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    ADN
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    202 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Profondément ennuyeux. Inutile, d'une tristesse à mourir par les temps qui courent... Autant Polisse était un film fort, autant là c’est vraiment limite imbuvable.
    Sté F.
    Sté F.

    10 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Autant se repasser un épisode de Strip-tease de Fr 3 en streaming. Ça fait autant rêver. Pourtant je l'aime bien Maïwenn, je la trouve touchante et sincère, mais là ... au secours l'objet inregardable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    Comme quoi, il existe le Cinéma qui raconte des Histoires et tout un cinéma qui raconte son histoire, avec plus ou moins de succès...
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2020
    Famille, je vous hais !

    Le nouveau film de Maïwenn faisait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020. Neige, divorcée et mère de trois enfants, rend régulièrement visite à Émir, son grand-père algérien qui vit désormais en maison de retraite. Elle adore et admire ce pilier de la famille, qui l’a élevée et surtout protégée de la toxicité de ses parents. Les rapports entre les nombreux membres de la famille sont compliqués et les rancœurs nombreuses... Heureusement Neige peut compter sur le soutien et l’humour de François, son ex. La mort du grand-père va déclencher une tempête familiale et une profonde crise identitaire chez Neige. Dès lors elle va vouloir comprendre et connaître son ADN. Désireuse de parler de transmission et d'origines, elle affirme avoir voulu faire avant tout un film CONTRE le racisme et POUR les immigrés, peu importe de quelle génération ou de quelle origine géographique. Ambition tout à fait honorable et conviction assurée. Reste la forme qui pêche un tantinet durant ses 90 minutes qui peinent à répondre à la question cruciale : d’où viens-je ?

    On est très vite submergé par la tempête familiale où l’on a bien des difficultés à reconstituer les liens entre les différents personnages, bref à savoir qui est qui. On est constamment brinquebalé de crise d’hystérie en crise d’hystérie… et dans l’ensemble, c’est épuisant. Un seul personnage – celui de l’ex de l’héroïne -, apporte un peu de calme, de recul et d’humour à cette énorme dose de pathos et d’émotions larmoyantes. Comme on a du mal à entrer en empathie avec des personnages qu’on ne comprend pas vraiment, l’heure et demie peut paraître très longue à certains, dont j’étais. Tout ce petit monde braillard, souvent odieux – entre autres avec le personnel de l’EHPAD -, frisant le ridicule devant l’employée des pompes funèbres totalement ahurie par cette famille de dingues qui se donnent en spectacle sans la moindre pudeur, devient vite insupportable jusqu’à cette espèce d « ego-trip » où Maïwenn s’offre un shooting dans les rues d’une Alger la Blanche de carte postale. Bref, vous avez compris, je n’ai pas marché, malgré quelques moments poétiques et quelques autres savoureux, l’ennui gagne un spectateur qui ne se sent absolument pas impliqué par un film qui ne répond pas à la question liminaire : d’où viens-je ? Par contre à l’autre question importante : où vais-je ? Je sais, je rentre chez moi.

