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    Ibrahim
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    2,8
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    (...) Les mots, justement, risquent de déflorer et réduire un film qui sait leur préférer la pudeur, les gestes et les regards. Le mieux est de le voir pour en vivre l'expérience. Car il est rare aujourd'hui d'accéder à tant d'émotion dans une telle simplicité. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Petite fiction de gauche contemporaine. Tout est moyen, idéologique, trop calibré, très en dessous de ce que l'on attend du cinéma. Le film enfile des colliers de poncifs sur la diversité, le multi culturalisme, le vivre ensemble dont on ne sait que faire. Il aurait fallu un vrai réalisateur pour dynamiser cette histoire et dynamiter les clichés. Par moments, le jeune Abdel Bendaher se révèle surprenant, à d'autres, il agace. Pourtant, c'est sur lui et lui seul que repose ce film surestimé.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juillet 2021
    « Ibrahim » est le premier film de l’acteur (Samir Guesmi) présenté à Cannes en 2020. C’est paraît-il un film social … je dirais plutôt de dérive sociale ! Ahmed (le réalisateur lui-même qui est top) est un ancien toxicomane, illettré, écailler dans un restaurant parisien près de l’Opéra mais qui espère devenir serveur après l’achat d’une prothèse dentaire qu’il n’aura pas à cause des conneries de son fils ! Ahmed en fait n’éduque pas son fils et curieusement il ne lui parle pas et ne l’engueulera que bien tardivement … en le mettant à la rue. Ibrahim son fils de 17 ans, à part rêver de foot, ne fait rien, ne passe pas son CAP technique et va donc mettre dans la panade financière son père après un vol dans un magasin entrainé par Achille (Rabah Naït Oufella), prostitué et maître dans les arnaques. Je passe sous silence la scène du vieil homosexuel agitant ses billets de 50 €uros pour terminer par Louisa, une copine de classe, qui arrive – on ne sait pas trop pourquoi – dans les dernières minutes du film avec un baiser échangé en haut de la colonne Vendôme (symbole phallique ou allusion à l’argent ?) pour finir sur un plan fixe sur Paris avec au fond le Sacré Cœur !
    Ibrahim est interprété par un non professionnel - Abdel Bendaher – qui chapka bien enfoncée sur la tête déambule le plus souvent dans Paris tel un zombie, n’a pas grand dialogue ni grand jeu et finit par être agaçant … alors qu’il a été nominé pour les Césars du premier rôle !
    En dehors d’une bande annonce très attractive, j’avoue ne pas bien comprendre pourquoi ce film (qui aurait pu se contenter d’être un moyen métrage vu la minceur du scénario) et dont le montage est parfois surprenant, a reçu de telles notes par la presse et le public … et pour ma part je ne lui accorde que 1 sur 5 par respect pour le travail de tous les intermittents du spectacle
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2021
    Filmer la vraie vie, ce n'est pas grave, c'est la proposition de cinéma qui vient avec qui est importante. "Ibrahim" est un long decalque de 1h22 fait au crayon sans nuance, sans proposition cinématographique intéressante, excacerbant encore plus ses défauts.

    Prévisible au possible, trop classique, le film semble presque devenir insultant quand il présente une nouvelle possibilité scenaristique sentimentale dans ses 20 dernières minutes qui présente un film bien plus intéressant que ce qu'on a eu jusque là. Insupportable.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2021
    La vie du jeune Ibrahim se partage entre son père, Ahmed, sérieux et réservé, et son ami du lycée technique, Achille, plus âgé que lui et spécialiste des mauvais coups.

    C'est le premier long métrage du comédie Samir Guesmi. Il en a écrit le scénario avec Camille Lugan. En plus d'avoir eu le Label "Les premiers films" au Festival de Cannes 2020, le film a remporté les Valois du scénario et Valois de la musique de film au Festival du Film Francophone d'Angoulême 2020.

    J'étais curieux de voir ce qu'aller donner Samir Guesmi franchir le pas de la réalisation. Malheureusement, je n'ai pas trouvé ce premier film terrible.

    La faute à un personnage principal un peu raté. Le jeune Ibrahim m'a rapidement agacé par sa capacité à prendre toujours le mauvais choix. Il voudrait le faire exprès, qu'il n'y arriverait pas. On entre un peu dans la caricature de l'échec. J'entends où veut en venir le réalisateur, mais c'est trop à mon goût. D'autant plus qu'on a affaire à un gamin amorphe. Je ne sentais aucune énergie même quand il est soi-disant en colère.

    Je pense que c'est en grande partie due à la performance d’Abdel Bendaher. Pour son premier rôle en tête d'affiche, je n'ai pas trouvé que c'était une réussite. Dommage car c'est sur ses épaules que reposait une grande partie de ce drame.

