaine de la libération, et des femmes tondues. Images fortes mais pas si nouvelles. L'ambiance joyeuse de l'immédiate après-guerre, celle qu'a connu nos parents interpelle et titille notre attente. Un jeune boiteux rachitique abord une fille sur la plage, voilà qui promet mais reste gentillet. L'intérêt retombe ensuite, car le bel étudiant disparait rapidement pour cacher son secret. Ah bon? Mais il revient chic-chic, il a de l'argent et va sauver la mise de la fille-mère rejetée par sa famille. Au lieu de se consacrer à la relation du fils qui cherche son père et Madeleine, voire à la vie d'un couple, union de deux mal-aimés, on tombe dans le romanesque, et le scénario commence à déraper. Le summum est atteint avec la période de la boite à soldats américains à Châteauroux, réalité d'après-guerre certes, mais l'irruption du beau noir, qui se termine par un plan à trois, lequel tombe comme des cheveux dans la soupe. On se croirait dans les années Woodstock. Dommage, car la fin apporte enfin un peu d'émotion. François qui pratique une homosexualité hors la loi, reste un père attentif à ses deux enfants (une fille de lui, tout de même). Demoustiers s'en tire bien en femme aguicheuse et sensuelle, et Lacoste est peut-être pas si à l'aise dans un personnage timide et frustré. Taurand en rajoute et multiplie les coups de théâtre avant la fin. Le vieillissement des acteurs n'est pas non plus d'une grande homogénéité. Trop d'ambitions dans les thématiques et pas assez de travail de polissage des personnages, et de captation de leur évolution dans le temps finissent par lasser le spectateur. Quillevéré n'a su prendre de la hauteur et a perdu le fil de son sujet de départ. cinéma - décembre 23
Ce film si sensible amène une réflexion fine sur la psychologie de personnages marqués au fer rouge par la société. Katell Quillivere film avec justesse la destinée d'une femme, la.complexite de la maternité, de la sexualité, du couple. Les questions identitaires amènent a penser notre societe actuelle. Les acteurs sont fabuleux et il est difficile de quitter ces deux personnages.
Film magnifique et bouleversant .... Vincent Lacoste tout en retenue dans un rôle délicat, Anais Demoustier sur le visage de laquelle passent toutes les émotions et les sentiments ... deux acteurs sublimes pour un film très réussi qui traverse le temps et les mœurs.
Un titre merveilleux... une merveille de film... Comme avec ses films précédents (Un poison violent, Suzanne, Réparer les vivants), katell Quillévéré nous offre à nouveau un grand moment de cinéma. Nous retrouvons ici la singularité qui fait la force de cette réalisatrice : beauté absolue de la photographie, composition et lumières (bravo au chef op !), maîtrise du traitement de la temporalité avec pour ce film moins l'art de l'ellipse, mais le pari réussi de raconter une histoire qui se déroule sur vingt années environ. Réussite également pour ce "film d'époque" au caractère mélodramatique qui sait éviter les pièges de l'un et de l'autre. Ainsi parvient-il à nous éblouir par son traitement résolument moderne. A ce titre, il faut souligner le rôle capital que joue la musique du compositeur Amine Bouhafa (chapeau bas Monsieur !) qui vient à chaque fois souligner le propos de façon subtile. Au-delà du langage cinématographique particulièrement riche et du jeu des acteurs tous remarquables (dont Anaïs Demou stiers et Vincent Lacoste, éblouissants), ce film nous prend par la main pour nous conter l'union de deux êtres riches de leurs blessures. Hymne à l'Amour, foi en la possibilité d'une réparation (thème cher à la réalisatrice), "Le temps d'aimer" est un bijou précieux à la fois universel et très contemporain.
J’ai pu voir ce film en avant première, et je vous conseille absolument d’y aller. Cette fresque sur 20 ans est absolument magnifique et très maîtrisée. J’ai eu beaucoup d’émotions et à des endroit auxquels je ne m’attendais pas, grâce à la justesse très délicate de la mise en scène et au jeu subtil de V Lacoste et À Demoustier. Un grand film de cinéma, qui étonne par de modernité dans la facture et les sujets abordés si contemporains.