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Olivier Barlet
299 abonnés
396 critiques
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2,0
Publiée le 27 septembre 2021
Louxor est forcément un voyage intérieur. C'est sur cela que table Zeina Durra qui joue dans Louxor avec la décoration victorienne du prestigieux Winter Palace, résidence d’hiver de la famille royale d’Egypte, les colonnes des temples ou les chambres funéraires pour donner force à la quête de soi d'Hana, une toubib américaine qui vient y faire une pause après ses interventions dans des zones de guerre. Elle y retrouve Sultan, un ancien amant, archéologue occupé à des fouilles. Vingt ans plus tard, cette relation peut-elle se renouer alors même qu'Hana se bat avec ses démons ? Le film flotte dans cette interrogation : les énergies du passé, si présentes à Louxor, aideront-elles Hana à conjurer son trauma pour croire à nouveau en la vie ? Le classicisme et l'épure du film peuvent séduire ou agacer.
Il y a pire que l’Égypte pour situer un film contemplatif mais à de là à s'exclamer : Louxor, j'adore !, il y a un grand fossé. Hana, l'héroïne du long-métrage de Zeina Durra, qui revient d'une zone de guerre, est lasse et désabusée et les retrouvailles avec un ancien amant, archéologue de son état, pourraient éventuellement la sortir de son excavation intérieure, qui la laisse en profonde mélancolie. Louxor n'est pas un film très expressif, se contentant de peu de mots, dans une sorte d'atmosphère flottante où son personnage principal semble aussi peu vivante qu'une momie. On ne demanderait pas mieux que de compatir mais non, il faut se débrouiller avec ce que l'on nous mendie, de brèves explications professionnelles et personnelles sur cette femme qui a visiblement vu trop de choses atroces dans son métier de médecin et qui semble dans une impasse dans sa vie sentimentale. Le film ne se rattrape pas par l'humour ni la fantaisie, se contentant de dériver au gré des promenades de Hana dans des lieux où elle a été heureuse autrefois, il y a bien des années. La mise en scène, fade, n'embellit rien et passe à côté des Égyptiens sans leur accorder plus qu'un regard absent. Le voyage n'est pas trop long, tant mieux, mais il ne laissera que bien peu de souvenirs.
Hana, une médecin qui travaille dans des zones sensibles où elle voit des horreurs, prend une pause pour faire le point sur ce qu'elle va faire après et pour également se retrouver. Pour cela, elle se rend à Louxor, une ville qui compte pour elle où elle retrouve un ancien amant. "Luxor" fait partie de ces films où le cadre est l'un des personnages les plus importants. La ville est comme une personne que l'on va voir quand on a besoin de prendre une décision ou parce que l'on se sent bien à ses côtés. On profite pas mal de cette ville située sur la rive du Nil puisque Hana passe son temps à se balader. C'est même un peu tout ce qu'elle fait... Oui, on peut parler de réflexion sur soi même avec Hana qui s'interroge, mais ce n'est pas franchement intéressant. C'est une histoire qui manque tout simplement de matière, d'émotion... De plus, on ne se soucie pas vraiment des personnages. Si on omet le cadre aussi majestueux qu'historique, "Luxor" est un film décidément bien fade qui m'a totalement ennuyé.
De ce film il ne reste deux semaines plus tard que les paysages , le soleil...le dépaysement que je cherchais en ce mois d'août triste et gris. Sinon un long film pour décrire les hésitations de cette femme perdue entre son passé , son présent et son avenir....on aurait aimé que ce soit plus creusé......plus intéressant en fait....il reste une belle sensation d'Égypte...on aurait envie d'y aller....
Située dans la Haute-Egypte, “Louxor” est la cité antique de Thèbes. Erigée sous le règne d’Amenhotep III au XIVème siècle avant J.-C., elle fut modifiée par Ramsès II. La cité passionne donc plus de quatre millions de visiteurs par an. Dans cette ville au passé chargé d’Histoire, une médecin travaillant dans l’humanitaire y erre avec ses propres souvenirs. Un jour, elle y croise Sultan, un archéologue qu’elle semble bien connaître. Les deux amants ne se quittent plus et s’abandonnent dans un voyage intemporel. Zeina Durra réalise une œuvre introspective. Les sentiments sont justes et jamais l’histoire ne tombe dans la dramaturgie. S’il ne se passe pas grand chose, “Louxor” est pourtant fascinant. Tel un tombeau pharaonique, “Louxor” impose un long voyage avant d’avoir accès aux trésors des sentiments. Une œuvre portée avec délicatesse par Andrea Riseborough. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Louxor c’est une petite ballade d’une heure et demie dans la ville égyptienne que le personnage principal Hana, médecin (jouée par la très bonne Andrea Riseborough), connait bien puisqu'elle a visité Louxor il y a de nombreuses années de cela. Elle pose ainsi ses bagages dans cette ville qu'elle a tant aimée et tente d’oublier les horreurs vues lorsqu’elle soignait en zone de combat en Syrie. La nature même de cette escapade à Louxor est dès lors ambigüe ... LIRE LA SUITE : https://chezlafeeryalle.blogspot.com/2021/08/louxor.html
Film contemplatif, par moments m'a fait penser aux déambulations en couple de "Before Sunset" mais avec moins d'humour et de gaieté. L'image est très belle et l'actrice attachante, on est simplement en immersion dans des scènes en Egypte sans vraiment attendre de coups d'éclat venant du scénario. A part quelques transitions un peu abruptes entre les scènes j'ai beaucoup apprécié, cela m'a nourri, fait du bien et changé les idées.