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    ADN
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    2,7
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    202 critiques spectateurs

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    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Le nouveau film de Maïwenn est une grande réussite. La réalisatrice traite de sujets universels comme la famille, le deuil et les origines avec une frontalité vivifiante, dans un mélange d'humour et d'émotion qui nous fait traverser le film entre rires et larmes. Tous les comédiens sont extraordinaires, Fanny Ardant est magnifique, Louis Garrel est génial. C'est à la fois drôle et émouvant, subtil et bouleversant... A voir absolument !
    Lolomc
    Lolomc

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    Extrêmement ennuyeux. Beaucoup de longueurs et beaucoup de scènes où rien ne se passe. Très déçu malgré un bon casting.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    J'ai beaucoup aimé tous les films de Maïwenn. Jusqu'ici. Après la claque Mon roi, j'attendais donc celui-ci (dernier film vu en salle avant le nouveau confinement)avec confiance. Cela part pourtant très bien. Une première séquence, chargée d'émotion, promet de belles choses. Et puis plus rien. Très vite, on se lasse des coups de gueules, des règlements de comptes, des larmes, des cris et des hurlements de cette famille multi-ethnique et recomposée. La réalisatrice a laissé ses acteurs beaucoup improviser, et cela se sent, ils partent tous en vrille à un moment ou un autre. Pourtant le casting est beau. Mais ils en font tous un peu trop, Maïwenn et Fanny Ardant en tête. Mais pour une fois, j'ai trouvé Marine Vacth supportable (elle est très bien dans Moloch la série d'Arte). Le deuil, la recherche des racines, les liens du sang et ceux du cœur, en sujet principaux, avec aussi la famille, le rapport à la mère, l'amour, l'amitié. Au final beaucoup trop de thèmes, du coup peu ou très mal traités. Cela s'en ressent et nous donne un film brouillon, vite ennuyeux, voir énervant. Premier ratage et première déception pour Maïwenn. On verra la suite...
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2021
    Maiwenn a des choses à dire, elle a plein d'idées sur le "comment les dire". Selon moi, ce film n'atteint pas ses chefs d'oeuvre "Polisse" et "Mon roi", mais il est digne d'intérêts multiples. Questionner son identité, au delà même de la nationalité, se questionner sur sa famille et son rapport à elle, il y a déjà de quoi faire. La mise en scène est subtile, toujours sur le fil. Dylan Robert en 1ère partie de film, et Louis Garrel en 2ème crèvent l'écran. Pour le second, il hérite d'un rôle en or en meilleur ami parfait qui a toujours le bon mot pour les autres. L'humour et la légèreté qu'il dégage permet au spectateur de respirer dans ce tourbillon un peu rude un peu pathos. Au final, nous avons passé un très bon moment pendant, et cela a ouvert quelques questionnements intéressants après.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Œuvre personnelle, quasi autobiographique de Maïwenn, on lui reconnait ce talent de faire des films personnels quasiment intime montrant les peines d’une famille en peine sur fond de mémoire et d’intégration. Au final, le film malheureusement est quelconque avec un manque d’empathie et les émotions ne se transmettent pas au spectateur totalement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Emir va mourir. Emir meurt. Cet Algérien, émigré en France a eu une vie bien remplie, du côté des immigrés et des plus faibles, et une descendance nombreuse. Toute sa famille l’entoure à l’heure de sa mort : ses deux filles (Fanny Ardant, Caroline Chanollieau), ses petits-enfants (Maïwenn, Marine Vacth toujours aussi parfaite, Dylan Robert qui n’a rien perdu de sa tchatche depuis Shéhérazade, Florent Lacger, Henri-Noël Tabary…). L’organisation de ses funérailles la voit se déchirer autour de choix futiles – le modèle du cercueil, le choix du capiton – qui cachent des fêlures plus profondes. La mort de son grand-père cause à Neige (Maïwenn) un profond traumatisme. Elle la pousse à partir à la découverte de ses racines algériennes.

