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Neige vient d'une famille dysfonctionnelle. On s'aime, on se déteste, on se reproche pleins de chose. Le point d'équilibre : le grand-père algérien, Emir qui décède. Neige décide de partir à la recherche de son ADN.
J'aime bien Maïwenn et particulièrement la façon dont elle parle de dysfonctionnement : dysfonctionnement de la famille (Pardonnez-moi, ADN), du couple (mon roi) , de la société (Polisse) ou encore du monde dans lequel elle évolue, le cinéma (le bal des actrices). Ce n'est pas toujours juste et pertinent mais c'est sincère. Et ADN on est plutôt dans l'inégal, le manque de justesse et d'équilibre et le réalisme fantasmé tant dans le scénario, que l'interprétation que le message véhiculé.
Maïwenn réussit toute la thématique de la famille totalement dysfonctionnelle avec notamment une mère très particulière, bien campée par Fanny Ardent. Certain.es n'apprécieront pas car cela crie pas mal et les coups bas peuvent paraître exagérés. J'ai trouvé au contraire que c'est bien conduit et réalisé par Maïwenn qui contrebalance très bien avec le grand-père.
Après la thématique recherche de ses racines tant sur le plan intime que sur le plan extérieur c'est loupé. La fille, bobo parisienne qui se découvre une âme étrangère au point de prendre la nationalité de naissance du grand-père alors qu'elle ne parle pas la langue, ne connaît pas ou si peu l'histoire du pays et ce que vit le pays etc...Qui au final fantasme un pays meilleur que celui d'où elle vient, la France, car en France elle vit dans le cadre d'une famille en total souffrance et qui l'a fait souffrir. Alors que son grand-père c'est la bonté, le calme dont elle a besoin donc elle transfère la positivité de son grand-père vers ce nouveau pays, cette nationalité qui hélas vit aussi ses propres affres et drames. Et du coup passe complètement à côté.
J'aime bien Maïwenn et particulièrement la façon dont elle parle de dysfonctionnement : dysfonctionnement de la famille (Pardonnez-moi, ADN), du couple (mon roi) , de la société (Polisse) ou encore du monde dans lequel elle évolue, le cinéma (le bal des actrices). Ce n'est pas toujours juste et pertinent mais c'est sincère. Et ADN on est plutôt dans l'inégal, le manque de justesse et d'équilibre et le réalisme fantasmé tant dans le scénario, que l'interprétation que le message véhiculé.
Maïwenn réussit toute la thématique de la famille totalement dysfonctionnelle avec notamment une mère très particulière, bien campée par Fanny Ardent. Certain.es n'apprécieront pas car cela crie pas mal et les coups bas peuvent paraître exagérés. J'ai trouvé au contraire que c'est bien conduit et réalisé par Maïwenn qui contrebalance très bien avec le grand-père.
Après la thématique recherche de ses racines tant sur le plan intime que sur le plan extérieur c'est loupé. La fille, bobo parisienne qui se découvre une âme étrangère au point de prendre la nationalité de naissance du grand-père alors qu'elle ne parle pas la langue, ne connaît pas ou si peu l'histoire du pays et ce que vit le pays etc...Qui au final fantasme un pays meilleur que celui d'où elle vient, la France, car en France elle vit dans le cadre d'une famille en total souffrance et qui l'a fait souffrir. Alors que son grand-père c'est la bonté, le calme dont elle a besoin donc elle transfère la positivité de son grand-père vers ce nouveau pays, cette nationalité qui hélas vit aussi ses propres affres et drames. Et du coup passe complètement à côté.
Pourtant fan de Maïewenn j'ai été très déçue par son dernier film. La recherche de ses origines n'intervient qu'au bout d'une très longue heure au cours de laquelle il ne se passe malheureusement pas grand chose.
Je ne me souvenais plus que je l'avais déjà vu avant le confinement ! Du coup je l'ai vu deux fois avec encore plus de plaisir. L'histoire est riche avec des résonances lointaines avec "juste la fin du monde", le jeu des acteurs superbe et un dénouement inspirant.
