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Zapbook6
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4,0
Publiée le 21 janvier 2022
A peine sortie de la séance, j'ai envie de partager mon émotion concernant ce film important sur la transmission. 3 générations d'actrices, de personnages attachants réactive le passé d'un Liban douloureux. Au-delà du contexte géopolitique, la question de l'exil est au centre du scénario. Mention pour le personnage moderne d'Alex, qui représente les ados d'aujourd'hui, communiquant sur les réseaux sociaux. Alex force à reconnecter avec le passé de sa mère, et ce, de façon positive...je n'en dis pas plus. A voir !
Depuis que je suis allée voir ce magnifique film, je ne fais que le recommander autour de moi... et on peut dire que l'enthousiasme est partagé ! Que ce soit la qualité esthétique de l'image, la touchante histoire ou bien le récit historique, tout vous emporte vers une symbiose émotionnelle ! Bravo à Manal Issa, Paloma Vauthier et Rim Turki pour leur performance extrêmement juste et touchante, on a hâte de les revoir au cinema !
Film à voir et revoir , touchant de sincérité , étonnant sur le plan esthétique. Une vision sans concession d’un si joli pays , si meurtri par l’histoire. Bravo et merci
Memory Box un film a ne pas rater qui parle de transmission, d'espoir, et de résilience. La guerre de 1982-88 au Liban à travers le prisme d'une boite qui arrive du Liban au Canada et qui va reconnecter une mère avec sa fille, ses émotions et son passé. À ne pas rater!
Je connaissais Joana HADJITHOMAS et Khalil JOREIGE par leur exposition en 2016 au Jeu de Paume '' Seule la lumière '' où déjà, elle et lui avaient traduit Beyrouth avec émotion par leurs œuvres photographiques et vidéos.
Ce film m'a bouleversé, tant par son sujet, son approche de la guerre civile dans les années 80, que sur le rapport mère-fille en chaque génération. Sans parler de la mort du père... Si l'amour est le moteur de ce film, les femmes en sont les porte-voix. Et la mise en scène, le choix des images et de la musique, les magnifient. Les actrices , et particulièrement Rim TURKI, m'ont ému par leur jeu, et la scène finale de retrouvailles - dès la messe - est très forte : ces femmes, quels que soient leur âge et leur parcours, sont radieuses et complexes, comme Beyrouth ensoleillée. Pas besoin d'être libanais(e) pour aimer ce film, pour trembler pour les protagonistes et s'identifier à elles.
Plongée au cœur d’une famille libanaise, de ses souvenirs, voyage émouvant dans le Beyrouth des années 80. Formidable film porté par un trio d’actrices talentueuses. On ne voit pas le temps passer. Le travail sur l’image, la (les!) photographie(s), la bande son, tout est particulièrement soigné. À voir!
Une histoire touchante d’amitié et de transmission au coeur de la guerre civile du Liban dans les années 80. J’ai été touchée par une véritable similitude entre le journal tenu par cette adolescente à Beyrouth, ses questionnements, ses coups de coeur et ma jeunesse française sauf que elle, elle était sous les bombes et moi bien au chaud dans ma banlieue… en bonus quel plaisir d'avoir en toile de fond ces tubes des années 80 qui résonnent avec une époque fébrile.
Le Liban Beyrouth trois générations de femmes ... Une belle surprise en ce début d'année portée par des actrices sublimes ...Paloma Vauthier une actrice qu'on a envie de revoir . A ne pas rater .
Nous sommes face à un film qui bascule entre deux réalités temporelles : celle d’Alex au Canada en 2022 et celle de sa mère, Maïa, au Liban dans les années 80. On voit donc l’histoire évoluer au fil des lectures des carnets de Maïa, à travers une mise en abime des souvenirs/découvertes selon les points de vue des deux jeunes femmes, qui comme le découvre Alex, ont plus de points communs qu’elle ne l’imaginait. La lecture des carnets permet également de montrer le Liban sous deux angles opposés durant cette période de conflits avec d’un côté l’atmosphère pesante, stressante et morose du temps de la guerre, des explosions et des attentats, et de l’autre l’envie de liberté, d’expression et d’expérience de la jeunesse illustrée par Maïa. Ce film nous présente ainsi un rapprochement mère/fille émouvant, au dur coût d’un pardon avec le passé.
Le film est construit au travers des carnets nous offrant un montage dynamique et assez atypique. Les photographies prises par la mère au Liban sont assemblées pour créer un microfilm à la manière d’un phénakistiscope. D’autres sont travaillées pour donner plus d’impact à ce qui est raconté. On retrouve par exemple un plan de Maïa regardant le ciel dans une voiture. À chaque bombardement l’image vient se consumer afin de créer un ciel jaunâtre aux couleurs insipides et morbides de la guerre. Cependant, tous ces plans ne seraient pas si impactant si la bande son n’avait pas été aussi remarquable. On y trouve un mix de musiques entrainantes des années 80 qui viennent adoucir et entrainer une sorte de mélancolie face aux horreurs dépeintes, créant ainsi un contraste d’autant plus percutant. Enfin, un monde sépare ce que l’on voit et ce que l’on entend, la complexité de la vie et l’envie de s’amuser, Maïa en 1980 et Maïa en 2022.
Memory box est un film poétique et puissant qui retrace scrupuleusement l’histoire d’une jeunesse où l’on suit Maïa qui tente de se développer dans un contexte de guerre civile . Le film se construit autour d’une fille , Alex, cherchant à connaître et comprendre ses origines ainsi que l’histoire de sa famille . A voir en salle pour sa très bonne mise en scène tout comme la bande originale ainsi que pour les performances des actrices Paloma Vauthier et Manal Issa qui crèvent l’écran .
Memory Box est émouvant et d'une densité rare. C'est un film sur la communication: entre deux époques, entre des générations au sein d'une famille, entre des amis séparés par de simples vacances... ou par la guerre. Le film nous plonge dans le Liban des années 80 à travers d'innovants procédés techniques qui affichent une véritable continuité dans le travail d'artiste de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige. En ce sens, un des thèmes de ce film est également la communication entre différentes formes de supports artistiques, modelés par leur époques. Finalement, le film se termine sur une note d'espoir, dans un Liban qui n'existe plus aujourd'hui, mais qui pourrait être compris comme le fragment d'un futur possible. À ne pas rater.
j'ai passé un très bon moment de cinéma, émouvant grâce au jeu sensible des actrices ! ce film raconte une histoire singulière d'une famille libanaise mais aussi de tout un peuple ou des familles de tous les pays en guerre .. Il montre la force de vie de la jeunesse, et l'importance de partager son histoire, la raconter et la partager pour ne pas la perdre et pouvoir se projeter plus sereinement dans la vie qui court....pour soi et ses proches..
J'allais forcément voir ce film avec beaucoup d'attentes compte-tenu des critiques très élogieuses des professionnels à l'issue des projections à Cannes. J'ai été également ébloui par Paloma Vauthier qui m'a tiré quelques larmes. Un film sur le deuil, la reconstruction, avec une mise en scène sublime. Les images du film restent en tête plusieurs jours après la projection. A voir!