    Maïwenn est donc partout, à l’écriture, derrière et devant la caméra. Une somme écrasante loin d’être assumée. Fanny Ardant réussit toujours à merveille dans le rôle de celle qu’on adore détester. Mais là, elle en fait des tonnes. Marine Vacht est, comme souvent, transparente. Par contre j’ai beaucoup aimé retrouver le trop rare Alain Françon, Omar Marwan, très touchant et Louis Garrel, irrésistible de drôlerie sauverait presque le film si son rôle n’avait été aussi limité. Paradoxalement, ce film qui s’attaque à une question universelle, celle des origines, ne parvient pas à tous nous emporter avec lui en passant à côté de son sujet, car trop artificiel, stéréotypé voire exhibitionniste. Dommage, j’aurais tant voulu aimer ce film.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2020
    Nombreux seront ceux qui caractériseront le nouveau long-métrage de Maïwenn de narcissique. Il est certain qu’à être réalisatrice, scénariste et actrice principale, sa présence ne peut être qu’omniprésente. Dans “ADN”, elle se fait appeler Neige. Suite à la mort de son grand-père algérien, toute la famille se retrouve pour préparer les obsèques. On découvre alors une famille aux liens plus ou moins soudés et les pleurs laisseront place à beaucoup de querelles. Derrière ces maux, se pose la question des racines de cette famille en pleine crise identitaire. Quand une mère est très dure, qu’un père est absent, qu’un frère est catégorique ou qu’un autre s’en fout, il n’est pas simple de s'affirmer. Ce qui est certain c’est qu’”ADN” ne peut pas laisser indifférent. L’émotion à outrance travaillera nos nerfs, mais n’est-ce pas ça le cinéma ? Nous faire ressentir ? Avoir nos propres opinions ? “ADN” triture jusqu’à la moelle notre propre notion de l’identité et de notre place au sein de la famille. C’est souvent douloureux, mais Louis Garrel n’est jamais loin pour lancer deux trois vannes morbides et bienvenues. Quand l’intimité s'exhibe, le trouble ne peut être que bouleversant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Il n’est pas question de diviser pour régner dans l’éternel souvenir, mais de diviser pour mieux rapprocher. Le deuil est un passage éprouvant, que Maïwenn aborde avec une certaine sensibilité et une proximité qu’on lui reconnaît. Et pourtant, suite à son envol après « Le Bal des actrices », la réalisatrice s’accorde une liberté nerveuse dans l’approche de sa quête identitaire et son retour aux sources. Quelque chose lui échappe, car bien qu’elle soit toujours prometteuse, elle perd peut-être le souffle qui rendait ses œuvres vivantes et organiques. Ici, il faudra patienter un moment et se laisser distraire par le dysfonctionnement familial pour se rendre compte qu’il y aura peu à récolter. Cela vaut pour la sensibilité de chacun, mais une approche plus spirituelle sera requise afin de saisir le recul nécessaire, auquel l’autofiction nous invite.

    Lorsqu’Emir, le pilier paternel de la famille, s’éteint soudainement, la douleur répond instantanément aux proches. Chacun, à sa manière, puisera dans ce qui les rapprochait de cet être exceptionnel, qui grâce à son existence, son parcours et son énergie, laisse un lourd testament culturel. C’est ce que le personnage de Maïwenn, Neige, entrevoit dans sa vision du deuil et le respect de l’homme qui l’a élevé. Emir constitue ainsi un pivot et un message qui pousse sa divorcée de fille dans une crise existentielle, qu’elle développe notamment à travers une crise alimentaire. Il n’y a plus que le voyage vers ses racines qui l’obsède, à tel point que son thé à la menthe finira par empoisonner son esprit et son mode de vie. Les liens familiaux deviennent alors l’un des enjeux majeurs du récit, où se succèderont retrouvailles, conflits et réparations. En restant fidèle à ce schéma, il y a de quoi alléger toute la surcharge émotionnelle d’une famille qui se détourne de l’esprit collectif, afin de mieux répondre à la problématique identitaire, propre à chaque individu.

    Le film se penche généreusement sur la question, mais au profit d’une seule personne, Neige. Cette direction pourra en irriter plus d’un, car on la confondrait avec un égocentrisme mal placé. Si l’on se sentait un minimum impliqué dans cette soif de savoir, il y règne une atmosphère trop lisible et trop prévisible. Le calme avant la tempête et de l’humour pour gérer la pression. Les personnages de Caroline (Fanny Ardant), Lilah (Marine Vacth) et François (Louis Garrel) témoignent de ces caricatures et la plupart fonctionnent à merveille. C’est donc dans le choix d’isoler son héroïne que la réalisatrice manque sans doute de lucidité et de pertinence. En évinçant rapidement une partie des proches, la continuité prend un sévère coup de mou, notamment après des obsèques mouvementées. La fameuse croisade de Neige reste donc superficielle jusqu’à ce qu’on atteigne un dénouement attendu et poncé, dans l’intention de ponctuer ce qui lui a échappé tout ce temps. Ce qui la relie à ses racines ne se trouve évidemment pas dans la génétique, mais dans les liens du cœur et de l’esprit, justifiant ainsi l’exil libérateur, qui aurait mérité un acte plus complet et moins banal.