Magnifique film. Un portrait de famille saisissant. Poétique et fort ce film nous plonge dans une histoire universelle où indépendamment de nos origines, on ne peut que se sentir identifiés.
Il y a de bons moments. On passe du rire aux larmes. C'est criant de vérité sur les successions et les rapports familiaux. Ardant et Maiden sont convainquantes, en tête de ce casting.
Le film est une sorte de témoignage sur la question de l'identité, celle que l'on peut ressentir à l'occasion d'un deuil qui remet au premier plan des questions enfouies. Les scènes sont parfois bien comiques, tant elles reflètent la réalité, que ce soit dans le milieu d'un Ehpad, à l'occasion d'un deuil pour le discours de mémoire du défunt ou bien encore pour le choix du cercueil. On rit de toutes ces futilités et des réactions des protagonistes tant elles paraissent authentiques mais les questions de fond sont toujours bien présentes, le film ne propose pas de solution mais entrouvre la porte du cœur et des sentiments pour y répondre
L'AlsacienParisien
Très franchement, je suis partagé face au nouveau film de Maïwenn. Je vois ce qu'elle a voulu raconter mais les ingrédients qu'elle utilise m'ont souvent déstabilisé. Pourtant, ça parle de deuil, de racines, de sentiment d'appartenance à l'Histoire, de quête de soi, d'une génération qui s'éteint. Des belles thématiques universelles qui ne peuvent que résonner en nous, d'une façon ou d'une autre. Mais bizarrement, ayant récemment traversé une période de deuil, j'ai été hermétique à toute la première partie ; tourbillon de larmes, de retrouvailles familiales hétéroclites, de préparations funéraires... Quand on prend les comédiens à vif dans leur individualité, c'est très juste. Dylan Robert, sur le coup, m'a bien surpris. Mais dès que la notion de groupe apparait, j'ai trouvé que c'était trop, que ça riait quand il ne fallait pas et que ça s'engueulait gratuitement pour montrer qu'une famille c'est jamais tout rose. Et puis j'ai eu aucune sympathie pour ces personnages égoïstes, bruyants et incapables de la moindre concession. Ça en fait peut-être rire certains mais moi ils m'ont globalement énervé. Seule Fanny Ardant se démarque en apportant une authenticité vibrante lors d'une scène étonnante. Alors sans doute que je me suis blindé au vu de ma situation personnelle et qu'il y a besoin de toute cette animation pour suggérer toute l'ambiguïté de ces moments particuliers, entre joie d'être ensemble et peine profonde que chacun gère à sa façon. Donc oui, je pense ne pas avoir vu ce film au bon moment pour le considérer à sa juste valeur. Cela dit, "ADN" va au-delà de la chronique familiale et propose la voie de la reconstruction du "moi". Quelle identité se donner suite à la disparition du doyen ? Quelles valeurs préserver ? Ça m'a plus parler, mais encore une fois on retrouve le côté double tranchant.
spoiler:
Bon, le placement de produit de MyHeritage, le test ADN que passe Neige, peine à emballer et parait être un dispositif bien futile pour cerner le séisme naissant du personnage principal.
Ça m'a totalement sorti de la fiction et j'y ai vraiment vu des plans propres au documentaire. Parce qu'on s'aperçoit qu'en se plongeant dans ses origines algériennes, le personnage parle un peu de son interprète. Une large part de Maïwenn imprègne la dernière partie du film. Le côté ego-trip, plein de larmes et accoudé à des seconds rôles tout aussi larmoyants, m'a détourné de cette prise de conscience identitaire. Cependant, "ADN" m'a surpris dans ses dernières minutes, par son axe plus historique voire documentaire. spoiler: Les plans du bain de foule dans les rues algériennes, filmés de façon assumé à l'IPhone ne disent pas forcément grand chose et ça n'aboutit pas sur une fin digne de ce nom mais c'est le moment qui m'a le plus touché car ce qui compte dans ses périodes de crise, c'est de reconnecter à la réalité, aux autres, et de retrouver le sourire...
