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traversay1
3 677 abonnés
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3,5
Publiée le 19 janvier 2022
Beaucoup d'émotions parcourent Memory Box, construit à partir de deux temporalités : en 2019 à Montréal et plus de trente ans plus tôt, à Beyrouth, en pleine guerre. Des regards de filles et de mères, avec une transmission difficile car synonyme de cicatrices liées à des souvenirs enfouis mais douloureux comme un membre amputé. Un peu victime de sa densité émotionnelle et de sa profusion d'images, le film est cependant une œuvre plus qu'estimable, d'autant qu'elle touche à l'intime de ses deux réalisateurs, aidés par la fiction pour transfigurer la mémoire. Dans ce va et vient presque permanent entre le présent et le passé, avec son héroïne adolescente puis mère, Memory Box apparait parfois surchargé et peut-être pesant dans un mélange de sentiments où la fougue et l'insouciance de la jeunesse butent sur la dure réalité de combats aveugles et vains, soit en somme le dramatique destin du Liban depuis son indépendance, y compris après le tournage. Les inventions visuelles du film et son interprétation, principalement féminine, hyper sensible, compensent largement le trop plein ressenti parfois. Sans oublier l'essentiel, la sincérité d'une œuvre qui, au même titre que Liban 1982, sorti il y a quelques mois, rappelle le double visage de ce pays attachant : ses drames en cascade et l'appétit de vie et de jouissance de son peuple jamais abattu.
Une ado québécoise dénoue les fils enfouis du passé de sa mère dans le Liban en guerre des années 80. Un récit de transmission touchant par moment mais trop artificiel, pas aidé par une interprétation inégale. 2,75
L'Histoire par les histoires de vie, portrait intimiste d'un exil contraint, entre flous souvenirs et espérance de changements pour une paix durable. L'écriture est douce, tombe parfois dans le mélo, mais la photographie des lieux suffit à sublimée le récit.
Dommage que ce film ne soit pas un documentaire il aurait gagné .... Car il n'y a pas de scénario ...... montrer des photos personnelles comme les interminables soirées diapos des années 80.......Soporifique!!!! .....Même s'il y a une recherche pour faire des effets visuels cela ne suffit pas pour nous embarquer dans l'histoire.....Problème de montage....... des coupes aurait pu dynamiser un peu ce film, voir un moyen métrage aurait été parfait!!!!Les longueurs dans certains plans n'apportent aucune émotion.....
J’aime ce genre de film qui pour parler de l’Histoire (ici le Liban des années 1980 et la guerre civile) s’appuie sur un récit très personnel dans lequel s’imbriquent des événements constitutifs de cette histoire. L’argument de la boîte à mémoire revenue des ruines de Beyrouth est habilement présenté par les cinéastes autour d’une mère et de sa fille qui en fuyant la guerre se sont réfugiées avec la grand-mère au Québec. Cette dernière prévient que revenir sur le passé n’est pas bon. La mère a d’ailleurs toujours évacué le sujet. L’envoi du colis depuis Beyrouth va permettre de passer outre. Sa fille la découvre dans son adolescence tumultueuse et passionnée que révèle la correspondance entretenue avec sa meilleure amie exilée à Paris. La mise en scène est habile. Elle fonctionne par strates, entre les années 80 et aujourd’hui, dans le souvenir d’une famille aux multiples ramifications. L’image, liée à l'écriture tout aussi elliptique façonne le cheminement des deux femmes dans une étreinte finale, complice et salvatrice. De beaux personnages pour Rim Turki et Paloma Vauthier qui les assument bien. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un film sans âme qui enfile des scènes d'une banalité confondante sur un sujet pourtant intéressant. Le scénario est beaucoup trop fragmenté pour espérer développer ses idées, et est porté par casting à son image : fade.
Ce film retrace le passé d'une mère pendant les années de Guerre à Beyrouth. En effet, exilée au Canada, elle va recevoir un colis où la vie privée de celle-ci va être "examinée" par sa fille qui va aller de surprise en surprise. Entre cassettes audios et photos, "Memory Box" retrace en longueur l'amitié de deux femmes vue par une ado. C'est assez répétitif, voire redondant, mais cette oeuvre ressemble à un devoir de mémoire où la femme est au centre du récit. Un film en forme d'hommage, qui s'enlise dans un trop plein de sentiments maladroitement filmés, mais avec un dénouement bien vu. Tout juste passable.
Très joli film aux effets visuels soignés et au récit passionnant. On aimerait parfois avoir plus de contexte mais de cette manière le scénario semble des plus universels. Le jeu d'acteur.trice.s est inégal et la dernière scène maladroite mais l'ensemble reste convainquant.
Très belle plongée dans les souvenirs d’un Liban en guerre. Une fille explore les carnets intimes de sa maman et la découvre à travers eux. C’est touchant.
Memory Box est une oeuvre forte et touchante sur la transmission intergénérationnelle, la mémoire et les aspirations d'une jeunesse libanaise exposée à la violence de la guerre. Elle est également le fruit d'un travail photographique et visuel original, que la bande son ne fait que sublimer. Un film merveilleux, doux, nostalgique et sincère.
Quel film! Quelle émotion! Cette fureur de vivre dans ce chaos qu'est la guerre du Liban dans les années 80 et quelle leçon d'amour entre amitié et 3 générations de femmes qui n'ont pas le même langage et qui découvrent celui du coeur. Magnifique film, à voir absolument.
A peine sortie de la séance, j'ai envie de partager mon émotion concernant ce film important sur la transmission. 3 générations d'actrices, de personnages attachants réactive le passé d'un Liban douloureux. Au-delà du contexte géopolitique, la question de l'exil est au centre du scénario. Mention pour le personnage moderne d'Alex, qui représente les ados d'aujourd'hui, communiquant sur les réseaux sociaux. Alex force à reconnecter avec le passé de sa mère, et ce, de façon positive...je n'en dis pas plus. A voir !
Des actrices émouvantes et justes, incarnent 3 générations de femmes d’une même famille prise dans la tourmente de la guerre du Liban et les répercussions de ces événements dans leur vie d’aujourd’hui, au Canada où elles ont émigré. Au début, on est un peu surpris par la richesse et la complexité de la forme, mais très vite on apprécie son originalité extrêmement plaisante et son accord avec le récit, lui-même riche et complexe. En effet, sans nous perdre et en nous nous passionnant de plus en plus à mesure qu’il avance, il mêle destin individuel et destin collectif, d’une part, passé et présent, d’autre part. Le principal mérite du film reste, d’ailleurs, qu’en restituant avec une vérité remarquable le Liban de la fin des années 70, il nous parle, en fait, du monde aujourd’hui.
Ce film est terriblement émouvant, pudique, joyeux en même temps puisqu’il retrace les rêves d’une jeunesse en temps de guerre. Il parle aussi de transmission, de filiation avec une esthétique originale. Et la bande son est dingue!