Mon compte
    Toubib
    Note moyenne
    3,7
    107 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Toubib ?

    24 critiques spectateurs

    5
    13 critiques
    4
    7 critiques
    3
    2 critiques
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    jean.c
    jean.c

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2024
    "Toubib" n'est pas qu'un simple documentaire sur la formation médicale. C'est une réflexion sur la maturation, l'engagement et la quête de sens. Le film pose des questions essentielles sur le rôle du médecin dans la société contemporaine et sur les valeurs qui devraient guider cette vocation.

    En restant loin des effets visuels tapageurs souvent présents dans le cinéma contemporain, il réussit ainsi à toucher à l'universel, tout en restant ancré dans l'intime.

    Un film à voir absolument, tant pour les professionnels de la santé que pour tous ceux qui s'intéressent à notre humanité.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2024
    Lorsque, en 2009, bac en poche, son jeune frère Angel a décidé de se lancer dans des études de médecine, peut-être pour suivre les traces de son père, lui même médecin, décédé alors qu’Angel était encore très jeune et qu’il lui manquait beaucoup, le documentariste Antoine Page a pris de son côté la décision de le filmer tout au long de ses études. Angel l’avait mis en garde : « Faut voir si je tiendrai plus de deux mois ». Il a tenu bon, et c’est un résumé passionnant des 10 années d’étude et des deux années suivantes que Toubib nous propose. 10 années d’étude plus les deux premières années d’installation, mais pas seulement ! En effet, entre 18 et 30 ans, un jeune homme évolue, que ce soit physiquement, psychologiquement et idéologiquement et cela, Toubib le montre aussi. La suite de la critique est disponible sur https://www.critique-film.fr/critique-toubib/
    Hoel Bertrand-Kerouedan
    Hoel Bertrand-Kerouedan

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2024
    Combien de fois ai-je souhaité comprendre mes ami(e)s qui ne répondaient plus pour sortir car il fallait "réviser, réviser et encore réviser" ? Puis comprendre leurs récits d'externat et d'internat avec des mots venus d'une autre galaxie ? Beaucoup de fois ...

    Antoine Page nous offre la chance de nous immiscer dans la peau de son frère Angel à travers "Toubib", et de la plus belle des manières.
    Rien n'est joué ici, tout est authentique.

    En suivant Angel pendant 1h53, j'ai revécu le parcours de mes ami(e)s qui sont passé(e)s par ces mêmes épreuves. Pour cela, merci pour ce film de m'avoir permis de saisir ce que signifient vraiment ces longues années d'études médicales.
    Cameradine
    Cameradine

    10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2024
    Vu en séance de pré-visionnage pour les exploitants. Ce film sortira le 28 août 2024 sous le titre de TOUBIB : 12 ANNÉES DANS LA VIE D'UN ÉTUDIANT EN MÉDECINE, et je vous le conseille !
    Il y a pas mal de films sur l’exercice de la médecine ou le milieu hospitalier, mais bien peu sur le cursus de formation des médecins, à part HIPPOCRATE, le film de Thomas Lilti (qu’il a ensuite rebooté en série). Imaginez maintenant un mariage entre HIPPOCRATE et ADOLESCENTES de Sébastien Lifshitz, un documentaire où le réalisateur suivait deux adolescentes pendant cinq ans de leur vie… Ça donne TOUBIB, un documentaire où le réalisateur Antoine Page a fait le pari fou de suivre son propre frère Angel pendant douze ans, de son entrée à la fac de médecine à sa thèse, afin d’en faire un film ! Tous deux ont été persévérants et sont allés au bout de leurs objectifs…
    La proximité entre les deux frères permet au « héros » de ce film d’être totalement lui-même devant la caméra, et le fait d’être filmé pousse le jeune homme à l’introspection, donnant lieu à des confessions d’une franchise et d’une lucidité impressionnantes, qui dévoilent la part intime de l’étudiant.
    Le regard du cinéaste évolue lui aussi au fil du tournage : très effacé dans la première partie, il interagit ensuite avec les patients ou avec Angel.
    Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le film n’est jamais répétitif, et adopte différentes façons de raconter son histoire suivant les époques (beaucoup d’interviews dans la première phase, la moins photogénique, lorsqu’Angel fait essentiellement du bachotage, montage alterné dans le cabinet généraliste…). Et sans faire des folies au niveau mise en scène (l’adaptabilité au moment présent étant le maître mot), on sent une vraie maîtrise du réalisateur, qui fait tout lui-même, prise de vue et de son, montage, supervision musicale (les deux frères sont d’ailleurs cinéphiles et l’on s’amuse à reconnaître des musiques de films comme BARRY LYNDON !).
    Avec des milliers d’heures de rushes, Antoine Page a dû faire des choix au montage, et au final il n’y a pas vraiment de scènes « gores » (juste une en service de chirurgie ophtalmique) : l’essentiel est consacré au cheminement intérieur du personnage et à sa relation avec les patients, dévoilant un garçon attachant, drôle, engagé dans la médecine sociale… un très bel être humain en formation !
    Didier Roland
    Didier Roland

