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Hotinhere
570 abonnés
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2,5
Publiée le 6 avril 2022
Un drame social attachant sur trois ados livrés à eux-mêmes face à un univers familial toxique, servi par une réal séduisante, mais au service d’un récit trop peu captivant, malgré la présence lumineuse de Lana Rockwell.
Deux enfants. Frère et sœur. Billie, l’aînée a quinze ans ; Nico, le cadet, onze à peine. Ils sont élevés à la dure par un père aimant mais alcoolique, incapable, malgré l’amour qu’il porte à ses enfants, de maîtriser sa violence. Leur mère a refait sa vie avec une brute et n’accepte qu’avec réticence de s’en occuper. Après une altercation plus dramatique que les précédentes, les deux enfants fuguent en compagnie d’un troisième, Malik.
Avec "Sweet Thing", le réalisateur indépendant américain Alexandre Rockwell n’entend pas révolutionner le cinéma. L’histoire qu’il raconte – la résilience de gamins confrontés à des adultes toxiques – et la façon de la filmer – en 16mm dans un noir et blanc qui rappelle les premiers Spike Lee – n’ont rien de bien nouveau.
Mais faut-il à tout prix innover ? le cinéma et l’art en général sont-ils condamnés à une éternelle fuite en avant ? un film, parce qu’il reprendrait les recettes de films précédents, serait-il sans intérêt pour ce seul motif ? J’ai souvent tendance moi-même à le dire, reprochant un sujet « éculé », un traitement « sans originalité » et à verser dans un snobisme avant-gardiste. Par réaction à ce penchant condamnable, j’aurai vis-à-vis de "Sweet Thing" la réaction inverse : tout en reconnaissant son manque d’originalité et son sujet éculé, je saluerai la qualité de sa mise en scène, sa direction d’acteurs (Billie, Nico et leur mère sont interprétés par les propres enfants du réalisateur et par son épouse) et l’émotion que ce film simple et sincère suscite.
Véritable aventure vécue avec les personnages. Un embarquement dans l'histoire des personnage captivant. Pas d'ennui un seul instant. À conseiller pour les amateur de film indépendant américain.
Histoire simple et efficace, très touchante. Très bonne réalisation, on se sent vraiment impliqué dans l'histoire grâce aux choix techniques fait par le réalisateur. Un très bon film à voir absolument (film uniquement en VOSTFR)
Un petit bijoux qui pour l'instant figure dans mon TOP 3 2021 ! Un côté artistique avec cette alternance coloré/noir & blanc qui ajoute un charisme au film ! Un acting vraiment bon avec une réalisation sans point négatif ! Le film laisse vraiment un message sur l'alcoolisme et les enfants parfois livrés à eux même à cause de parents irresponsables ! Très bon film que je conseille d'aller voir pour ceux qui l'ont dans leur cinéma. 4/5
Belle découverte..un conte de fées moderne.Ce film fait revivre tous les sentiments que l'on avait quand on était enfant et pourtant il décrit notre monde dans une boîte d'allumettes.Super film!
En ces temps incertains, Sweet Thing est une ode douce-amère à l'enfance, et au difficile apprentissage de la croissance. Dans sa poésie vagabonde et surréaliste, Sweet Thing m'a fait penser à Jeux interdits, à ce langage secret que possèdent les enfants et que nous, adultes, avons oublié.Une merveille à regarder.
C'est une réelle surprise je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Sweet Thing a cette manière de se mettre à hauteur d'enfants, confrontés aux manques des adultes, voire à leur toxicité. C'est un film puissant.
J'hésite entre grandiose et splendide, du coup disons splendiose. Bref, Sweet Thing est un film brillant, autant dans la mise en scène que dans l'histoire elle-même. Et ça, ça fait du bien!
Autant je peux ne pas être fan du choix du noir&blanc dans tous les films, autant celui-là j'adhère complètement. Photo magnifique ! Qu'est-ce que j'ai aimé ce film !!! Plein de poésie, sur l'innocence et surtout la résilience de l'enfance... Une BO sublime, des acteurs supers. J'avais adoré le culte "In the Soup" avec Steve Buscemi, Seymour Cassel... et j'avais hâte de revoir un film de ce réalisateur. Courez-y !!
Sweet Thing a de belles qualités, c'est certain, et en particulier cette manière de se mettre à hauteur d'enfants ou pré-adolescents, confrontés aux manques des adultes, voire à leur toxicité. Mais d'un autre côté, le film d'Alexandre Rockwell semble cocher toutes les cases du cinéma indépendant américain dans cette histoire de petits fugitifs Le noir et blanc d'abord, presque granuleux parfois et rehaussé à l'occasion d'éclats de couleur. Le récit se construit à partir d'un environnement chaotique et évolue, plus resserré, autour de ses jeunes héros livrés à eux-mêmes et solidaires face à l'adversité. Il y a un air de "déjà vu" dans les péripéties qui s'enchaînent et qui délaissent parfois le réalisme pour une recherche poétique, sans oublier une voix off superfétatoire qui souligne plus qu'elle abonde en nouvelles informations. Mais finalement, ce côté familier de la narration ne dessert pas tant que cela Sweet Thing qui reste une œuvre attachante, notamment pour son interprétation parfaite, à commencer par celle de Lana Rockwell, la petite "cheffe de gang." C'est ce que l'on retient en définitive, l'énergie de ces enfants, capables de franchir les obstacles, prompts à la résilience et à l'enthousiasme pour jouir du moment présent. Comme si Alexandre Rockwell voyait de l'espoir dans l'avenir avec une nouvelle génération qui saura éviter les erreurs des précédentes. Et sur cette idée optimiste et généreuse, pourquoi ne pas le suivre ?