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S’inspirant de sa propre histoire personnelle, la réalisatrice danoise Malou Leth Reymann met en scène un drame familial sensible mais pas super touchant ni captivant, qui aborde avec tolérance, le sujet sensible des transgenre en adoptant le point de vue des enfants.
Un tres beau film, bien tourne et avec un jeu des acteurs tout en nuance et sensibilite.
J'ai aime la subtilite du film, les reaction vraies et l'atmosphere pesante, de jugement, d'incomprehension, de peines causees des deux cotes (Agnete qui fait sa transision et ses deux filles).
Le film est axe sur la transition de Agnete, mais vu principalement par le regard de ses deux filles. C'est un theme interessant qui permet de reflechir non pas uniquement sur la difficulte de transision et de faire un coming out trans, mais aussi sur comment cela impacte les familles. Cette petite fille Emma est en contradiction car elle ne comprend pas, et elle a peur de perdre 'son pere'. L'emotion est forte, et passe par le regard et des non-dit.
Tres beau film, tres vrai. Je le recommande.
J'ai aime la subtilite du film, les reaction vraies et l'atmosphere pesante, de jugement, d'incomprehension, de peines causees des deux cotes (Agnete qui fait sa transision et ses deux filles).
Le film est axe sur la transition de Agnete, mais vu principalement par le regard de ses deux filles. C'est un theme interessant qui permet de reflechir non pas uniquement sur la difficulte de transision et de faire un coming out trans, mais aussi sur comment cela impacte les familles. Cette petite fille Emma est en contradiction car elle ne comprend pas, et elle a peur de perdre 'son pere'. L'emotion est forte, et passe par le regard et des non-dit.
Tres beau film, tres vrai. Je le recommande.
weihnachtsmann
Une famille ordinaire. Peut-être qu'en France on peut traduire par un titre français. C'est insupportable.
Le film est vraiment émouvant car il prend davantage le parti des enfants. Donc de la réaction des jeunes sur cette transformation radicale. On voit comment le père préserve avant tout des filles en étant patient et compréhensif alors que c'est lui qui attend cela des autres. Au final de sa souffrance, on n'entend pas parler mais il faut voir le beau sourire de la petite à la fin du film pour comprendre que le pari est gagné.
Le film est vraiment émouvant car il prend davantage le parti des enfants. Donc de la réaction des jeunes sur cette transformation radicale. On voit comment le père préserve avant tout des filles en étant patient et compréhensif alors que c'est lui qui attend cela des autres. Au final de sa souffrance, on n'entend pas parler mais il faut voir le beau sourire de la petite à la fin du film pour comprendre que le pari est gagné.
La réalisatrice Malou Leth Reymann s'inspire de sa propre histoire pour nous raconter le changement de sexe du père de famille et ce que cela va provoquer comme perturbations dans cette "Perfect family". Ce premier long-métrage s'attarde en grande partie sur Emma, 9 ans, passionnée de football, qui va subir de plein fouet ce bouleversement au contraire de sa soeur aînée. Si le film est assez sage et accessible à tous, il permet de faire briller Thomas puis Agnete, mais surtout la jeune Kaya Toft Loholt, brillante dans son rôle d'enfant en plein questionnement. Une oeuvre sobre et efficace.
🎬 RENGER 📼
Premier long-métrage pour la danoise Malou Leth Reymann, qui s'inspire de sa propre histoire personnelle pour mettre en scène ce drame familial.
A Perfect Family (2020) narre l'histoire d'un père de famille qui décide de devenir une femme. Bien évidemment, ce changement ne sera pas sans conséquence, aussi bien pour sa femme que pour ses filles (adolescentes). Le couple décide de se séparer au moment même où le mari entame sa transition.
Malou Leth Reymann a fait le choix de survoler la question de la transidentité, afin de mieux se focaliser sur la relation entre la cadette et le père de famille. Emma, pré-adolescente fragile (par rapport à sa grande sœur), aura bien du mal à trouver sa place et à s'épanouir, face à ce changement brutal dans sa vie.
C'est par le bien d'ellipses que l'on suit le changement progressif au sein de la famille. Entre la séparation du couple, le déménagement du père et Emma qui semble avoir de plus en plus de mal à accepter cette "nouvelle" mère (qui ne remplacera jamais sa mère biologique).