    Selon qu’on trouvera Maïwenn bouleversante ou horripilante, on adorera ou on détestera "ADN". Ce film dont elle est la réalisatrice, la co-scénariste, l’actrice principale gravite autour d’elle et lui est tout entier voué. Elle a raconté, à longueur d’interviews , qu’il ne s’agissait pas à proprement parler d’une auto-fiction. Elle n’en a pas moins tiré l’inspiration d’une vie familiale cabossée, entre une mère franco-algérienne possessive et un père franco-vietnamien absent (interprété ici avec une perfidie sadique par l’immense metteur en scène Alain Françon), qui avait déjà largement nourri ses précédents films, tout aussi impudiques : "Pardonnez-moi" (2006), "Le Bal des actrices" (2009), "Polisse" (2011), "Mon roi" (2015).

    Maïwenn fait son Angot ? Oui. Mais elle le fait avec plus de talent et plus de grâce que la hargneuse romancière. Elle a le don pour filmer les groupes et y capter des instants magiques parfois involontaires. Aidé par un Louis Garrel irrésistible dans le rôle d’un ex bout-en-train, elle nous arrache des éclats de rire inattendus, comme dans ces funérailles où Caroline Chanollieau fredonne les paroles d’une chanson pop déplacée. Elle sait aussi nous faire monter les larmes aux yeux dans ce face-à-face terrible entre sa mère, jouée par une Fanny Ardant dont l’hystérie trouve enfin à s’exprimer sans paraître surjouée, et elle au funérarium du Père-Lachaise.

    "ADN" souffre, c’est vrai, d’un problème de construction. Toute sa première partie, qui dure plus d’une heure, gravite autour d’Emir, ses derniers jours dans un EHPAD filmé sur un mode quasi-documentaire, avec ses vieux qui gagattent et ses familles qui essaient en vain de s’excuser de les y avoir parqués, puis avec son incinération et les préparatifs chaotiques qui l’ont précédée. La seconde partie du film est plus courte et se recentre sur Neige. Le film chorale devient un film solitaire. On adhère moins à cette introspection nombriliste dont on pressent l’issue, dans les rues ensoleillées d’Alger en plein "Hirak".

    "ADN" ne m’a pas emporté comme "Mon roi" l’avait fait : un film passionné, excessif, irrésistible, parmi mes tout préférés de l’année 2016. "ADN" est plus sage. Il n’en est pas moins touchant.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    690 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2023
    ADN n'est pas la meilleure proposition de Maïwenn. Parfois pathos et vain, le film se perd dans une intrigue assez répétitive. Le métrage est néanmoins porté par de bonnes intentions, via un discours d'ouverture et de diversité salvateur. Louis Garrel est génial.

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-adn-de-maiwenn-une-recherche-identitaire-spontanee-mais-trop-basique-pour-convaincre.html

    https://www.cineserie.com/news/cinema/adn-pourquoi-ce-film-etait-particulierement-difficile-pour-maiwenn-5581728/
    Beatrice D.
    Beatrice D.

