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Alexandre
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5,0
Publiée le 20 janvier 2022
Film magnifique, touchant et entraînant ! La musique est superbe, les images tout autant. Alex nous plonge dans la recherche de ses origines à travers le passé de sa mère à Beyrouth dans les années 80. Tout y est !
Un film bouleversant et un travail cinématographique incroyable. Le film retrace à travers les générations le Liban des années 80, avec des actrices d'une justesse magnifique, dont Paloma Vauthier et Manal Issa. C'est un film important aujourd'hui, que je recommande à voir absolument.
suite au JT d'Arte, je suis allée voir ce film hier. Belle découverte, je ne connaissais pas le travail de ces réalisateurs entre film et travail plastique. Peut être quelques faiblesses d'écriture et quelques longueurs au milieu du film, mais on en ressort émus sur le regard que portent ces 4 femmes (3 générations) sur les secrets de famille ... Les deux actrices, Manal Issa et Paloma Vauthier (confondantes de ressemblance) sauvent le film de ces petites faiblesses et valent qu'on se déplace en salles
J'ai découvert ce film et je n'en suis pas déçue ! j'y est apprécié la dimension archiviste, la photographie et le jeu des comédiennes et plus particulièrement la présence remarquable de la jeune Alex jouée par Paloma Vauthier tout en subtilité. Ça donne envie de découvrir le Liban
J'ai adoré l'intrigue, la mise en scène, l'histoire... Très original et émouvant, ce voyage dans le temps et dans les aller-retour entre pays d'origine et pays d'exil...
Poétique et boulversant. Il parle à tout un chacun! Témoignage d’une mémoire collective. Émouvant sur tous les registres. À ravivé des souvenirs d’enfance bien enfouis. La musique nous plonge dans un espace où le temps est suspendu. J’ai adoré!
Émouvant! La transmission, l’exil, une plongée dans la jeunesse des années 80 dans un Beyrouth qui renaît toujours … Un film nécessaire et juste, un magnifique acte de résistance et une ode à la vie! Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige signent l’une de leurs plus belles œuvres!
Un magnifique film rock sur la vie et l’amour durant la guerre libanaise (et ses trauma)s. Loin du pathos habituel, c’est une histoire très touchante de trois générations (grand-mère, mère et fille). Pour les amoureux des archives photo, ce film est une réussite dans sa capacité à magnifiquement intégrer les photos et la musique 80s dans la narration. A voir ! Absolument !
Avec Memory Box, se confirme la supériorité dramatique des créateurs libanais sur les occidentaux : la tragédie d'une guerre civile et d'un effondrement sans fin de leur patrie les oblige à sans cesse s'interroger sur la remémoration, la transmission et l'oubli. Cette toile de fond leur donne leur sens à des états d'âme plus que légitimes.
Joana Hadjithomas et Khalil Joreige réunissent trois générations de femmes dans une histoire particulièrement émouvante et intense qu'ils magnifient par une mise en images inspirée par leur travail de photographe et de plasticien qui leur a valu, entre autres, d'être lauréats du prix Marcel Duchamp il y a quelques années.
Beaucoup d'émotions parcourent Memory Box, construit à partir de deux temporalités : en 2019 à Montréal et plus de trente ans plus tôt, à Beyrouth, en pleine guerre. Des regards de filles et de mères, avec une transmission difficile car synonyme de cicatrices liées à des souvenirs enfouis mais douloureux comme un membre amputé. Un peu victime de sa densité émotionnelle et de sa profusion d'images, le film est cependant une œuvre plus qu'estimable, d'autant qu'elle touche à l'intime de ses deux réalisateurs, aidés par la fiction pour transfigurer la mémoire. Dans ce va et vient presque permanent entre le présent et le passé, avec son héroïne adolescente puis mère, Memory Box apparait parfois surchargé et peut-être pesant dans un mélange de sentiments où la fougue et l'insouciance de la jeunesse butent sur la dure réalité de combats aveugles et vains, soit en somme le dramatique destin du Liban depuis son indépendance, y compris après le tournage. Les inventions visuelles du film et son interprétation, principalement féminine, hyper sensible, compensent largement le trop plein ressenti parfois. Sans oublier l'essentiel, la sincérité d'une œuvre qui, au même titre que Liban 1982, sorti il y a quelques mois, rappelle le double visage de ce pays attachant : ses drames en cascade et l'appétit de vie et de jouissance de son peuple jamais abattu.