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 octobre 2024
    Un film tragiquement long et ennuyant
    Une série de cut scènes brutes et malheureusement inintéressantes.
    Pour être médecin et avoir fini l’internat depuis 5 ans, ce « documentaire » est très loin de refléter et de détailler un minimum les études. On sort donc du cinéma en se demandant quel était l’intérêt de ce visionnage, hormis être un film souvenir à ressortir lors d’un mariage ?
    De plus à la fin on nous parle de 12e année… non les méd gé ne font pas 12 ans mais 9 années d’étude (sauf s’il compte ses 3 redoublements, mais 10 années à redoubler la 1ere année de fac ne fait pas de nous un Bac +10).
    Le plus probable étant que ce héro qui nous bassine d’un discourt politique sur les déserts médicaux (dixit « il faut voter gauche »), s’écroule quand on sait que ceux qui passent leur thèse bien après la fin de l’internat font des remplacements et très souvent juste quelques jours par semaine. Ils contribuent donc eux même à cette désertification.
    Bref même en dehors de ça le film reste ennuyant et même pour un néophyte de la médecine il n’y a aucune expérience à en tirer.
    L’une des pires séances de mes 10 dernières années
    Delphine Solange
    Delphine Solange

    12 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2024
    Faut-il le redire: Antoine Page est, depuis Chalap, une utopie cévenole, et C'est assez bien d'être fou, un de nos plus grands documentalistes. Une manière de Deparda ou de Vardon, ce sera selon. Ce Toubib pétri d'humanité le prouve une fois encore
    Denis G
    Denis G

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2024
    Un documentaire comme j'aimerai en voir plus sur les grands écrans. Beaucoup d'humanité transpire...merci
    Paul Duvernoy
    Paul Duvernoy

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    Superbe film, la sincérité et l'éthique d'Angel sont retranscrites simplement et magistralement par le réalisateur. Le film redonne foi en l'humanité et en la médecine. On n'a pas fini d'entendre parler de ce film et de ce réalisateur. À voir absolument.
    Pascal F.
    Pascal F.

