Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ninideslaux
80 abonnés
245 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 28 octobre 2020
Ah, la bouse! On commence par de l'enquiquinant, on finit par du grotesque. Voilà une famille écrasée par deux femmes (mère et fille) cinglées, d'odieuses folles hystériques, méchantes, braillardes.... Le gentil Pappy algérien meurt. Athée, français, mais pour Neige il est avant tout algérien et comme finalement, il n'y a que lui qu'elle aime vraiment dans cette grande famille, elle veut devenir algérienne. La première heure: on ne voit que des gens pleurant dans les bras les uns des autres (sauf quand ils s'échangent des injures). On s'ennuie. On s'ennuie. On est grossiers avec les soignantes de l'Epad, on se crêpe le chignon devant la préposée des pompes funèbres pour la couleur du capiton du cercueil (destiné à passer au crématoire). Neige part avec l'urne et désormais les centres de Pappy sont au centre de son salon. Mais grâce aux gentils, serviables employés du consulat d'Algérie, qui s'occupent si bien de son cas, Neige obtient la nationalité algérienne. Elle prend le bateau pour la ville blanche, où elle rencontre des gens heureux, souriants, de braves pappys comme Pappy jouant aux cartes, un peuple épanoui dans les rues... A FUIR!
Perplexe. Bon, commençons par là, il y a bien un public auquel ça parle puisque quelques applaudissements entendus en fin de projection. Probablement des spectateurs ayant une histoire personnelle, familiale, à la recherche de leur identité, de leurs origines, de leur A.D.N. pour rester dans le registre du titre de ce film. Mais sinon, pour le spectateur lambda, qu’y a-t-il à retenir ? Une longue scène de deuil. Mais pas d’émotion. Ça fait trop cinéma au sens propre comme figuré alors que c’est quasi-filmé (mal) comme un documentaire entrant dans l’intimité (houleuse) d’une famille. Cet aspect des choses passé, la réalisatrice qui peut-être raconte sa vie ou s’en inspire en étant à la foi à l’écran, au scénario et à la réalisation (tant qu’à vouloir tout faire !), décrit son personnage (elle, à l’écran) comme légèrement névrosé à vouloir à tout prix avoir la révélation de son A.D.N. pour savoir exactement non pas d’où elle vient (elle le sait par sa filiation) mais quel sang coule majoritairement dans ses veines. La belle affaire ! Et même si elle n’a au mieux que 25 % d’origine algérienne (son calcul au travers d'un dialogue, repris dans la bande-annonce et donc déjà connu du spectateur), avec d’ailleurs une proportion différente au laboratoire (quel rebondissement narratif !), c’est vers l’Algérie qu’elle est attirée, aspirée. On se demande bien pour quelles raisons profondes faute d'histoire racontée.
C’est un sujet sans fin pour le cinéma et pourtant Maïwenn réussit à en faire quelque chose de très personnel, voire d’intime. Un rapport non pas à la mort, mais au deuil, à la disparition, au déracinement exacerbé. Et à force de déverser sa bile, la réalisatrice surligne sa mise en scène dans l’exécution d’un deuil qui n’en finit pas avec détails, et pathos inhérent. Il faut attendre que les tensions s’apaisent et que la réalisatrice-scénariste-comédienne pose le trop plein d’elle-même pour mesurer le chemin à parcourir , et remonter le cours de la grande Histoire, de ces algériens déracinés , exilés, immigrés et dont elle revendique l'affiliation. Plus qu’une acceptation de l’autre, une adhésion totale à ce pays qu’elle connaît à peine et qui va l’aider à surmonter sa peine. A rencontrer sa véritable histoire. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Chef d'œuvre d'émotions! Condensé d'intensité, de fous rires, d'amour et de manque d'amour. Quelles virtuosité et sincérité à dire les rires , les larmes, toute la complexité de l'amour dans les familles, le besoin viscérale pour certain à s'enrouler autour de leurs racines pour mieux respirer. Un film simple et sublime.