    34 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2021
    Très joli film,.j'aime le cinéma de Maiwen qui nous dépeint toujours avec justesse les réalités de la société, de la vie
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2021
    nombriliste égocentrique
    omniprésence de Maïwenn devant derrière la caméra
    "parlez moi de moi y a que ça qui m'intéresse !" comme chantait Jeanne Moreau
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2021
    On a assisté à la conférence d'explications du film avec la réalisatrice et les acteurs, et cela a empiré notre avis. Cela commençait si bien, pourtant, avec l'histoire de ce vieil homme atteint d'Alzheimer qui décède en bouleversant toute une famille, que l'on ne comprend pas pourquoi le scénario a décidé subitement de partir dans un délire sur la filiation algérienne de Maïwenn. Notez que l'on dit bien le nom de la réalisatrice-actrice, et non le nom de son personnage fictif, tant on se prend en pleine poire tout le lourd discours autobiographique, sans aucune finesse, de la dame. Si les similitudes du scénario avec sa vie (la mère franco-algérienne, le père d'origine vietnamienne) ne vous sautent pas forcément aux yeux (on ne connaît pas la vie privée de tout le monde), ces derniers participent à cette impression générale d'assister à une catharsis personnelle. Ainsi, on ne peut pas croire à ce personnage ridicule qui cherche à forcer sa filiation, à trouver des liens (qui n'existent pas, comme en témoignent ses vaines tentatives de se cultiver sur "son pays" en regardant des images d'archives sur un ordinateur) avec un pays idéalisé, qui fait des tests ADN pour se rassurer mais réfute les résultats qui prouvent son délire ("Je n'ai que 15% de filiation algérienne ? Non c'est faux, d'ailleurs je vais me faire faire une nationalité algérienne avec la carte d'identité... Alors, la fiche Wikipedia de l'Algérie, c'est pas où...?"), pays dont finalement on n'a rien de concret à nous dire (on ne voit qu'une image de carte postale à la fin du film et une manifestation populaire sur la fierté nationale d'être algérien... Ou comment réduire un pays à un fantasme niais). On continue d'être gênés en comprenant tout le premier degré de ce discours de revendication, sans fondement concret, digne d'une farce quand on remarque le sérieux générique en français répété en arabe côte-à-côte, le mélo attaché au personnage principal (passé les vingts premières minutes, on ne voit plus que Neige-Maïwenn dans 80% des scènes, en larmes ou faisant le procès de tout le monde sauf d'elle-même). On oublie complètement l'histoire du papy (normal, comme on a révélé qu'il préférait la culture française à l'algérienne, il n'était plus intéressant) au profit d'une lubie identitaire qui ressemble à un mauvais divan de psy. On constate rapidement que la réalisatrice aime se filmer, d'habitude nous aussi, quand elle a quelque chose de plus crédible à nous dire qu'un personnage qui se revendique d'après 15% d'ADN et une page Wikipedia.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    Jeudi 29 octobre 2020 18h30 : dernière séance de cinéma avant le Confinement Opus 2. Ai vu "ADN" de Maïwenn. Quelle chance d'avoir vu ce film d'une intensité folle et essentiel dans ces questionnements, juste avant d'entamer cette deuxième période d'enfermement. La salle est pratiquement pleine (si ce n'est les places vides entre les spectateurs pour distanciation sociale), tout le monde a son masque scrupuleusement sur le nez, personne ne mange de pop-corn ou de sandwich, chacun est là pour la même raison à savoir profiter de ces quelques dernières heures pour voir un dernier film et pas n'importe quel film... Un film de Maïwenn qui est une des rares metteur en scène à si bien parler de l'humain, du groupe, de la famille, du ressentiment, de qui l'on est au plus profond de nos tripes. Certains réalisateurs filment des histoires, d'autres des personnages principaux, d'autres uniquement des situations, d'autres rien.... Maîwenn filme des affects subtils, dérangeants, vrais, intenses, forts, très forts, trop forts ! Juste avant d'entrer en hibernation obligatoire, quel bonheur que de prendre ce shoot de vie. Il y a deux parties dans ce film. Tout d'abord un film choral dont une magnifique scène d'ouverture dans une maison de retraite où une famille (une quinzaine des membre) viennent fêter la publication d'un livre sur leur pilier, leur patriarche, leur phare : Le grand-Père Emir émigré algérien qui s'est installé en France dans sa jeunesse. Seule Maïwenn réussit actuellement à faire réellement vivre plus de dix personnages en même temps à l'écran, sans enfermer ces 10 rôles dans des traits de caractères binaires et outranciers, sans laisser un seul comédien prendre le dessus où le laisser pour compte. Cette longue scène d'introduction est pleine de vie, de preuves d'amour, de regards qui sont plus intenses que bien des mots, de silence lourd de sens et d'aigreur, de larmes retenues en serrant les dents, de larmes qui ruissellent et de tripes qui se tordent, de baisers vitaux, d'embrassades étouffantes et vraies, de mots libérateurs et qui font du bien.... Puis le Grand-Père meurt... et cette famille se retrouve démunie, et encore plus désunie. Cette famille mosaïque se retrouve à devoir travailler sur la résilience, la tolérance, ses origines algériennes, ses choix de vie... En ces temps mouvementés sur la laïcité, la religion musulmane, la nationalité... Maïwenn répond avec ce film de façon personnelle, généreuse et non didactique à pas mal de problématiques. Ce film tombe à point et hélas doit quitter l'affiche au bout de quelques jours. La deuxième partie du film est centrée sur Neige (Maïwenn) qui grâce à un test ADN va à la rencontre de ses origines algériennes qui ont été mises sous le tapis par la génération de ses parents. Maïwenn on le sait tous, aime les acteurs et ça se voit. Jamais Fanny Ardant n'a été plus juste, plus naturelle, plus libre que depuis les films de Truffaut et Resnais (c'est à dire il y a 30 ans), jamais Louis Garrel n'a paru si accessible et drôle, Dylan Robert est tout simplement bouleversant, on voudrait tous avoir Omar Marwan pour grand-père, et Maïwenn est solaire comme souvent. Maïwenn est une scénariste qui utilise beaucoup l'auto-fiction mais qui a l'instinct ou le don d'être à l'écoute de la société et qui sait amener en permanence son cas personnel à celui plus général d'une société entière. Plus que son propre ADN la metteur en scène interroge sur l'ADN national ? Qu'est-ce que ça veut dire être français de nos jours quand votre grand-père est issu de l'immigration, que certains membres de votre famille ont renié totalement ses origines, et d'autres l'ont entretenue, que votre père à des origines lointaines asiatiques, que vos frères et soeurs n'ont pas les mêmes parents que vous ? Tous le comédiens sont dirigés excellemment, et le travail du montage hallucinant de précision ne fait que renforcer la qualité du jeu. La dernière image que j'aurai vu au cinéma ce soir là est le sourire radieux de Maïwenn sur un immense écran. La salle se rallume, l'émotion est perceptible, tous les spectateurs restent assis jusqu'à la fin du générique... personne n'applaudit parce que l'on est sidéré par le film et par ce que nous allons devoir vivre pendant plusieurs semaines. Comme à un enterrement nous nous levons en silence pour quitter l'église sans se regarder les uns les autres, ayant trop peur de pleurer à nouveau. Les cinémas vont fermer j'en ai mal au ventre puisque c'est une de mes raisons de vivre, c'est mon essence. Alors j'emporte avec moi les engueulades, les embrassades, les cris, les mots d'amour, les fous rires de cette famille Fellah qui n'a strictement rien à voir avec la mienne et pourtant... Mille mercis Maïwenn pour cette paire de claque émotionnelle juste avant le confinement. Film essentiel et incontestablement le meilleur film français de l'année.
    mathilde
    mathilde