    27 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    12 années se déroulent entre le début de ce documentaire qui commence par l’entrée en 1ere année de faculté de médecine de Besançon du jeune Angel et l’installation définitive en tant que médecin dans un centre médical de la banlieue de Marseille.
    L’exercice est loin d’être facile car il n’est pas aisé pour un réalisateur, en l’occurrence Antoine Page de savoir garder une bonne distance entre lui st son frère qui est le sujet du film. Cette distance et bien présente même dans les moments les plus intimes et rend ce documentaire attachant.
    Jamais on ne se lasse de voir l’évolution de cet étudiant confronté au système rigide des études médicales sur lequel il reste lucide. Très tôt ces propos concernant le monde médical sont éclairés et il est intéressant de comparer ses analyses de début de formation et celles qu’il aura en tant que jeunes médecins. On peut saluer une constance de ses propos nourris par des convictions humanistes qu’il est bon d’entendre et de voir mises en application.
    On pouvait avoir peur d’une certaine répétitivité liée au rythmes universitaire, il n’en est rien car nous passons des temps en faculté, dans ses lieux d’études, des milieux hospitaliers dans différents services jusqu’au programme ERASMUS qui le fait partir à l’étranger. C’est aussi ses premiers pas en tant que praticien sans oublier une parenthèse tout à fait étonnante dans les alpages suisse.
    Monsieur Page nous offre un film dont la qualité de l’image est bien réelle et dont les illustrations musicales discrètes sont bien choisies.
    C’est le premier film de ce réalisateur que je vois et j’ai hâte d’en découvrir d’autres principalement celui consacré au Cirque Plume sorti en 2021 mais c’est une autre histoire. Si vous avez la chance dans un de vos cinémas, prenez le temps de venir le découvrir.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Angel, 18ans, vient d’obtenir son bac et se lance dans de longues études pour devenir médecin. Son frère Antoine, 31ans, décide de le filmer en suivant son parcours. Un tournage au long cours, puisqu’il durera 12 années, ponctuées d’apprentissage, d’examens, de stages, les premières consultations, …

    Toubib (2024) est un journal de bord passionnant qui nous plonge en plein coeur du cursus d’études médicales de son jeune frère. Sous la forme d’une immersion intime d’un futur médecin, on suit pas à pas les doutes et l’apprentissage de cet étudiant en médecine (et sa discipline de fer pour emmagasiner tout ce qu’il soit apprendre), tout en nous faisant découvrir de l’intérieur le microcosme hospitalier.

    Année après année, on suit Angel dans ses études (le 1er cycle, puis le 2ème et le 3ème, soit une décennie d’apprentissage), alternant avec des examens, des stages dans divers hôpitaux de l’hexagone et ses années en externat (lui permettant de s’essayer à plusieurs spécialités telles que la gynécologie, la pédiatrie, la pneumologie ou encore l’orthopédie). Passé la 10ème année, il endosse (enfin) la blouse blanche de médecin de ville (lors d’un remplacement), avant celle de médecin de campagne (là aussi, pour un remplacement). Ce qui lui permet de découvrir deux univers diamétralement opposés entre le monde rural et urbain.

    Ce qui est intéressant ici, c’est que l’on assiste à l'évolution, non seulement physique mais surtout psychologique de ce jeune médecin en devenir. De ses doutes et questionnements (à ses débuts) à son entrée dans la vie active plus d’une décennie plus tard. Un documentaire qui n’est pas sans rappeler d’autres, sur le même sujet, tels que Premières urgences (2022) et ses jeunes internes ou plus récemment Sauve qui peut (2024) et ses jeux de rôles pour former les thérapeutes de demain.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Pendant douze années, de sa rentrée en première année de médecine à Besançon jusqu’à la soutenance de sa thèse en 2021 à la Timone à Marseille, Antoine Page a filmé son frère cadet.

    On pourrait croire le sujet ultra balisé. Il l’est. L’hôpital en général, la formation des jeunes médecins en particulier ont fait l’objet d’une palanquée de fictions et de documentaires. Il suffit de citer "Hippocrate" ou "Première Année". Le réalisateur Thomas Lilti semble s’être même fait une spécialité de ce sujet au point de l’ériger en nouveau genre cinématographique.

    Pour autant, ce "Toubib" réussit à surprendre et à émouvoir.

    On ne peut d’abord qu’être admiratif devant l’ambition de ce projet au long cours mené sur plus de dix années. On imagine les écueils qu’il a rencontrés, les aléas qu’il a subis. Combien de fois le réalisateur ou son frère ont-ils failli y renoncer avant de finalement le mener à bien et lui conserver, grâce à un montage intelligent, son unité ?

