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Votre avis sur I Comete ?
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Un film qui ose briser les règles du scénario et de mise en scène pour apporter une luminosité nouvelle au paysage du cinéma français. Chaque plan est magnifique. Chaque réplique d'une honnêteté désarmante. On rit, on se questionne, et on voyage. Tout simplement, on est emporté. Il faut voir ce film unique et lumineux de toute urgence.
Poétique, drôlissime, touchant, émouvant !
Les scènes sont comme des tableaux.
Allez voir ce film, c’est un bijou !
Les scènes sont comme des tableaux.
Allez voir ce film, c’est un bijou !
Bien représentatif de la vie de village en Corse en été, avec le retour des Corses du Continent, les différentes générations, donc des attitudes et des comportements différents, cela complété par de merveilleux paysages.
I Comete est avant tout un film de dispositif, celui d'être composé uniquement de plans-séquence fixes. Est-ce parce que Tagnati vient du théâtre et que, ce faisant, on a l'impression d'être devant une scène où se jouent et succèdent quantité de saynètes. Toujours est-il qu'il est difficile de faire des liens entre les différentes séquences, écrites à 80% et improvisées avec les habitants pour le reste. Ainsi, s'il relate bien la vie d'un village corse minuscule l'hiver, s'animant l'été, la sauce ne prend pas toujours et tire parfois en longueur.
C’est la première réalisation de l’acteur Pascal Tagnati. Il en a écrit le scénario, et y occupe un rôle. I COMETE a été présenté à l'ACID au Festival de Cannes 2021.
L’île de beauté est une terre exploitée souvent avec humour dans le cinéma français. Les comédies vont jouer avec l’image des Corses afin de faire rire le spectateur du continent à l’image du récent Permis de construire. Ce ne sera pas le cas avec I COMETE. Cette fois, le but est de découvrir le quotidien dans un village. Plus précisément celui de Tolla, situé dans la vallée du Prunelli, non loin d’Ajaccio. Pour cela, on va suivre divers protagonistes à travers leur journée et différents événements qui vont arriver.
La force de ce drame est son authenticité. On sent véritablement que le réalisateur sait de quoi il parle. C’est un peu comme une immersion. On va se sentir proche des protagonistes. Le plaisir est total quand on entend leur accent et voit leur réaction tellement naturelle. Une tranche de vie comme on les aime. Le ton va rarement être grave. Ce village est comme une famille où chacun s’arrange et les disputes finissent par des réconciliations. Les décors aussi vont être exploités de façon véridique. Il y a une impression de voyager et de sentir la chaleur du soleil contre notre peau.
En revanche, le choix de nous montrer des instants, va avoir son inconvénient. Le film peine à trouver une trame conductrice. Résultat, le spectateur peut manquer d’un but à atteindre. On navigue à vue. L’enchaînement des séquences ne va heureusement pas être brutal. Il y a souvent une certaine logique dans le déroulé. Par contre, on ne peut s’empêcher de remarquer que certaines scènes sont d’un moins bon calibre que d'autres. Des passages vont plomber un peu le rendu global. Cela reste tout de même une expérience à vivre.
Le casting sera plutôt convaincant. La plupart de ses comédiens ne sont pas professionnels et ont été trouvés sur le lieu de tournage. Cela aide beaucoup à ressentir ce côté vrai. Leur gestion est aussi intelligente. On va vite identifier les protagonistes récurrents et les prendre en main.
L’île de beauté est une terre exploitée souvent avec humour dans le cinéma français. Les comédies vont jouer avec l’image des Corses afin de faire rire le spectateur du continent à l’image du récent Permis de construire. Ce ne sera pas le cas avec I COMETE. Cette fois, le but est de découvrir le quotidien dans un village. Plus précisément celui de Tolla, situé dans la vallée du Prunelli, non loin d’Ajaccio. Pour cela, on va suivre divers protagonistes à travers leur journée et différents événements qui vont arriver.