Ça m'a totalement sorti de la fiction et j'y ai vraiment vu des plans propres au documentaire. Parce qu'on s'aperçoit qu'en se plongeant dans ses origines algériennes, le personnage parle un peu de son interprète. Une large part de Maïwenn imprègne la dernière partie du film. Le côté ego-trip, plein de larmes et accoudé à des seconds rôles tout aussi larmoyants, m'a détourné de cette prise de conscience identitaire. Cependant, "ADN" m'a surpris dans ses dernières minutes, par son axe plus historique voire documentaire. spoiler: Les plans du bain de foule dans les rues algériennes, filmés de façon assumé à l'IPhone ne disent pas forcément grand chose et ça n'aboutit pas sur une fin digne de ce nom mais c'est le moment qui m'a le plus touché car ce qui compte dans ses périodes de crise, c'est de reconnecter à la réalité, aux autres, et de retrouver le sourire...
Aucun intérêt aucune émotion elle veut être algérienne comme certaines veulent porter le voile, dans l’appartement une énorme bibliothèque et n.a rien lu sur ce qui doit être son histoire, tout ce qu’elle trouve c’est la manif d’Octobre aParis, une mauvaise photo du front de mer dAlger, l’incinération, l’urne, bref une accumulation de clichés je me suis ennuyée et perdu mon temps Que fait Fanny Ardant dans cette galère🙇🏻♀️🙇🏻♀️🙇🏻♀️
Je trouve que c'est fin. Divinement bien joué, tout à l'air naturel.
Ca questionne sur des petits trucs ou des grandes choses de la vie, mais parfois avec des petits traits d'humour.
Intelligent, touchant. Bravo.
Ca questionne sur des petits trucs ou des grandes choses de la vie, mais parfois avec des petits traits d'humour.
Intelligent, touchant. Bravo.
Magnifique film. Tellement touchant. Maiwenn sait comme toujours nous faire passer des rires aux larmes. Une quête d’identité qui m’a beaucoup émue. Une histoire personnelle bouleversante d’authenticité. Merci à elle et à chacun de ses acteurs parfaitement choisis et tellement justes dans leur rôle. Merci pour ce très beau moment de cinéma.
Le thème traité est bon, il existe de beau moment dans ce film, mais l'histoire n'a pas beaucoup de sens, on ne la comprend pas, il y a beaucoup de longueur, on ne sent pas une réelle cohérence
Divisant la critique, "ADN" est avant tout un film sur la quête de ses origines mais aussi le portrait d'une famille "volcanique" qui vient de perdre la figure patriarcale. Maïwen a su s'entoure d'un casting haut de gamme avec Louis Garrel, excellent avec son humour pour faire retomber la tension, Fanny Ardant dans un rôle assez exécrable, mais aussi de jeunes talents comme Marine Vacht ou Dylan Robert. La cinéaste signe un film parfois confus mais elle a le mérite de réussir à dégager une émotion certaine et un bel hommage aux immigrés d'Algérie et du monde entier. Un peu foutraque mais attachant à l'image de la réalisatrice-actrice.
Le film le plus ennuyant et déprimant de toute mon existence, et pourtant je suis algérien
à fuir si vous ne voulez pas passer un moment très désagréable en pleine pandémie
à fuir si vous ne voulez pas passer un moment très désagréable en pleine pandémie
0... Très déçue de ce film qui avait tout pour me plaire, en tout cas sur le papier. J’aurais préféré mieux comme retour au cinéma mais au moins j’ai pu m’asseoir dans un beau fauteuil rouge. Aucune émotion alors qu’il s’agit tout de même d’un film centré (uniquement!) sur un deuil. La réalisation n’apporte rien et les plans sont plus gênants et dénués de sens qu’autre chose. Le jeu d’acteur laisse à désirer et nous laisse simplement spectateur/voyeur plutôt que de nous faire rentrer dans le film. Heureusement qu’il y a les vannes de Louis Garrel pour relever la barre même si ça ne suffit pas. Ce film semble être finalement une autobiographie qui aurait dû rester personnelle et à l’abris des grands écrans...
Comme tous les films de Maïwenn, ADN est émotionnellement poignant et offre à tous les acteurs/trices un rôle sublime.
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