A Perfect Family (2020) est une œuvre qui transpire le vécu, on sent réellement ce qu'a pu vivre la réalisatrice au même âge que l'héroïne. Son personnage y est réellement émouvant, face à ce père qui tente de se réinventer une nouvelle vie, tout en maintenant de bonnes relations avec sa famille (aussi bien avec son ex-épouse qu'avec ses filles).
Ce drame ultra-réaliste est à la fois touchant et criant de vérité. Alternant avec de nombreux flashbacks (filmés au caméscope), le processus renvoi un aspect encore plus réel à cette tendre histoire.
La réalisatrice aura su s'entourer de brillants acteurs, à commencer par la bouleversante Kaya Toft Loholt et l'excellent Mikkel Boe Følsgaard (qui interprète avec une vraie justesse ce père de famille transgenre). La réalisatrice ayant préféré ne pas prendre un acteur trans pour l'interpréter, sa performance est d'autant plus remarquable.
C'est à la fois poignant & touchant, un film qui prône la tolérance et qui ne vous laissera pas de marbre.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
A Perfect Family (2020) narre l'histoire d'un père de famille qui décide de devenir une femme. Bien évidemment, ce changement ne sera pas sans conséquence, aussi bien pour sa femme que pour ses filles (adolescentes). Le couple décide de se séparer au moment même où le mari entame sa transition.
Malou Leth Reymann a fait le choix de survoler la question de la transidentité, afin de mieux se focaliser sur la relation entre la cadette et le père de famille. Emma, pré-adolescente fragile (par rapport à sa grande sœur), aura bien du mal à trouver sa place et à s'épanouir, face à ce changement brutal dans sa vie.
C'est par le bien d'ellipses que l'on suit le changement progressif au sein de la famille. Entre la séparation du couple, le déménagement du père et Emma qui semble avoir de plus en plus de mal à accepter cette "nouvelle" mère (qui ne remplacera jamais sa mère biologique).
A Perfect Family (2020) est une œuvre qui transpire le vécu, on sent réellement ce qu'a pu vivre la réalisatrice au même âge que l'héroïne. Son personnage y est réellement émouvant, face à ce père qui tente de se réinventer une nouvelle vie, tout en maintenant de bonnes relations avec sa famille (aussi bien avec son ex-épouse qu'avec ses filles).
Ce drame ultra-réaliste est à la fois touchant et criant de vérité. Alternant avec de nombreux flashbacks (filmés au caméscope), le processus renvoi un aspect encore plus réel à cette tendre histoire.
La réalisatrice aura su s'entourer de brillants acteurs, à commencer par la bouleversante Kaya Toft Loholt et l'excellent Mikkel Boe Følsgaard (qui interprète avec une vraie justesse ce père de famille transgenre). La réalisatrice ayant préféré ne pas prendre un acteur trans pour l'interpréter, sa performance est d'autant plus remarquable.
C'est à la fois poignant & touchant, un film qui prône la tolérance et qui ne vous laissera pas de marbre.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Yves G.
Thomas, Helle, leurs deux filles, Caroline, quatorze ans et Emma, douze ans, forment une famille en apparence parfaite. Mais ce bonheur va éclater sous l'effet d'une double révélation : Thomas va changer de sexe et Helle demande le divorce. Pour les deux filles, et surtout pour Emma la cadette, le choc est brutal.
Depuis quelques années on voit se multiplier les films ou les documentaires sur le transgenrisme : Une femme fantastique, "Finding Phong", "Coby", "Il ou Elle", "Girl", "Bixa Travesty", "Lola vers la mer", "Indianara", etc. J'en rends compte systématiquement avec un intérêt suspect : aurais-je envisagé des mesures radicales pour enfin décrocher les postes auxquels une politique de recrutement strictement paritaire dans la haute fonction publique me complique l'accès ?
Ces films et ces documentaires se focalisent sur leur héro.ïne et suivent le processus, physiquement et physiologiquement douloureux, de sa réassignation sexuelle. "A Perfect Family" change la focale en s'intéressant moins au héros, Thomas rebaptisé Agnete, qu'à sa famille et plus particulièrement à sa fille cadette.
Ce qui intéresse la réalisatrice Malou Reymann qui, dit-elle, a vécu la même expérience, ce sont les conséquences du changement de sexe du père sur l'équilibre familial. On voit la jeune Emma, remarquablement interprétée par Kaya Toft Loholt, traverser toute une palette de sentiments : l'incompréhension face à une décision aussi radicale que rien ne laissait augurer, la colère devant ce qu'elle assimile à une trahison, la honte quand elle doit subir les sarcasmes sexistes dont Thomas/Agnete est inévitablement l'objet, et enfin bien sûr, car le film se clôt évidemment par un happy end, l'empathie.