    Il reste donc un sentiment d’inachevé dans cette fâcheuse démarche, qui appelle aux sentiments que l’on refoule et qu’on pourrait laisser exploser tôt ou tard. La question universelle de ses origines est indéniablement salvatrice et ludique, mais il manque un chaînon dans cette intrigue qui ne panse qu’à moitié cette douleur qui hante Neige et Maïwenn. Sacrifier ses liens familiaux mériterait plus qu’une parenthèse symbolique et brève. Ce que l’on extirpe de cette aventure intimiste, c’est tout de même la positivité de la réalisatrice, accompagnée de son co-scénariste Mathieu Demy, qui partagent un sentiment d’une grande pureté, mais qui trébuchent dans la transposition. Ainsi, « ADN » n’est probablement pas le plus abouti de ses œuvres, mais aura néanmoins l’honneur de susciter de l’intérêt dans un début d’introspection.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    J'ai beaucoup aimé tous les films de Maïwenn. Jusqu'ici. Après la claque Mon roi, j'attendais donc celui-ci (dernier film vu en salle avant le nouveau confinement)avec confiance. Cela part pourtant très bien. Une première séquence, chargée d'émotion, promet de belles choses. Et puis plus rien. Très vite, on se lasse des coups de gueules, des règlements de comptes, des larmes, des cris et des hurlements de cette famille multi-ethnique et recomposée. La réalisatrice a laissé ses acteurs beaucoup improviser, et cela se sent, ils partent tous en vrille à un moment ou un autre. Pourtant le casting est beau. Mais ils en font tous un peu trop, Maïwenn et Fanny Ardant en tête. Mais pour une fois, j'ai trouvé Marine Vacth supportable (elle est très bien dans Moloch la série d'Arte). Le deuil, la recherche des racines, les liens du sang et ceux du cœur, en sujet principaux, avec aussi la famille, le rapport à la mère, l'amour, l'amitié. Au final beaucoup trop de thèmes, du coup peu ou très mal traités. Cela s'en ressent et nous donne un film brouillon, vite ennuyeux, voir énervant. Premier ratage et première déception pour Maïwenn. On verra la suite...
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    295 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    (..) Ce maelström nous emporte de crise en crise et le film ne manque pas de tension. Il reste cependant centré sur le deuil de Neige, son émotion, sa perte. Son osmose avec le grand-père est totale, ce qui la ramène à l’Histoire franco-algérienne qu’elle étudie fiévreusement, et en Algérie où elle découvre les manifestations du hirak. C’est là qu’est son ADN. Ce faisant, elle nous interroge sur nos parents et grands-parents, ce qu’ils nous ont transmis, ce que nous savons ou ne savons pas d’eux. Et si cet ADN a des racines étrangères, comment cette diversité a-t-elle mûri dans la société française, que lui a-t-elle apportée, comment est-elle reconnue ?
    En tablant sur l’émotion face aux rejets à l’œuvre aujourd’hui, Maïwenn cherche à sortir des formules pour ouvrir la porte à la compréhension du ressenti. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 novembre 2020
    Un film long, qui manque de sens réel. Je me suis demandée pourquoi on passait autant de temps autour du corps,puis autour du cercueil. Il y a beaucoup de relations difficiles dans cette famille, J aurais aimé comprendre pourquoi. Et cette recherche d ADN me semble étrange car le personnage sait pertinent d où elle vient.
    Bref...un grand manque d'explication. Un joli casting quand même mais pas bien utilisé. Dommage parce que j'aime les films de Maiwenn.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    ADN commence plutôt bien.

    Maïwenn confirme dans le premier tiers du film son talent pour filmer les scènes de groupe (comme dans Polisse). Chaque personnage parvient à exister avec l'expression d'une belle personnalité, et les interactions lors des regroupements sont tour à tour émouvantes ou drôles.

    On se prend d'affection pour le grand-père. Sa relation avec le jeune Kevin (joué par Dylan Robert, la révélation de Shéhérazade) est un moteur inter-générationnel efficace et positif. On aime détester le personnage joué par Fanny Ardant, insupportable comme d'habitude, et on aime aimer celui joué par Caroline Chaniolleau, éminemment sympathique.

