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Christoblog
835 abonnés
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3,0
Publiée le 11 mars 2023
On retrouve dans cette deuxième histoire "A couteaux tirés" la plupart des éléments qui faisaient le sel du premier opus : un Daniel Craig à la fois perspicace et délicieusement lunaire (ces vêtements !), des personnages typés, une intrigue à tiroir, un décor très bien exploité.
Le film se regarde donc avec un plaisir distrait. J'ai apprécié la composition d'Edward Norton en méchant manipulateur, la magnificence des décors futuristes, la complexité de l'histoire. Contrairement au film précédent, qui déroulait une intrigue linéaire dans laquelle le coupable potentiel changeait régulièrement, Glass Onion s'appuie sur un effet Rashomon géant : on revoit dans la deuxième partie tous les évènements de la première partie sous un angle différent. C'est très plaisant.
Ceci étant dit, j'ai légèrement préféré A couteaux tirés, pour lequel l'effet de surprise était complet, et qui me semblait un peu plus dense et maîtrisé.
La précision de l'écriture et les performances d'acteur méritent tout de même que vous regardiez ce joli divertissement.
Rian Johnson est un petit malin qui sait tirer le spectateur par le bout du nez. Il le montre une nouvelle fois avec cette deuxième enquête de Benoît Blanc. Outre le jeu de piste ludique et jouissif, on retrouve avec plaisir le ton sarcastique et satirique qui faisait le sel du premier épisode, la grande bourgeoisie étant encore sa cible privilégiée. Toute ressemblance entre Miles Bron, incarné par Edward Norton, et un milliardaire mégalomaniaque ayant racheté l’oiseau bleu n’est absolument pas fortuite.
Suite de "Knives Out" du même Rian Johnson, on ressort le Cluedo pour une nouvelle partie endiablée haute en couleur. Les comédiens se régalent, l'intrigue est fouillée, la photographie est excellente et on se fait encore gentiment avoir avec les nombreux twists. C'est simple, efficace et ça sent bon le cinéma. On en veut encore.
Scénario prenant, mise en scène captivante, casting sans plus mais la BO est super. Daniel Craig est excellent dans son rôle de Benoît Blanc qui lui va comme un gant. Certains éléments sont très datés et ne vieilliront sans doute pas très bien (allusions au contexte covid, technologie et autre termes récurrents d'actualité). Malgré tout un film de 2h20 qui se regarde dans un souffle !
Comment Nexfix a pu mettre autant d’argent sur cette licence ? C’est juste un film de petit malin qui ne raconte pas grand-chose et qui se sert de twists éculés et cyniques pour exister. Daniel Craig a l’air ravi de ses vacances en Grèce.
spoiler: C'est l'histoire d'un film qui réussit la prouesse de se mettre à la hauteur de son titre ridicule dans un final abracadabrant. Faut dire que Johnson sait faire : il a réalisé The Last Jedi.
- Cette critique contient des spoilers -
Un whodunit qui selon l'expression consacrée "dépoussière le genre" c'est-à-dire adopte un rythme infernal, une multiplicité de scènes aux mouvements de caméras incessant et abreuvées d'une loggohrée abrutissante. Netflix étant coutumier du genre, on est à peine surpris de croiser Hugh Grant venu rapiner de quoi payer ses impôts dans une scène ne visant qu'à ajouter l'indispensable touche inclusive (Benoit Blanc est homo) au cahier des charges Netflix. On est loin de l'imagination du premier opus, encore plus d'un thé entre suspects dans une bicoque paumée en campagne anglaise. L'esprit d'Agatha Christie est "modernisé" ou plutôt aseptisé, à l'image de la référence à Sherlock Holmes qui comme Benoît Blanc ne supportait pas les périodes entre deux enquêtes. Le premier jouait du vilon et se piquait à l'héro' alors que l'horripilant Daniel Craig boude dans son bain... Tout dans Onion Glass a provoqué chez moi exactement l'inverse de ce qu'il tente d'insuffler chez ses spectateurs : le luxe et le rêve. Et notamment dans ses personnages cible faciles et caricaturales de milliardaire débile promenant sa voiture partout, youtubeur macho dominé par sa maman ou politicienne arriviste. L'île grecque privatisée ajoute encore un peu indécence au cadre paradisiaque à base de piscine à débordement et d'architecture de verre d'une laideur et esthétique très marvélienne.
On reste tout de même relativement accroché à l'histoire avant un final complètement raté qui accumule absurdité (pourquoi Miles épargne Blanc ?), interminable scène gênante de bris de glace, morale de cour d'école (on prive l'humanité de la Joconde pour se venger d'un abruti), changement d'avis invraisemblable (pourquoi Miles est soudainement lâché ?) et conclusion qui n'en est pas une : la source d'énergie a bien fait preuve de son efficacité même si sa faiblesse face au feu a été confirmée (mais Miles la connaissait) et on imagine que son patrimoine n'est pas limité à cette villa d'ailleurs probablement couverte par son assurance.