La force de ce drame est son authenticité. On sent véritablement que le réalisateur sait de quoi il parle. C’est un peu comme une immersion. On va se sentir proche des protagonistes. Le plaisir est total quand on entend leur accent et voit leur réaction tellement naturelle. Une tranche de vie comme on les aime. Le ton va rarement être grave. Ce village est comme une famille où chacun s’arrange et les disputes finissent par des réconciliations. Les décors aussi vont être exploités de façon véridique. Il y a une impression de voyager et de sentir la chaleur du soleil contre notre peau.
En revanche, le choix de nous montrer des instants, va avoir son inconvénient. Le film peine à trouver une trame conductrice. Résultat, le spectateur peut manquer d’un but à atteindre. On navigue à vue. L’enchaînement des séquences ne va heureusement pas être brutal. Il y a souvent une certaine logique dans le déroulé. Par contre, on ne peut s’empêcher de remarquer que certaines scènes sont d’un moins bon calibre que d'autres. Des passages vont plomber un peu le rendu global. Cela reste tout de même une expérience à vivre.
Le casting sera plutôt convaincant. La plupart de ses comédiens ne sont pas professionnels et ont été trouvés sur le lieu de tournage. Cela aide beaucoup à ressentir ce côté vrai. Leur gestion est aussi intelligente. On va vite identifier les protagonistes récurrents et les prendre en main.
I comete, premier long métrage de Pascal Tagnati est un petit bijou. Le film se déroule en Corse au début de l’été, les acteurs se mêlent aux locaux dans une douce harmonie et les scènes s’articulent les unes aux autres sans liens narratifs directs, ce qui fait advenir de la beauté au sein même des cadrages fixes qui traversent tout le récit. Ces procédés simples font émerger une vérité émouvante sur ce qu’est la transmission intergénérationnelle à l’intérieur d’un village. La façon dont s’articule la parole et les discussions allant des plus quotidiennes aux plus philosophiques reflètent parfaitement les ondulations de nos vies qui alternent entre banalités et fulgurances lyriques…
Audacieux et réussi, ce premier long nous fait partager le mal être larvé d'une communauté Corse, et ce avec un humour raffiné. Ce cocktail d'émotions, composé avec une grande sensibilité, nous suit longtemps après la projection.
Ce premier long métrage de ce réalisateur au scénario dense et à la réalisation bien maitrisée m’a paru plutôt bien réussi. Son film est une sorte d’étude sociologique d’habitants d’un petit village corse de nos jours. Beaucoup de sujets de la vie en Corse y sont abordés et les personnages sont attachants et très crédibles. Le film est plutôt agréable à visionner et ne parait pas trop long.
Bernard CORIC
Bernard CORIC
Vu au festival Arte Mare. Je n'ai jamais vu un film aussi pauvre et brouillon sur le plan scénaristique.
Ce film est tout simplement une beauté ,avec ces paysages magnifiques.On peut fellciter Maryse Miege pour sa performance de masturbation sans rien censuree et bravo au realisateur pour ces jolirs prises de vues .
Un film a regarde en famille ....
Un film a regarde en famille ....
traversay1
Les grandes vacances en Corse. Ceux qui vivent à la ville retrouvent ceux qui n’ont jamais quitté le village. Les enfants s’égayent, les ados traînent, les adultes réfléchissent à l’avenir, les aînés commentent le temps qui passe. Cette tapisserie corse, située pendant l'été dans un village jamais nommé, se compose d'une multitude de vignettes et de conversations tour à tour légères, triviales, philosophiques ou dramatiques. Pas vraiment de continuité narrative mais des bribes d'existence saisies à la volée qui parfois intéressent mais souvent indiffèrent car manquant de détails et de précisions, ne facilitant pas la compréhension. C'est le pari de Pascal Tagnati que d'essayer de capter l'âme corse à travers un cinéma-vérité qui explore tantôt ses côtés lumineux, tantôt des aspects plus sombres. L'on regrette tout de même que le tableau soit aussi dispersé, qui parlera nécessairement plus aux autochtones qu'aux étrangers à l'île. Au moins, il a le mérite de tordre le cou à un certain nombre de clichés mais malgré tout un documentaire aurait peut-être plus à même de retenir l'attention, tout en réduisant le nombre de protagonistes et en écourtant une durée de 2 heures qui ne se justifie pas.
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