    "Toubib" nous parle de médecine. Il interroge la formation des futurs médecins, obligés, durant la première année, à un bourrage de crâne qui sollicite moins leur intelligence que leur mémoire et leur endurance. À rebours des valeurs portées par la profession, la sélection ne retient pas les plus humains ni les plus altruistes, mais les plus endurants et les plus déterminés. "Toubib" interroge aussi le sens du soin, l’attention portée à l’autre, à sa souffrance, l’écoute nécessaire… Comme en a la révélation le jeune étudiant « la médecine, c’est très simple : ce sont quelques connaissances et beaucoup d’observation ».
    Le propos est politique. Soigner les corps ne sert à rien dans une société malade. « Voter à gauche est le meilleur service à rendre à la santé publique » nous dit-il en riant lors d’un remplacement dans le désert médical des monts des Cévennes.

    Mais "Toubib" est aussi un Bildungsroman. C’est la formation, de dix-huit à trente ans, d’un homme qu’on voit murir sous nos yeux en moins de deux heures. Toubib est servi par son héros : Angel , non content d’être très intelligent et diablement séduisant, est profondément sympathique. Le documentaire nous apprend qu’il a perdu son père dans son enfance et qu’il marche sur ses traces en devenant, comme lui, médecin généraliste. Mais sa vocation n’est pas purement le produit de l’hérédité. Elle s’affine avec l’expérience. Sous nos yeux, Angel devient médecin social, façon Bardamu, dans les quartiers nord de Marseille.

    Cette évolution est d’autant plus émouvante qu’elle a été filmée par son propre frère. On s’imagine ce qui s’est noué entre eux pendant le tournage, le lien fraternel qui a utilisé ce prétexte pour se prolonger et peut-être se renforcer après la fin de l’enfance. La pudeur avec laquelle il est suggéré ne le rend que plus touchant.
    nicojamain
    nicojamain

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2024
    Le procédé qui consiste à filmer le temps (long) qui passe fonctionne à merveille. Mais ici le réalisateur y ajoute, grâce à son sujet, un propos sensible, intelligent, politique et parfois drôle sur les conditions d’exercice de la médecine. Bref à voir !!
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Toubib, un documentaire d’Antoine Page

    Un docu touchant et profond : Antoine filme son frère Angel pendant 12 ans, de sa première année de médecine à la douzième, sur une bande-son de leurs vies entremêlées alliant musique et cinéma. Angel évoluer tout en conservant une apparence juvénile. Proche de celle qu’il affiche à ses 11 ans, lorsque leur père, médecin-généraliste, meurt, comme si ce stade était indépassable.

    Les premières années, c’est un apprentissage par-cœur : ni sens ni réflexion. Des connaissances emmagasinées. Des plages horaires de travail strictes : 8h-midi, 13h-19h, 20h-minuit. Ça laisse peu de place pour les loisirs, les amis, la famille. L’objectif est le concours : Angel termine 5ème. Viennent les années à l’hôpital. Angel choisit le dispositif Erasmus. Première expérience hors de la famille, en coloc, entre cafards et étudiants. Angel goûte le célibat et apprécie la routine qu’il se construit. Il a trouvé sa place et comment l’investir. Retour en France où il acquiert son indépendance et loue son premier appart. C’est le temps de l’Internat et des stages. Il sillonne la France au gré des saisons. À l’hôpital, le temps est plus administratif : la rentabilité s’impose au détriment des valeurs incarnées par le serment d’Hippocrate. Dans les villages, une médecine de proximité renforce sa conviction d’avoir « fait médecine », surtout lorsqu’il est question de favoriser les conditions de départ de ceux résolus à mourir chez eux, auprès des leurs. "Merveilleux" : Angel est fier d'y avoir contribué.