Un danger guettait un tel film que laissait redouter son titre (traduction écourtée de "A Perfectly Normal Family" qui ne porte pas tout à fait le même message) : nous présenter une "famille parfaite" où la "différence" du père était admise avec bienveillance. Le film y verse souvent, notamment dans sa conclusion qu'on sentait venir depuis des kilomètres. Mais il le fait avec une telle sensibilité que même ses passages les plus gnangnans - la chanson d'Emma à la confirmation de son aînée, émouvante ode à l'amour sororal - réussissent à nous émouvoir.
Depuis quelques années on voit se multiplier les films ou les documentaires sur le transgenrisme : Une femme fantastique, "Finding Phong", "Coby", "Il ou Elle", "Girl", "Bixa Travesty", "Lola vers la mer", "Indianara", etc. J'en rends compte systématiquement avec un intérêt suspect : aurais-je envisagé des mesures radicales pour enfin décrocher les postes auxquels une politique de recrutement strictement paritaire dans la haute fonction publique me complique l'accès ?
Ces films et ces documentaires se focalisent sur leur héro.ïne et suivent le processus, physiquement et physiologiquement douloureux, de sa réassignation sexuelle. "A Perfect Family" change la focale en s'intéressant moins au héros, Thomas rebaptisé Agnete, qu'à sa famille et plus particulièrement à sa fille cadette.
Ce qui intéresse la réalisatrice Malou Reymann qui, dit-elle, a vécu la même expérience, ce sont les conséquences du changement de sexe du père sur l'équilibre familial. On voit la jeune Emma, remarquablement interprétée par Kaya Toft Loholt, traverser toute une palette de sentiments : l'incompréhension face à une décision aussi radicale que rien ne laissait augurer, la colère devant ce qu'elle assimile à une trahison, la honte quand elle doit subir les sarcasmes sexistes dont Thomas/Agnete est inévitablement l'objet, et enfin bien sûr, car le film se clôt évidemment par un happy end, l'empathie.
Un danger guettait un tel film que laissait redouter son titre (traduction écourtée de "A Perfectly Normal Family" qui ne porte pas tout à fait le même message) : nous présenter une "famille parfaite" où la "différence" du père était admise avec bienveillance. Le film y verse souvent, notamment dans sa conclusion qu'on sentait venir depuis des kilomètres. Mais il le fait avec une telle sensibilité que même ses passages les plus gnangnans - la chanson d'Emma à la confirmation de son aînée, émouvante ode à l'amour sororal - réussissent à nous émouvoir.
Bon film qui traite bien du sujet pas facile, bonne interprétation des acteurs dont on voit bien par quels sentiments parfois difficiles ils passent, beaucoup d'amour qui triomphe
Film très intéressant, très bien joué (la jeune actrice est très émouvante). Au début, on ne comprend pas ce père qui impose ses volontés à toute sa famille puis on apprend à le connaitre et à l'apprécier. Le film est plein d'émotions.
Inspirée de son histoire personnelle avec un parent transgenre, Malou Leth Reymann signe un film juste et fort en émotions porté une image et un trio de personnages particulièrement travaillés. On retrouve deux acteurs de "The Rain" dans un style radicalement différent, preuve que le cinéma danois, l'un des rares qui arrive à parler de sujets complexes sans jamais tomber dans la caricature, a de beaux jours devant lui.
J'ai beaucoup aimé ce film doux et tendre sur les rapports pere/mere - enfants, dans le cinéma danois j'ai toujours l'impression d'être face à une culture et à une civilisation très évoluée et je me régale !!!
La réalisatrice nous livre un film attachant et plutôt personnel sur la question du transgenre dans une famille dite "parfaite". Le scénario est intéressant et l'acteur principal est excellent, en revanche, la réalisation est vraiment trop plate, sans substance, ce film a plus des allures de téléfilm que de véritable film de cinéma et c'est dommage car ça ne sert pas le sujet...
