Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrisbal
15 abonnés
694 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 23 décembre 2023
Pour les inconditionnels de John Ford qui retrouveront dans ce western tout le savoir faire du réalisateur (notamment la mise en scène et la photographie) et un John wayne omniprésent, à la tête d'un trio de hors-la-loi plus candides que méchants qui font la promesse de sauver la vie d'un nouveau né. On assiste alors à une traversée du désert qui traine un peu en longueur (à l'inverse d'un final vite expédié) et à un divertissement bon enfant doté d'un humour typiquement fordien.
Western aux références bibliques évidentes, sur la rédemption de trois outlaws. Le désert est magnifiquement filmé par Ford, un western formellement très beau.
Ce film dédié de façon très émouvante à Harry Carey a tous les ingrédients d'un grand western : des acteurs formidables, une intrigue à base de références bibliques suffisamment inhabituelle pour un film de ce genre et un tournage en extérieurs donnant lieu à quelques belles séquences, je pense surtout à la tempête de sable. Et pourtant, "Le Fils du désert" n'est pas un grand western ce qui n'est pas du tout la faute à une histoire qui tient toutes ses promesses mais à une première partie un peu lourde sur le plan du rythme. La seconde partie elle est plutôt menée ce qui fait encore plus regretter pour la première. Reste les (grandes!) qualités mentionnées auparavant en particulier pour John Wayne, véritablement surprenant et parfait dans un rôle où son personnage fait plus preuve de sensibilité que de virilité. A voir en particulier pour le Duke.
La collaboration entre John Wayne et John Ford fut sûrement l'une des plus prolifiques du cinéma. Ford fit de Wayne la gachette la plus célèbre du cinéma et Wayne éleva Ford au rang de réalisateur culte. "Le Fils du désert" est une de ses collaborations, une qui marque assurèment une carrière, pour l'un comme pour l'autre. Sous ses airs de parabole religieuse, ce western signé John Ford est surtout une formidable traque à travers le désert de l'Arizona où les paysages superbes se succèdent et où le scénario réserve bien des surprises. Wayne incarne un bandit (au grand coeur mais est-il vraiment utile de le préciser...), assez ambigu qui va devoir, avec l'aide de ses deux compagnons, s'occuper d'un nouveau-né trouvé en plein désert. Les références bibliques sont parfois gênantes, le plus souvent inutiles, certaines scènes devenant assez cocasses avec notamment l'apparition de deux ânes du, semble t-il, au Saint-Esprit, mais l'essentiel, c'est que Ford nous montre qu'il est définitivement un maître dans l'art de faire des westerns. Inutile d'avoir des fusillades toutes les 5 mins, le réalisateur américain faisant des merveilles avec trois hommes lâchés en plein désert et qui vont devoir faire preuve de courage et de bonté pour s'en sortir. Une aventure palpitante qui doit beaucoup à ce duo Ford/Wayne devenu légendaire.
Du beau western classique, servi par de belles couleurs et des interprètes formidables, notamment John Wayne et Pedro Armendariz, ce dernier déchainé du début à la fin. Belle réussite donc que ce film signé par le grand John Ford, qui nous offfre de plus un film assez intelligent sur le thème des rois mages, avec en plus une certaine sensibilité dans le propos, et même un peu d'humour. Bref, un beau film qu'il serait dommage d'ignorer.
Un film à petit (trop ?) budget pétri de références bibliques (les Rois Mages) racontant l’invraisemblable adoption d’un bébé par trois bandits fuyant sans eau dans le désert. Je n’ai pas du tout réussi à rentrer dedans. Trop américain pour moi.
3 bandits, après avoir réussi leur casse, doivent se terrer au milieu du désert pour éviter d'aller en prison. Ils trouvent dans une cariole une femme enceinte et font la promesse de s'occuper de son fils qu'elle nomme comme le nom des 3 hommes qui l'ont secouru et qui deviennent les 3 parrains de l'enfant (d'où le titre original: 3 godfathers).
Cette histoire résonne comme le début du christianisme, avec la naissance de Jésus. Une femme donne naissance à un garçon, au beau milieu de nul part, sans que l'on nous mentionne le père de l'enfant. Les 3 parrains font bien évidemment écho au 3 rois mages quant à Robert William Pedro, sa naissance a une connotation divine.
La religion est présente dans tout le film comme quand John Wayne, maintenant tout seul, est allongé et à genoux devant la bible glorifié grâce à la mise en scène.