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 juin 2021
    Impossible de comprendre le but, mal joué je déconseille car ce n’a aucun intérêt, 1h30 d’ennui en toute objectivité
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2021
    Troublante cette volonté forcenée d'imposer ce style de cinéma désinvolte où le naturel devient obsessionnel.
    Tous les acteurs respectent la consigne, ce qui pourrait sans exception les nominer au meilleur second rôle.
    Il y a des scènes excentriques : les serpents sur chaque convive, les rires étouffés pendant la messe funéraire, les disputes sur choix du cercueil, les blagues de très mauvais gout devant les petits-enfants (papi aimait aller en "boîte"),...
    Et la carte postale finale de l'Algérie est tellement gênante...
    Sebastien D
    Sebastien D

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Une première partie de film larmoyante à souhait, ponctuée de disputes familiales accablantes et sans intérêt, donnant l'impression d'assister à un mauvais documentaire sur une famille dysfonctionnelle à un enterrement. La suite est ennuyeuse et énervante, se concentrant quasi exclusivement sur les problèmes identitaires de Neige, personnage névrosé, toxique, dénué de charme, simplement insupportable. La fin du film est grotesque, apportant uniquement la satisfaction de pouvoir quitter la salle.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2021
    Maïwen gagne haut la main son pari. Son film est déroutant et surprenant. On le voit sans s'ennuyer, ce qui est un prodige pour un film français. Le scénario est toujours mis au second plan et c'est tant mieux. Louis Garrel parvient à faire oublier qui il est et Fanny Ardant est déchirante en tous points. Seule erreur de casting : Dylan Robert joue exactement comme dans "Shéhérazade" et le film perd en vérité dans toutes les séquences où il apparaît.
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