    Si on retire le paramètre des errances d'Ibrahim, le scénario n'est pas mauvais. On va être plongé dans la crise d'un adolescent, partagé entre son père sérieux, et sa volonté de s'émanciper en rapportant de l'argent facile. Comme rien ne lui réussit, on va voir son chemin semé d'embuche.

    Les personnages secondaires sont toutes fois d'une belle qualité. J'ai largement préféré la tournure du père et d'Achille, à celle d'Ibrahim. Ils sont cohérents avec eux-mêmes, et leur environnement. D'autant plus que Rabah Naït Oufella et Samir Guesmi sont deux très bons acteurs. À noter l'apparition du super Philippe Rebbot.
    Sterwerze
    Sterwerze

    34 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    un court-métrage qui n'avait pas la capacité de devenir un long-métrage. cela se voit qu'ils ont essayé de combler avec des histoires secondaire inutile et des plans trop long.
    point fort : les acteurs sont extra.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    Ibrahim a dix-sept ans. C'est un adolescent qui ne s'est jamais remis de la disparition de sa mère et qui végète dans un lycée technique du douzième arrondissement parisien. Son père, Ahmed, l'élève seul tant bien que mal. Analphabète, Ahmed a trouvé un emploi d'écailler dans une brasserie de l'avenue de l'Opéra. Il aimerait devenir garçon de salle et attend de pouvoir se payer une prothèse dentaire pour postuler à ce poste. Mais le pécule qu'il a patiemment amassé à cette fin va être dilapidé pour sortir Ibrahim du mauvais pas dans lequel ses mauvaises fréquentations vont le mettre.

    Samir Guesmi est un acteur familier du cinéma français, un de ces seconds rôles dont on remarque depuis une trentaine d'années le visage sans nécessairement connaître le nom, éclipsé par des Roschdy Zem, des Reda Kateb ou des Sami Bouajila. On l'a vu chez Noémie Lvovsky, chez Arnaud Desplechin, chez Guillaume Canet, chez Sólveig Anspach - à qui il dédie son premier long-métrage. Il passe pour la première fois derrière la caméra pour raconter une histoire largement autobiographique - son père, Ahmed, était analphabète comme le personnage qu'il interprète - tout en ayant l'élégance de laisser le rôle-titre et le haut de l'affiche à un jeune acteur inconnu.

    Abdel Bendaher, repéré dans un entraînement de football, joue un adolescent mal dans sa peau. Il est entouré par un casting remarquable qui compte beaucoup de collègues de Samir Guesmi dont on imagine qu'ils ont accepté par pure amitié de passer sur son tournage pour de brèves apparitions : Florence Loret-Caille, Rufus, Marilyne Canto et Philippe Rebbot pour un rôle plus étoffé et malaisant, aux antipodes de ceux de hippie vieillissant dans lesquels il est trop souvent cantonné. Deux jeunes acteurs prometteurs jouent deux camarades de lycée d'Ibrahim et complètent ce casting prestigieux,  : Rabah Naït Oufella ("Entre les murs", "Bande de filles", "Grave") et Luàna Bajrami ("Portrait de la jeune fille en feu", "Fête de famille", "Les 2 Alfred").

    Samir Guesmi ne révolutionne pas le cinéma français. À cinquante ans passés, il ne nourrit plus une telle ambition. Son film n'a pas la hardiesse formelle de ceux de Bertrand Bonello ou l'envergure de ceux d'Abelatif Kechiche. Mais son "Ibrahim" rappelle le cinéma des frères Dardenne et réussit, comme le leur, avec une étonnante économie de moyens, à toucher et à émouvoir : un plan fixe sur un cendrier plein suffit à montrer l'insomnie muette d'un père rongé d'inquiétude pour son enfant. Modeste jusque dans sa durée (quatre-vingts minutes TTC), bien écrit et bien joué, "Ibrahim" fait carton plein.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Quelle belle histoire, pleine de délicatesse et d’humour
    Une réussite totale avec une fin inattendue
    Vous allez adorer
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juin 2021
    Ce type de sujet est propice au pathos. Ici, on ne se plaindra pas qu’il y en ait trop car… il n’y en a pas ! Il y a bien des amorces d’émotion qui durent deux secondes mais sans aucun approfondissement ni même tentative de faire réfléchir le spectateur à une problématique sociale, éducative ou autre qui est ici seulement à peine effleurée. Au final, c’est donc d’un ennui assez grave par manque de contenu et de développements.
    Simon R
    Simon R

    53 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Un très beau film, sur une relation père/fils conflictuelle !
    Samir Guesmi signe un premier film bouleversant, avec un jeune acteur très prometteur
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Samir Guesmi signe avec IBRAHIM un film bouleversant. La chronique de cette relation père-fils est magnifique, mise en scène avec une grande pudeur et une finesse rare. Le film se montre aussi drôle et surprenant à de nombreux égards. Bref, c'est une réussite ! Je recommande chaudement.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    La force de ce film réside surtout dans les regards et le jeu des acteurs qui s'adaptent parfaitement au scénario et peuvent à la limite remplacer les dialogues. Cela donne un film bien réalisé parfois émouvant avec un scénario simple mais plein de subtilités suggérées. Les personnages du film sont tous très bons dans leur rôle et attachants. C'est un bon film de cinéma d'auteur très réussi sur le plan cinématographique pour un premier long et qui justifie ses nombreuses récompenses obtenues au festival d'Angoulème de 2020.