    Bref, tout se présente plutôt bien, jusqu'au moment où le film devient centré sur la petite personne de la réalisatrice et sa quête des origines. Epaulé par des alter ego sans consistance (Louis Garrel en roue libre, Marine Vacth transparente), Maïwenn est de tous les plans, et tous sont mauvais.

    On suit sa demande de test d'ADN sans intérêt, ses minauderies lors de la lecture des résultats, ses lectures et sa pseudo-prise de conscience politique (avec pélérinage esthétique sur le pont de Neuilly), ses démêlés avec un employé d'ambassade caricatural fort sympathique, et enfin, cerise sur le gâteau, son shooting dans les rues d'Alger, filmé comme un défilé de mode au milieu d'une révolution.

    Où comment une chronique familiale intéressante se termine en ridicule ego-trip.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    Jeudi 29 octobre 2020 18h30 : dernière séance de cinéma avant le Confinement Opus 2. Ai vu "ADN" de Maïwenn. Quelle chance d'avoir vu ce film d'une intensité folle et essentiel dans ces questionnements, juste avant d'entamer cette deuxième période d'enfermement. La salle est pratiquement pleine (si ce n'est les places vides entre les spectateurs pour distanciation sociale), tout le monde a son masque scrupuleusement sur le nez, personne ne mange de pop-corn ou de sandwich, chacun est là pour la même raison à savoir profiter de ces quelques dernières heures pour voir un dernier film et pas n'importe quel film... Un film de Maïwenn qui est une des rares metteur en scène à si bien parler de l'humain, du groupe, de la famille, du ressentiment, de qui l'on est au plus profond de nos tripes. Certains réalisateurs filment des histoires, d'autres des personnages principaux, d'autres uniquement des situations, d'autres rien.... Maîwenn filme des affects subtils, dérangeants, vrais, intenses, forts, très forts, trop forts ! Juste avant d'entrer en hibernation obligatoire, quel bonheur que de prendre ce shoot de vie. Il y a deux parties dans ce film. Tout d'abord un film choral dont une magnifique scène d'ouverture dans une maison de retraite où une famille (une quinzaine des membre) viennent fêter la publication d'un livre sur leur pilier, leur patriarche, leur phare : Le grand-Père Emir émigré algérien qui s'est installé en France dans sa jeunesse. Seule Maïwenn réussit actuellement à faire réellement vivre plus de dix personnages en même temps à l'écran, sans enfermer ces 10 rôles dans des traits de caractères binaires et outranciers, sans laisser un seul comédien prendre le dessus où le laisser pour compte. Cette longue scène d'introduction est pleine de vie, de preuves d'amour, de regards qui sont plus intenses que bien des mots, de silence lourd de sens et d'aigreur, de larmes retenues en serrant les dents, de larmes qui ruissellent et de tripes qui se tordent, de baisers vitaux, d'embrassades étouffantes et vraies, de mots libérateurs et qui font du bien.... Puis le Grand-Père meurt... et cette famille se retrouve démunie, et encore plus désunie. Cette famille mosaïque se retrouve à devoir travailler sur la résilience, la tolérance, ses origines algériennes, ses choix de vie... En ces temps mouvementés sur la laïcité, la religion musulmane, la nationalité... Maïwenn répond avec ce film de façon personnelle, généreuse et non didactique à pas mal de problématiques. Ce film tombe à point et hélas doit quitter l'affiche au bout de quelques jours. La deuxième partie du film est centrée sur Neige (Maïwenn) qui grâce à un test ADN va à la rencontre de ses origines algériennes qui ont été mises sous le tapis par la génération de ses parents. Maïwenn on le sait tous, aime les acteurs et ça se voit. Jamais Fanny Ardant n'a été plus juste, plus naturelle, plus libre que depuis les films de Truffaut et Resnais (c'est à dire il y a 30 ans), jamais Louis Garrel n'a paru si accessible et drôle, Dylan Robert est tout simplement bouleversant, on voudrait tous avoir Omar Marwan pour grand-père, et Maïwenn est solaire comme souvent. Maïwenn est une scénariste qui utilise beaucoup l'auto-fiction mais qui a l'instinct ou le don d'être à l'écoute de la société et qui sait amener en permanence son cas personnel à celui plus général d'une société entière. Plus que son propre ADN la metteur en scène interroge sur l'ADN national ? Qu'est-ce que ça veut dire être français de nos jours quand votre grand-père est issu de l'immigration, que certains membres de votre famille ont renié totalement ses origines, et d'autres l'ont entretenue, que votre père à des origines lointaines asiatiques, que vos frères et soeurs n'ont pas les mêmes parents que vous ? Tous le comédiens sont dirigés excellemment, et le travail du montage hallucinant de précision ne fait que renforcer la qualité du jeu. La dernière image que j'aurai vu au cinéma ce soir là est le sourire radieux de Maïwenn sur un immense écran. La salle se rallume, l'émotion est perceptible, tous les spectateurs restent assis jusqu'à la fin du générique... personne n'applaudit parce que l'on est sidéré par le film et par ce que nous allons devoir vivre pendant plusieurs semaines. Comme à un enterrement nous nous levons en silence pour quitter l'église sans se regarder les uns les autres, ayant trop peur de pleurer à nouveau. Les cinémas vont fermer j'en ai mal au ventre puisque c'est une de mes raisons de vivre, c'est mon essence. Alors j'emporte avec moi les engueulades, les embrassades, les cris, les mots d'amour, les fous rires de cette famille Fellah qui n'a strictement rien à voir avec la mienne et pourtant... Mille mercis Maïwenn pour cette paire de claque émotionnelle juste avant le confinement. Film essentiel et incontestablement le meilleur film français de l'année.
    Domizapping
    Domizapping