    Au départ il ne sait pas très bien pourquoi il entame ce cursus, tout en étant convaincu qu’il dépassera le découragement, le doute, la bureaucratie. Ce n’est pas l’humain qui l’intéresse dit-il. Il raisonne en termes de perspectives : quel est l’enjeu de la médecine dans nos sociétés occidentales ?

    Peu à peu, l’humain prend toute la place. Angel sera généraliste et conscientise l’absence du père et sa profession. Vivre sans père, c’est se forger une carapace et tracer. La médecine, paradoxalement l’invite à ralentir et à faire preuve d'humanité. En France, les hôpitaux des villes sont équipés à la pointe de la technologie : d’un point de vue technique, les équipes peuvent tout réaliser. À tel point, qu’ils ignorent l’humain, au profit de la perf’. Ailleurs en Europe, plus à l’Est, il a vécu l’inverse : l’économie de moyens qui rend les médecins plus soucieux des diagnostics, afin de soigner au plus juste. Ils n’ont pas le droit à l’erreur. Ailleurs, la santé est un privilège. Pour nous, elle est tout acquise, on n'y réfléchit plus.

    À mesure que sa pensée se politise, Angel décide de prendre du recul : une année sabbatique pendant laquelle il devient berger, allant jusqu’à accoucher une jument. À ce stade, il a pointé dans tous les services : obstétrique, gynécologie, traumatologie…

    En 2013, il fait part d'une approche visionnaire de la médecine : il s’imagine en médecin itinérant, s’investissant à fond en rase-campagne où les services publics et petits commerces ont déserté, quelques mois, avant d’exercer dans d’autres contextes moins chronophages et sans doute, moins relationnels. Angel en est convaincu : le médecin de famille est un personnage d’un autre temps. L'heure est à la flexibilité. Au médecin de s’immerger au plus près des patients, selon un traitement équitable pour tous, sur tout le territoire.

    "La médecine, c’est simple" conclut-il : "Une part de connaissances techniques, et de l’observation". Un sens qu’il apprend à développer dans une structure associative installée dans les quartiers Nord de Marseille, fonctionnant avec une équipe pluridisciplinaire (infirmiers, médecins, chirurgiens, traducteurs). Un centre de soins communautaire où tout est mutualisé, dans une grande maison au pied des cités, et réparti avec équité jusqu’aux salaires entre les femmes et les hommes. On n’est plus dans l’esprit de compétition : le caducée se détend. Ces douze années prennent d’un seul coup tout leur sens : Angel est utile, administrant une médecine concrète et sans contrainte.

    Un film qui m’a fait réfléchir en tant que patiente, après avoir emménagé dans une ville où je n’ai pas trouvé de médecin disponible depuis un an. Plus aucun généraliste n’accueille de nouveaux patients, dans la ville et dans les communes avoisinantes. Un jeune médecin expérimenté, réserviste de défense et de sécurité intérieure (médecine d’urgence, du sport, générale, thérapeutique, télémédecine) a eu l’idée géniale de mettre son expertise au service de ceux désormais éloignés des soins. Dans un Algeco, il reçoit sur rendez-vous le soir de 20h à minuit, les week-ends et jours fériés, après (en plus de) son propre job. On réserve son créneau sur le net en fonction des disponibilités proposées au jour le jour, et de la problématique (une cinquantaine de motifs identifiés, brassant tous les cas ou presque, d’une médecine généraliste). Efficace, simple et convivial.

    En matière de système de santé en état limite, je laisse le mot de la fin à Angel Page : "L’urgence, est une politique de gauche". "Comme la culture", renchérit son frère réalisateur qui a autofinancé son film à travers La Maison du Directeur.
    Michele
    Michele

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    1h53 d’ennui abyssal ! Film réalisé avec les moyens du bord et on le sent …Touchant par moment mais insupportable dans ses jugements à l’emporte-pièce à propos de la santé.
    Taem Maet
    Taem Maet

    63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    modeste, authentique, frais, filmé avec beaucoup de simplicité et d'émotions, de réflexion sur le métier de médecin généraliste
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top