    Bernard CORIC
    Alice L
    Alice L

    164 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Samir Guesmi signe un film poétique et émouvant, porté par la révélation Abdel Bendaher
    un conte bouleversant sur le relation père fils
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2021
    Prothèse : celle dont le père d'Ibrahim a besoin pour accéder à un poste de serveur. Antithèse : Ibrahim lui-même, pas très loin de la délinquance. Synthèse : ces deux-là vont-ils rétablir la communication entre eux ? Le premier long-métrage de Samir Guesmi est à l'image de ce que l'on perçoit de l'homme derrière l'acteur : tout en pudeur, en retenue et en silences. D'une certaine façon Ibrahim est à l'opposé, par son traitement et la description d'un milieu, d'un autre film récent, également centré sur l'adolescence : Seize printemps. Un peu prévisible quand même, Ie film multiplie non-dits et ellipses, peut-être de manière un peu trop systématique pour que l'on soit touché aussi profondément qu'on le souhaiterait. Son ton est trop monocorde, sans traits d'humour qui auraient alléger l'atmosphère (la romance qui s'installe par ailleurs n'est pas des plus probantes et éloigne quelque peu de l'essence du sujet). Ce qu'on aurait aimé, à vrai dire, est d'en voir davantage sur cette relation père/fils difficile et compliquée par les différences culturelle et générationnelle. Cependant, si le film peut être considéré comme une semi-réussite, c'est avant tout grâce à l'interprétation, celles de Samir Guesmi et de son "fils" Abdel Bendaher, très crédibles, mais aussi de tous les seconds rôles jusqu'aux plus minuscules, qui permettent de croiser un instant Marilyn Canto ou Rufus, notamment.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2021
    On aurait aimé ne dire que du bien de ce premier long métrage du comédien Samir Guesmi, un film dédié à Solveig Anspach, un film qui bénéficie du label Festival de Cannes 2020 et qui a presque tout remporté au Festival du Film Francophone d'Angoulême. On aurait aimé car ce film s'avère plutôt juste dans sa peinture des rapports entre un père veuf et un fils attachant mais naïf et fragile, et très éloigné de ce que le cinéma français nous montre d'habitude concernant les jeunes des banlieues. Certes, Ibrahim n'est pas vraiment un jeune des banlieues puisqu'il habite à Paris, dans le sud du 13ème arrondissement, mais on ne va pas chipoter pour quelques centaines de mètres. En tout cas, Ahmed, son père, un ancien toxico, est devenu un homme plutôt strict qui n'apprécie pas que son fils s'écarte du droit chemin. Quant à son fils, qui aime par dessus tout jouer au football, il a un peu honte de ce père illettré qui fait la plonge dans une brasserie près de l'opéra tout en ayant l'espoir d'obtenir un poste de serveur. Mais pour cela, il lui faudrait se faire poser une prothèse dentaire, quelque chose de très cher vu ses modestes moyens, mais qui lui donnerait une meilleure image auprès des clients. Et voilà qu'Ibrahim, entrainé sur une mauvaise pente par son ami Achille, risque de faire capoter ce projet.

    Partant du principe que moins on en dit, plus on écoute, Samir Guesmi n'hésite pas à utiliser les ellipses dans la construction de son film. Dans sa distribution, Samir Guesmi a fait appel à lui-même pour interpréter le rôle d'Ahmed et à Abdel Bendaher, un jeune homme sans aucune expérience d'acteur, rencontré à la sortie d'un stade de banlieue à l'issue d'un matche de football amateur, pour celui d'Ibrahim. Ayant joué à deux reprises pour Solveig Ansprach, Samir Guesmi y avait rencontré d'autres comédiens et comédiennes, comme Philippe Rebbot et Florence Loiret-Cail qu'on retrouve dans son film. On note aussi les présences importantes de Marilyne Canto, de Rabah Nait Oufel et de Luàna Bajram. On aurait aimé ne dire que du bien ... Pourquoi ne le fait-on pas ? Sans doute parce que Samir Guesmi va peut-être un peu trop loin en matière de retenue, ce qui débouche parfois sur un manque de rythme. Rien de vraiment rédhibitoire, mais cela empêche de ne dire que du bien d'"Ibrahim".
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