    8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2020
    Trop larmoyant ! Pas de rythme à la limite de l'ennui malgré un bon casting ! Décevant... je m'attendais à mieux !
    Anny S.
    Anny S.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Belle histoire magnifiquement interprétée par tous les acteurs, mais, en plus, Neige et sa sœur sont de véritables beautés
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2020
    On peut compter sur Maiwen pour aborder des sujets avec un regard personnel qui mérite d'être vu. C'est toujours vrai avec ADN. Ensuite le film est peut-être moins puissant que Polisse, mais la barre est haute. Cette chronique de deuil familial est par moments touchante, à d'autres un peu vide. Comme si Maiwen avait tenté de faire passer trop de choses, trop de fibre à la fois. Parfois moins, c'est mieux. Film à voir quand-même.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2020
    « ADN », le 5ème long-métrage de Maïwenn est loin d’être son meilleur ! Le gros problème de ce film est que la réalisatrice transpire trop sous le portrait de Neige (prénom donné par analogie à Nedjma, héroïne du roman de Kateb Yacine) et on a du mal à croire que Maïwenn, âgée de 44 ans, ait dû attendre la mort de son grand-père pour se plonger sur ses racines algériennes, dévorer des livres et des archives de l’INA pour demander sa nationalité algérienne bien que née en Seine-Saint-Denis … et partir à Alger pour se mêler à une manifestation du Hirak, mouvement de contestation populaire. Je n’ose même pas parler de la réalisation du test ADN, vendu en ligne sur internet mais complétement bidon, et de ses affres devant le résultat ! Idem pour le générique de fin qui est en français et en arabe !
    Sur le plan filmique, l’introduction à l’EPHAD est bien longue et brouillonne car il est difficile de comprendre qui est qui sans parler de la lourdeur vis-à-vis du personnel et du fait de devoir libérer la chambre du mort pour 12 h 30. Idem pour la scène dans l’agence des pompes funèbres qui tourne au ridicule vu l’incinération, au point de faire sourire l’employée. On aurait préféré que Neige/Maïwen s’attarde sur ses relations très complexes avec sa mère – magnifique Fanny Ardant aux répliques acerbes du type « Je te dégoute, oui ? » (cf. la scène lorsqu’elle récupère les cendres qui est prodigieuse) – et son père qui parait le plus sage de la famille mais dont on ne sait rien sauf ses origines vietnamiennes et sa fascination pour les serpents. Sans les blagues assez lourdes de François (Louis Garrel), l’ex de Neige, on tomberait dans un pathos effréné, mal filmé pour ma part, et surtout une réflexion personnelle assez creuse.
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