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Alasky
346 abonnés
3 379 critiques
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0,5
Publiée le 20 mai 2022
Le seul mérite de ce "film", à mon sens, est d'être sorti des sentiers battus, car oui, ce film fait uniquement de petites scénettes se succédant, c'est original pour un scénario. Les scènes de masturbation assumées sont aussi une prise de risque. Le film en lui-même est d'un ennui, on se croirait dans un mauvais documentaire très long et plutôt badant, sur la Corse et ses habitants.
On voit la corse comme on aimerait la vivre, authentique, la lenteur du film nous plonge dans un quotidien de vie assez réaliste, je ne reverrai pas ce film mais il a le mérite de montrer la Corse
Les personnalités de jeunes corses revenus au village le temps d’un été se révèlent en longs plan fixes et le montage décrit habilement un milieu où les destins loin d’être solaires, se révèlent plutôt d’une étrangeté qui en arrive à inquiéter. Un jeune africain adopté est devenu plus Corse que les Corses alors que les jeunes filles sont loin de prendre le deuil de leurs arrières grands-mères. La douceur des plans d’eau est provisoire quand les émotions sexuelles soulignent les solitudes. Les nuits peuvent vibrer au son de la musique et virer en discussions vaines dans un cimetière avec ridicule Dame Blanche. Quelques traditions se perpétuent : violent silence et positions dominantes acquises infusent jusque chez les enfants dont l’âge sans pitié promet davantage d’exclusion que d’écoute de l’autre, surtout s’il s’exprime en français.
Des bribes de vie, des images qui se succèdent sans trame. Ni film sur la Corse, ni film Corse, ni documentaire, un Ovni que cette Comète, qui plait à la critique mais où l'on trouve le temps long. Heureusement servi par des acteurs amateurs parfois très justes. Une comète qu'on oubliera.
Film corse très inégal. Certaines scènes sont très réussies d’autres très ennuyantes. On passe un été dans un village perdu et isolé de la Corse. La réflexion sur la vie menée par les habitants est passionnante. Mais le tout traîne trop en longueur.
Succession de plans fixes, aucun travail de caméra, absence de scénario, des longueurs à n'en plus finir (2h pour un premier long métrage, c'est rare mais là ça n'est pas justifié...) quel ennui.. Heureusement que la région qui sert de décor au film est magnifique!
Si une grande affiche de Tino Rossi fièrement encadrée dans un restaurant chic cohabite avec l’Empereur sur son cheval, tous deux brandis en héros nationaux, les Corses sont ici des conquérants guidés par leurs instincts. Hommes et femmes ne vivent que pour l’amour : de leur partenaire et de leur village. L’île de beauté est réellement dépeinte dans un long métrage qui ose briser les règles du scénario traditionnel.
Un groupe d’enfants accueillent les villageois sur la place de l’ancien Maire. Par ce fondu, le film s’ouvre et se termine. Conçu comme un passage obligé, toutes les générations s’y côtoient. Comme ces villageois ont développé une haine viscérale de la métropole, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un contrôle émanant des autorités agricoles françaises, le hameau appelle à l’indépendance dans une nature idyllique. L’audace du réalisateur se ressent dans deux scènes torrides de masturbation, l’une féminine, l’autre masculine. Bien loin des regards indiscrets, les couples s’adonnent à des fantasmes, à l’extérieur ou dans une somptueuse villa sur la côte. Dans ce patelin perdu où le commérage est roi, Pascal Tagnati, le réalisateur et acteur, brosse un portrait d’une société parallèle.
Un remarquable travail du son Le silence contraste avec les assourdissantes accélérations de motos et les règlements de compte entre enfants. De même le patois corse se mélange avec les sublimes polyphonies chantées. Le réalisateur se sert du son comme d’un relai. Le français n’est utilisé que pour les insultes ou des discussions en arrière-plan. Le peu de montage laisse place à des plans larges fixes sur un nature indomptée par l’homme moderne. Une image de carte postale malgré tout.
J’ai tenu 10 minutes toutes ces scènettes d’une vulgarité verbale et hors temps sont de mon point de vu sexiste et pas en rapport avec notre jeunesse Corse que pour certains font leurs études à l’université de Corte ou sur le continent. La scène au bord de la rivière avec cette très jeune fille nue ne fait que l’apologie de la pédophilie et du voyeurisme!!! :-(
Catastrophe absolue. Ennui mortel. À fuir. Au-delà d’un portrait sociétal un rien caricatural d’une certaine corse baignant dans la culture de la violence, volontiers clanique et patriarcale, saturée d’enfermement insulaire, c’est bien vide. Une succession ininterrompue de plans fixes interminables qui captent des moments de vie sans grâce. Des personnages souvent déprimés, tous déprimants, parfois sordides, jamais attachants. Un scénario qui n’explicite jamais ni les liens entre les personnages, ni leurs histoires, rendant l’action et parfois aussi les dialogues complètement hermétiques. Un son de super mauvaise qualité, on ne comprend pas tous les dialogues, mais on se prend à fond les bruits de moteurs (assez récurrents) - c’est avant-gardiste ou y avait plus de budget pour le mixage ? Bref une caricature de mauvais ciné d’auteur français.
Un très bon film d'auteur. Les plans séquences apportent beaucoup de liberté aux acteurs. Je mets une étoile en moins par rapport aux deux scènes de masturbation qui n'apportent pas grand chose.
Pendant les grandes vacances, dans un village corse. Un village comme ils le sont tous en été sur l’île de beauté. Tour à tour, des ados se charrient sur la place de l’Église ; des enfants chantent assis sur un muret de pierres ; deux amis pêchent et conversent en bord de la rivière ; une vieille femme pense à voix haute sur le monde qui s’enlise… Dans I Comete, l’univers fictionnel se déploie en vaguelettes successives, en des instants saisis en plans-séquence et fixes dont on ne perçoit pas de prime abord les relations.
C’est au fil du long métrage que les liens se découvrent, entre les personnages, entre des situations, sans que les séquences n’en viennent pourtant à s’emboîter. Elles ne sont pas les pièces éparpillées d’un puzzle que le spectateur se devrait d’assembler. Le film de Pascal Tagnati trouve plutôt sa singularité dans les manques, dans de l’indéfini qui naît d’une volonté d’esquisser la Corse dans sa vérité, sa « couleur locale », hors des stéréotypes qui façonnent trop souvent ses représentations. Le cortège de scénettes dresse un tableau complexe de son identité, laquelle serait un peu à l’image de cet homme d’allure rustre qui, au milieu du film, débarque en hélico avant de se mettre à jouer divinement du piano.
suite ici : https://cultureauxtrousses.com/2022/04/23/i-comete/#more-9791 Compte fb et Instagram
franchement aucun intérêt on ne comprend rien à ce qu'il se dit , son de très très mauvaise qualité et puis le film ok non professionnels ca se voit c'est très mal joué, et le film aucun intérêt, d'ailleurs au bout d'une heure je suis parti , je n'en pouvais plus , désolé
Dans un petit village Corse le temps d'un été locaux et expatriés continentaux se croisent, parlent de tout et de rien. Surtout de rien. La plupart des participants sont non professionnels, le film est une succession de plans fixes, ça pourrait ressembler à une soirée diapo mais heureusement le réalisateur évite l'écueil de la carte postale touristique. Mais son œuvre ne présente pas grand intérêt et ne dit pas grand chose sur l'île et ses habitants qu'on ne sait déjà.