Bon film avec la sensation de parcourir les moments forts d'une véritable famille et non ceux interprétés par des comédiens. Donc un casting plus que crédible avec des répliques sincères qui oscillent entre tristesse et gaiété en passant par la nostagie qui nous interroge sur le passé et la quête l'identité. Ou pourrait aussi dire quand le chemin de l'interrogation sur nos racines nous conduit à nous-même.
100 % nul. un film sans scénario ni mise en scène c'est mal joué. c'est un entassement de clichés. c'est sans sensibilité mais mièvre et plein de sensiblerie. 1/4 de film à la maison de retraite à qui mieux mieux ira de son amour pour le patriarche 1/4 de film pour la mise en bière. jusqu'à filmer les clous qu'on visse dans le cercueil 1/4 de film à la crémation où tout le monde s'engueule 1/4 de film où rien ne se passe sur des scènes sans intérêt 1/4 de film à la recherche de l'ADN sans résultat et bien il ne reste plus grand chose 1/4 de fin de film complètement débile
Un très beau film sur la quête des origines. Maiwenn dirige ses comédiens avec une incroyable délicatesse, et sensibilité, ils sont tous drôles et émouvants ! Le deuil est abordé sous un nouveau regard très libre, et absolument pas pathos ! BRAVO
Maïwenn pratique l'auto-fiction depuis ses débuts mais y insère des éléments de fiction, comme certains écrivains, plus ou moins imbuvables d'ailleurs (Angot). Son sujet de prédilection, c'est la famille et elle y revient encore avec ADN, à la fois œuvre sur le deuil, la transmission et les origines. Vaste programme que la réalisatrice traite de sa manière très personnelle, avec ce naturel "lelouchien" dans certaines scènes et un déséquilibre assumé dans un récit parfois répétitif et souvent erratique. Elle passe dans ADN du groupe à l'individu (c'est à dire elle-même), sans sommation, et nombreux sont ceux qui trouveront la deuxième partie trop égocentrée voire nébuleuse quant à ce désir de se reconnecter à une partie de ses gênes, en hommage à son grand-père, naguère venu d'Algérie. On n'est pas obligé d'adhérer à ce point de vue et apprécier la description de cette quête intime même si elle n'est pas forcément explicitée. Il est arrivé à Maïwenn de confondre vitesse et précipitation dans ses précédents films et de se laisser aller à l'hystérie et au chaos. Il y a bien une forme de désordre dans ADN, mais il est source d'émotion et se rapproche de la vie, entre euphorie et détresse. Et puis, cette question de savoir d'où l'on vient pour déterminer où l'on va parle à tout un chacun. La cinéaste a réservé à Fanny Ardant ses dialogues les plus acérés et à Louis Garrel, formidable, les plus drôles. Comme chez Lelouch (décidément), Maïwenn a l'art de choisir ses acteurs et de les diriger avec un mélange remarquable de poigne et de liberté. Cela ne fait pas un film poli et cohérent mais plein d'énergie et de vitalité, si, assurément.
Une magnifique fable sur la famille et les origines. Maiwenn aurait pu facilement tomber dans des clichés déjà vu, mais non elle propose là un film, drôle, sensible avec une réalisation soignée et particulièrement belle comme c'est si bien le faire Maiwenn . Bravo aux acteurs tous exceptionnels de talents.
Une histoire de deuil, de famille, d'origines et d'héritages.
Entre méli-mélo et justesse, entre parlottes et regards silencieux, Maïwenn (qui se met une nouvelle fois en scène) aborde un sujet universel, qui nous touche toutes et tous un jour ou l'autre.
Une première moitié de film plus intéressante et touchante que la seconde, et un drame familial incluant les qualités et les défauts propres à la cinéaste. 6,5/10.
Maïwenn filme une histoire (très) personnelle dans ce très beau film. Louis Garrel y est irrésistible et apporte une vraie touche d'humour à ce film pourtant très triste. Un grand drame, qui prouve l'important de la salle de cinéma : quel bonheur de voir une salle remplie rire et pleurer à l'unisson !!