CinÉmotion
Malou Leth Reymann choisit donc de mettre en image sa propre histoire personnelle qui a vu son père devenir une femme. Le rythme du film est assez lent mais montre bien les enjeux qui se déroulent en chacun. Mais je pensais que le film serait davantage centré sur le père, et comment lui vit sa période de transition d'un point de vue psychologique, c'est toujours intéressant. Or il s'avère que le film porte vraiment sur les réactions des filles, et comment elles gèrent émotionnellement cette phase de transition, avec un focus évident sur la petite dernière. Ce qui n'est pas moins inintéressant, bien sûr, mais je pense qu'il aurait été plus fort de confronter davantage leur façon de vivre la transition de leur père avec sa propre psychologie à lui ! D'autant plus que la réalisatrice a eu accès aux carnets de note de son père de ces années-là dont elle s'est inspirée lors de l’écriture du scénario, il y avait donc matière à approfondir la psychologie et le questionnement intérieur du corps pour que l'on comprenne aussi les enjeux personnelles de cette transition. Car au final le père montre très peu de déstabilisation forte, il est plutôt montré sûr de lui et fort, la plupart des scènes étant face à ses filles, ça peut se comprendre. Mais le voir et le montrer fragile et en questionnement dans des scènes où il serait seul face à lui-même auront été intéressant aussi.
Mais en tout cas l'arc émotionnel autour des jeunes filles est magnifique. Assez bluffée par la prestation de la jeune actrice qui joue Emma. Superbe. Le film se permet aussi quelque pointe d'humour, qui permettent de contrebalancer le côté plus dramatique.
Le film m'a en tout cas touché, sans pour autant me bouleverser complètement. Peut-être à cause d'une dynamique assez lente, et entrecoupée de scènes flashbacks qui, en soit, ne permettent pas de rajouter grand chose au propos. La thématique est tout de même importante et l'existence d'histoire de ce type utile à mieux comprendre les enjeux qui se jouent dans de telle situation, tant personnelle que familiale.
Mais en tout cas l'arc émotionnel autour des jeunes filles est magnifique. Assez bluffée par la prestation de la jeune actrice qui joue Emma. Superbe. Le film se permet aussi quelque pointe d'humour, qui permettent de contrebalancer le côté plus dramatique.
Le film m'a en tout cas touché, sans pour autant me bouleverser complètement. Peut-être à cause d'une dynamique assez lente, et entrecoupée de scènes flashbacks qui, en soit, ne permettent pas de rajouter grand chose au propos. La thématique est tout de même importante et l'existence d'histoire de ce type utile à mieux comprendre les enjeux qui se jouent dans de telle situation, tant personnelle que familiale.
traversay1
Pour son premier long-métrage, Malou Reymann a choisi de raconter l'événement le plus important de son enfance, à savoir le changement de sexe de son père, alors qu'elle avait 11 ans. Le film se place à la hauteur de la fillette qu'elle était, avec ses difficultés à accepter un tel bouleversement, alors qu'elle avait elle-même du mal à se confronter avec sa propre féminité. Sincère et honnête, A Perfect Family l'est absolument, naîf, aussi, peut-être, dans un traitement qui privilégie l'émotion et l'humour. "Elle sera toujours notre papa", la phrase prononcée par la fille aînée de la famille est une affirmation qui peut sonner étrangement mais qui résume joliment le fond de cette histoire très personnelle, qui prône la tolérance, et où la réalisatrice s'abstient de tout jugement et élude presque les réactions des tiers que l'on devine cependant facilement par quelques réflexions saisies à la volée (les copains de la fillette). A Perfect Family fonctionne par la qualité de l'interprétation plus que par une réalisation assez terne dans un récit qui alterne moments légers et tendus avec une certaine maîtrise. En revanche, l'adjonction de scènes tirées de films amateurs, s'insérant comme des flashbacks du temps de la "normalité" heureuse de la prime enfance, ne servent guère la narration et l'affaiblissent même. 20 ans après la période la plus troublante (traumatisante ?) de son existence, Malou Reymann montre en tous cas qu'elle a a la sérénité et la maturité nécessaires pour l'évoquer sans pathos, avec une sensibilité et un recul certains.
Ufuk K
" A Perfect Family " est une tragico-comédie venue de Danemark plutôt original . En effet en dépit du côté plutôt caricaturale du personnage principal ( un transsexuelle) et un rythme assez lent, l'histoire au fil du temps prend de l'ampleur et de l'intensité avec des séquences drôles et parfois émouvantes traitant d'un thème peu exploité au cinéma : la transsexualité. Avec la belle performance de Mikkel Boe Folsgaard et surtout la jeune Kaya Toft Loholt révélation du film .
Une bouffée d'oxygène, une explosion de sentiment très beau film sur un sujet pas traité en France.
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