Succession de plans fixes, aucun travail de caméra, absence de scénario, des longueurs à n'en plus finir (2h pour un premier long métrage, c'est rare mais là ça n'est pas justifié...) quel ennui.. Heureusement que la région qui sert de décor au film est magnifique!
Si une grande affiche de Tino Rossi fièrement encadrée dans un restaurant chic cohabite avec l’Empereur sur son cheval, tous deux brandis en héros nationaux, les Corses sont ici des conquérants guidés par leurs instincts. Hommes et femmes ne vivent que pour l’amour : de leur partenaire et de leur village. L’île de beauté est réellement dépeinte dans un long métrage qui ose briser les règles du scénario traditionnel.
Un groupe d’enfants accueillent les villageois sur la place de l’ancien Maire. Par ce fondu, le film s’ouvre et se termine. Conçu comme un passage obligé, toutes les générations s’y côtoient. Comme ces villageois ont développé une haine viscérale de la métropole, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un contrôle émanant des autorités agricoles françaises, le hameau appelle à l’indépendance dans une nature idyllique. L’audace du réalisateur se ressent dans deux scènes torrides de masturbation, l’une féminine, l’autre masculine. Bien loin des regards indiscrets, les couples s’adonnent à des fantasmes, à l’extérieur ou dans une somptueuse villa sur la côte. Dans ce patelin perdu où le commérage est roi, Pascal Tagnati, le réalisateur et acteur, brosse un portrait d’une société parallèle.
Un remarquable travail du son Le silence contraste avec les assourdissantes accélérations de motos et les règlements de compte entre enfants. De même le patois corse se mélange avec les sublimes polyphonies chantées. Le réalisateur se sert du son comme d’un relai. Le français n’est utilisé que pour les insultes ou des discussions en arrière-plan. Le peu de montage laisse place à des plans larges fixes sur un nature indomptée par l’homme moderne. Une image de carte postale malgré tout.
Ce film est tout simplement une beauté ,avec ces paysages magnifiques.On peut fellciter Maryse Miege pour sa performance de masturbation sans rien censuree et bravo au realisateur pour ces jolirs prises de vues . Un film a regarde en famille ....
Catastrophe absolue. Ennui mortel. À fuir. Au-delà d’un portrait sociétal un rien caricatural d’une certaine corse baignant dans la culture de la violence, volontiers clanique et patriarcale, saturée d’enfermement insulaire, c’est bien vide. Une succession ininterrompue de plans fixes interminables qui captent des moments de vie sans grâce. Des personnages souvent déprimés, tous déprimants, parfois sordides, jamais attachants. Un scénario qui n’explicite jamais ni les liens entre les personnages, ni leurs histoires, rendant l’action et parfois aussi les dialogues complètement hermétiques. Un son de super mauvaise qualité, on ne comprend pas tous les dialogues, mais on se prend à fond les bruits de moteurs (assez récurrents) - c’est avant-gardiste ou y avait plus de budget pour le mixage ? Bref une caricature de mauvais ciné d’auteur français.
J’ai tenu 10 minutes toutes ces scènettes d’une vulgarité verbale et hors temps sont de mon point de vu sexiste et pas en rapport avec notre jeunesse Corse que pour certains font leurs études à l’université de Corte ou sur le continent. La scène au bord de la rivière avec cette très jeune fille nue ne fait que l’apologie de la pédophilie et du voyeurisme!!! :-(
I comete, premier long métrage de Pascal Tagnati est un petit bijou. Le film se déroule en Corse au début de l’été, les acteurs se mêlent aux locaux dans une douce harmonie et les scènes s’articulent les unes aux autres sans liens narratifs directs, ce qui fait advenir de la beauté au sein même des cadrages fixes qui traversent tout le récit. Ces procédés simples font émerger une vérité émouvante sur ce qu’est la transmission intergénérationnelle à l’intérieur d’un village. La façon dont s’articule la parole et les discussions allant des plus quotidiennes aux plus philosophiques reflètent parfaitement les ondulations de nos vies qui alternent entre banalités et fulgurances lyriques…
Véritable navet. Seul un corse et encore peut regarder ce film... jeu d'acteur casi nul, scénario minable. Un enfant de 10 ans filmant ses vacances aurait fait mieux. Ce film est une honte
I Comete est avant tout un film de dispositif, celui d'être composé uniquement de plans-séquence fixes. Est-ce parce que Tagnati vient du théâtre et que, ce faisant, on a l'impression d'être devant une scène où se jouent et succèdent quantité de saynètes. Toujours est-il qu'il est difficile de faire des liens entre les différentes séquences, écrites à 80% et improvisées avec les habitants pour le reste. Ainsi, s'il relate bien la vie d'un village corse minuscule l'hiver, s'animant l'été, la sauce ne prend pas toujours et tire parfois en longueur.
Ce premier long métrage de ce réalisateur au scénario dense et à la réalisation bien maitrisée m’a paru plutôt bien réussi. Son film est une sorte d’étude sociologique d’habitants d’un petit village corse de nos jours. Beaucoup de sujets de la vie en Corse y sont abordés et les personnages sont attachants et très crédibles. Le film est plutôt agréable à visionner et ne parait pas trop long.
Audacieux et réussi, ce premier long nous fait partager le mal être larvé d'une communauté Corse, et ce avec un humour raffiné. Ce cocktail d'émotions, composé avec une grande sensibilité, nous suit longtemps après la projection.
Bien représentatif de la vie de village en Corse en été, avec le retour des Corses du Continent, les différentes générations, donc des attitudes et des comportements différents, cela complété par de merveilleux paysages.
Complètement creux, le film contient aussi des séquences pornographiques explicites qui sont autant d'incitation de mineurs à la débauche puisqu'il n'est pas interdit aux moins de 18 ans. Film abject et pervers.
]Sincère et sensible, sans le pathos, drôle, sans les clichés habituels!! Les personnages raisonnent en nous longtemps après la projection, comme si on trouvait en chacun d'eux une petite part de nous même.Un film réussi qu'il fallait oser réaliser de la sorte.
Certainement un film pour un public (très averti)... Car le quidam dont vôtre serviteur se revendique reste particulièrement circonspect sur ses tenants et aboutissants. Ou comment se sentir le plus idiot des hommes, une désagréable sensation ; ou bien alors une œuvre prétentieuse voir condescendante.