Après un premier épisode plaisant, on retrouve le détective Benoit Blanc, toujours incarné par Daniel Craig, dans une autre affaire à tiroirs, prenant cette fois-ci place sur une ile paradisiaque. Les amateurs d'énigmes pourront donc se triturer les méninges pour trouver le "coupable" au travers d'une enquête qui rebondit plusieurs fois, une sorte de train-fantôme lancé à toute vitesse: cette oeuvre de studio ne sort pas des sentiers battus malgré ses efforts humoristiques, mais se montre divertissante, avec en prime un Edward Norton particulièrement loufoque.
Cette suite du film " A coûteux tirés" comme son prédécesseur mélange enquêtes policière, humour et idée décalé de par l'environnement et les personnages. Un cran toutefois en dessous du précédent, Glass Onion reste plaisant dans le genre.
Daniel Craig convainc une fois de plus dans son rôle de détective le scénario est convaincant, et le lieu aussi, sans être un grand film on passe un bon moment, le dénouement pas si mal fait, certains acteurs sont un peu léger toutefois.. Mais une histoire d’argent et de meurtre interessante il se regarde plutôt bien !
Après "A couteaux tirés", Rian Johnson revient, cette fois sur Netflix, avec une nouvelle enquête originale nommée "Glass Onion: une histoire à couteaux tirés". Le cinéaste souhaite visiblement étirer sa franchise, nous pourrions trouver que c'est une bonne idée, mais le premier épisode nous avait un peu laissé sur notre faim. Daniel Craig reprend le rôle de Benoit Blanc, avec un nouveau casting pour le reste des personnages. L'intrigue est globalement assez bien ficelée, mais elle a dû mal à nous emporter vraiment, à être complètement palpitante. On passe plutôt un bon moment, et on se laisse surprendre par le final qui dévoile progressivement la conclusion de l'enquête, mais "Glass Onion" traine parfois un peu en longueur. Pour les abonnés Netflix, le film mérite quand même un détour.
Entre comédie burlesque et huis-clos dramaturgique, ce whodunit s'amuse des codes génériques en instaurant d'habiles twists. Imprégnée de considérations politico-financières avec une pointe d'écologie, l'intrigue virevoltante se cale sur le rythme soutenu de la mise en scène, baroque. A un casting impliqué porté par un inénarrable Daniel Craig, un excentrique Edward Norton et une redoutable Janelle Monae, s'adjoignent de plaisants caméos (inattendus). Au-delà d'une enquête à tiroirs, le film dresse un portrait cyniquement acerbe de la psyché humaine, corrompue et hypocrite, jusque dans l'ultime revirement (explosif). Un opus bien supérieur à son prédécesseur, plus solide, amusant, grinçant!
Il y a de très bons passages entre deux tranches de passages moyens. Ce qui gâche un peu le plaisir. Le souvenir des confinements avec leurs lots de masques et de comportements bizarres est parfaitement restitué. L'intrigue est un peu trop tordue à mon goût. On ne ressent pas vraiment l'effet libérateur des enquêtes d'Hercule Poirot. Daniel Craig interprète avec classe un Benoit Blanc adepte des mots désuets (j'adore !) et glissant à son interlocutrice : "C'est une dangereuse erreur de confondre une parole sans réflexion et une parole empreinte de vérité." Ce qui mérite réflexion. Quant à Miles Bron (interprété par Edward Norton qui semble s'être inspiré de Mark Zuckerberg), au milieu de phrases aux mots déstructurés il s'exprime soudain avec clarté : "Pour réussir il faut persévérer sans oublier de s'amuser." Peut-être à voir deux fois de suite pour chercher les détails et mieux comprendre l'intrigue.
Après le succès de son premier volet : A couteaux tirés, Rian Johnson revient pour le compte de la plateforme Netflix, qui produit le deuxième et troisième volet. Nous retrouvons donc l'inspecteur Blanc, toujours brillamment interprété par un Daniel Craig qui s’en donne à cœur joie, et il n’est pas le seul, par le biais de ces personnages, le film se veut plus excentrique que le premier, toujours dans un cadre luxueux, avec des personnes très riches. Le film est un peu en deçà du premier opus, pas tant sur le fond mais plutôt sur la forme, certains acteurs à vouloir top en faire se décrédibilise. L’histoire n’en pas reste pas moins passionnante même si elle n’est pas aussi poussée. Le film nous offre évidemment des moments très bon, et en profite pour tirer à boulet rouge sur les riches, leurs façons de penser, et pour certains, leurs luxure et méchanceté. Un film qui ne surpasse pas le premier mais s’en rapproche.