J’aime ce genre de film qui pour parler de l’Histoire (ici le Liban des années 1980 et la guerre civile) s’appuie sur un récit très personnel dans lequel s’imbriquent des événements constitutifs de cette histoire. L’argument de la boîte à mémoire revenue des ruines de Beyrouth est habilement présenté par les cinéastes autour d’une mère et de sa fille qui en fuyant la guerre se sont réfugiées avec la grand-mère au Québec. Cette dernière prévient que revenir sur le passé n’est pas bon. La mère a d’ailleurs toujours évacué le sujet. L’envoi du colis depuis Beyrouth va permettre de passer outre. Sa fille la découvre dans son adolescence tumultueuse et passionnée que révèle la correspondance entretenue avec sa meilleure amie exilée à Paris. La mise en scène est habile. Elle fonctionne par strates, entre les années 80 et aujourd’hui, dans le souvenir d’une famille aux multiples ramifications. L’image, liée à l'écriture tout aussi elliptique façonne le cheminement des deux femmes dans une étreinte finale, complice et salvatrice. De beaux personnages pour Rim Turki et Paloma Vauthier qui les assument bien. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Ce film est terriblement émouvant, pudique, joyeux en même temps puisqu’il retrace les rêves d’une jeunesse en temps de guerre. Il parle aussi de transmission, de filiation avec une esthétique originale. Et la bande son est dingue!
C’est une réalisation du duo de cinéaste libanais Khalil Joreige et Joana Hadjithomas. Ils se sont inspirés du vécu de cette dernière pour le scénario écrit avec Gaëlle Macé. Memory Box a été dans la sélection des Berlinale 2021.
L'histoire vécue va être intense par le contexte de cette boîte à mémoire, la guerre du Liban de 1982 à 1988. À travers ces cahiers, lettres et cassettes, Alex va découvrir sa mère. Celle-ci ne lui parle jamais de son passé, et les découvertes sont donc nombreuses. Cette boîte va tout changer dans la vision des choses d'Alex. Il est prenant de voir sa prise de conscience. Elle va être comme bloquée entre le passé et le présent.
Ce concept, de relire et réécouter le passé, est génial. On revit totalement les années 80 au Liban. L’avancée se fait progressivement. Nous allons passer d’une vie “normale” à l’agitation du conflit. L’immersion est totale. Il faut dire que le style est incroyable. C’est un plaisir tant visuel qu'auditif de vivre cela. Entre les vieilles photos, les bandes audios de l’époque, les reconstitutions ou encore les passages plus en dessins, l’atmosphère créée est géniale. Difficile de ne pas être pris aux tripes par cette expérience. C’est la guerre vue autrement, mais tout aussi poignant dans le récit. Au passage, la bande originale est un délice.
La jeune Manal Issa nous livre une belle performance. Il y a une certaine justesse dans son jeu. Tout comme celui de sa version adulte, la mère d'Alex, jouée par Rim Turki. Par contre, le feeling passe moins avec Paloma Vauthier qui en fait un peu trop. Pourtant, son personnage est le plus riche de tous avec cette jeune adolescente en quête de racine.
En matière d’expérience de visionnage, ce film est un coup de cœur. Le problème est tout ce qu’il y a autour. Autant, l’idée de boîte à mémoire est géniale, par contre l’histoire “présente” qui l’entoure l’est beaucoup moins. On note quelques incohérences dans le scénario. Cela va ternir un peu l'intensité émotionnelle que les souvenirs peuvent créer. C’est un peu à l’image du final lunaire. Malgré la situation libanaise actuelle, les réalisateurs voulaient terminer sur une note positive. Résultat, on a l’impression que c’est beaucoup trop forcer comme baisser de rideau. Pour autant, malgré ces petits accrochages, Memory Box est un film à voir.