A la fin du film, quand Robert parvient à atteindre la ville de la Nouvelle Jérusalem (c'est pas un hasard, vous l'aurez deviné), on apprend que c'est en plus le jour de Noël, jour de la naissance du Christ.
Le scénario et la mise en scène sont parfaites, et John Ford réalise un nouveau chef d'oeuvre et l'une de ses plus belles oeuvres.
Les scènes avec le bébé sont fantastiques et bien inédites pour l'époque. Les pensées misogynes d'antan sont bien présentes, la femme doit s'occuper de l'enfant car elle est fragile, l'homme, lui, est puissant, fort et possède sa fierté.
Loin des duels, des guerres indiens/cowboy, des cavaleries... John Ford nous offre un western d'une rare simplicité mais il réussit à tout montrer c'est-à-dire l'amitié (entre les 3 "parrains"), l'amour, le sacrifice (pour le bébé) et le pardon. C'est aussi un film très humaniste où le réalisateur réussit à transposé le mythe des Rois Mages. Un magnifique film!!!
La collaboration entre John Wayne et John Ford fut sûrement l'une des plus prolifiques du cinéma des années 1950-1960. "Le Fils du désert" est une de ses collaborations, qui prouve que ce duo est au plus haut de leur forme. Sous ses airs de parabole religieuse, ce western signé John Ford est surtout une formidable traque à travers le désert de l'Arizona où les paysages superbes se succèdent avec un mélange de couleur rouge et jaune qui rende le film magnifique en terme de photographie. De plus le scénario réserve bien des surprises et est très spécial car on voit 3 bandits dont un Jhon Wayne juste formidable grâce à un aspect ambigu qui va devoir, avec l'aide de ses deux compagnons, s'occuper d'un nouveau-né trouvé en plein désert. Ce filn s'éloigne donc des chevauchés, gunfight dont on a l'habitude . Toutefois le gros point négatif provient des références bibliques qui sont parfois gênantes et le plus souvent inutiles car certaines scènes devenant assez cocasses avec notamment l'apparition de deux ânes du, semble t-il, au Saint-Esprit, mais l'essentiel, c'est que Ford nous montre qu'il est définitivement un maître dans l'art de faire des westerns. Ainsi il est inutile d'avoir des fusillades toutes les 5 mins pour rendre un film bon et celui là en est la preuve vivante. Le réalisateur américain faisant des merveilles avec trois hommes lâchés en plein désert et qui vont devoir faire preuve de courage et de bonté pour s'en sortir. Un film à voir par tous les cinéphiles et fan de western. 4/5
Un des films les plus méconnus de John Ford, mais également un des plus intéressants. Un film intimiste totalement ramassé sur le jeu de trois acteurs où l'immense John Wayne écrase tout. A l'image d'un conte de Noël avec son déroulé d'infortune et de miséricorde, l'histoire se termine bien. C'est assez drôle de trouver John Wayne dans la peau d'un bandit qui trouvera néanmoins le chemin de la rédemption. Autant les 90% premières minutes m'ont passionné, autant l'épilogue avec son lot de bons sentiments et de morale m'a été insupportable. Un grand bonheur avec cinq minutes de réserves (qui ne sont pas pour une fois indiennes!). Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Il fallait oser transposer au Far West la naissance du Christ ; John Ford l’a fait, et plutôt avec bonheur. Car outre les nombreuses références savamment placées (nombre de protagonistes, nom des lieux...), ce film se singularise aussi par sa position vis-à-vis de la mort, de l’au-delà, alors qu’en général, le genre passe très vite sur la notion de vie humaine. Ici, pas de fusillade à tout va, pas de manichéisme séparant clairement les bons des méchants, mais plutôt une réflexion sur ce qui fait le destin d’un homme et ce qu’il a de meilleur en lui. Et en plein âge d’or du western, c’est totalement inattendu.
Western atypique et malheureusement pas très palpitant (ni très crédible). Tout ce petit monde traverse des déserts avec 1 litre de flotte en tout, sur plusieurs jours, ça m'a un peu gâché le plaisir... Se laisse regarder d'un œil, par curiosité...
Wester qui mêle à la fois histoire de bandit et histoire humaine. Beaucoup de symbole sont utilisé qui confère une forme humaniste. Malgré cela les dialogues un peu vieillies.
Très mauvais film, au scénario incohérent, truffé d’erreurs et sans rythme. Sans parler de la « jeune mère », qui plus est primipare, de 43 ans ! À éviter !