Mon compte
    Le Fils du désert
    Note moyenne
    3,5
    321 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Fils du désert ?

    51 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    15 critiques
    3
    11 critiques
    2
    7 critiques
    1
    5 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2014
    Signé John Ford, le film qui lui ressemble le plus. Qui d'autre que lui aurait pu tourner un tel scénario trouvant sa conclusion dans la nuit de Noël? Il est quasiment vide de sens pour un non chrétien. Robert- William- Pedro (Balthazar, Melchior, Gaspard) est le fils cinématographique de ce grand croyant qu’était John Ford. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce film demeure un vrai western malgré un ton souvent empreint de bonhomie. La gravité est souvent présente et la sanction finale pour Robert Hightower de un an de prison à Yuma montre que toute mauvaise action doit se payer par une peine de rachat. Il y a beaucoup de profondeur derrière les apparences et beaucoup d’émotion en fin de film. Evidemment, il ne serait rien sans la magnifique mise en scène de Ford, il y a d’ailleurs tant à voir que l’ennui pour un cinéphile est impossible. La mort de la maman se terminant avec la flamme soufflée par le vent étant une des plus belles séquences. Cela ne me surprend pas qu’un tel cinéma puisse déplaire à certaines personnes ; ce qui me peine, c’est la sévérité de leurs propos envers lui. Que de dire de plus que : « Ce n'est pas mon domaine, je m'y ennuie profondément ». Si Ford est considéré par une majorité de cinéphiles professionnels comme un de leurs maitres, il est formateur d’en connaitre les raisons. Tarantino adore ‘’le fils du désert’’ par exemple, il n’en fait que des louanges.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2010
    John Ford adapte l'histoire des rois mages en la transposant dans l'Ouest américain. Robert, William et Pedro, trois bandits égarés dans le désert après avoir pillé une banque, portent secours à une femme sur le point d'accoucher et lui font promettre de s'occuper de son enfant baptisé Robert William Pedro. S'il commence comme un western classique, le film de Ford glissse vite vers la parabole religieuse et il est difficile de ne pas être attendri devant ces trois papas poules improvisés qui vont affronter une nature rude pour sauver un enfant dont ils héritent de la responsabilité. Film sur la rédemption, le choix, l'honneur et la foi, flirtant avec le fantastique, Three Godfathers est un superbe film qui vous transporte, superbement interprété, avec de l'humour et des plans superbes. Un très grand moment.
    Xyrons
    Xyrons

    678 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2010
    le fils du désert est un excellent film de John Ford. La mise en scène est irréprochable, le scénario est travaillé et intéressant, les acteurs comme John Wayne, Pedro Armendariz ou encore Harry Carey Jr. sont convaincants dans leurs rôles etc… Bref c’est à voir…
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Un western assez atypique, ça commence comme beaucoup d'autres mais très vite le film vire au voyage initiatique. Des bandits mis en situation périlleuse pour eux s'occupé d'un nouveau né dans un désert. Les références religieuses font plus rire qu'autre chose mais c'était dans l'air du temps de l'époque.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    20 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Western biblique, qui, à travers le thème de la rédemption, traite des valeurs de l'homme bon : l'amitié, le sacrifice, le pardon... Quelques très belles scènes dans le désert (la poursuite à cheval, la tempête de sable). Mais une débauche de bons sentiments qui atteint son paroxysme dans la scène finale, quasi surréaliste. On aime quand même parce que c'est John Wayne et John Ford, en se disant que leur collaboration s'est montrée plus convaincante.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2016
    Les films s'enchainent mais ne se ressemblent pas pour John Ford, toujours capables de se renouveler ou d'offrir une nouvelle vision dans un même genre. La même année que le génial Fort Apache, il met en scène Three Godfathers où il s'intéresse au destin de trois bandits qui vont se retrouver avec un enfant entre les mains.

    Ford met très vite en place le contexte de l'histoire avec cette attaque de banque et surtout l'errance dans le désert pour nos trois compères où ils vont se retrouver face à la soif, le vent, la faim et surtout une mère enceinte. Et c'est cela qui va intéresser le metteur en scène de Stagecoach, l'histoire de ces trois amis où, à travers cette parabole des Rois Mages, il va faire ressortir l'humanisme des personnages ainsi que l'amitié, le sacrifice, le pardon ou encore l'amour.

    Comme souvent donc, il s'intéresse à l'humain avant tout, délaissant l'action et mettant en scène les qualités humaines sans excès ou caricature. Dans cette fable, il n'y a pas de mauvais hommes, chacun montrant une belle face de l'humanité que ce soit les trois "godfathers" ou le shérif et on retrouve, en plus de l'humain, la religion au centre du récit. Il trouve toujours le ton juste et apporte quelques touches d'humour, de douceur et de sensibilité à son oeuvre et ce, malgré quelques scènes parfois un peu risibles mais sans être préjudiciable. Il arrive à rendre tout cela intéressant, que ce soit grâce aux personnages et leurs évolutions ou aux idées scénaristiques qui savent se montrer inspirées et surprenantes.

    Derrière la caméra il montre à nouveau tout son savoir-faire malgré quelques petites fautes de rythme, notamment dans la première partie tandis qu'il met en avant plusieurs images magnifiques telles celles d'introduction ou dans le désert avec ses tempêtes. Il utilise une belle partition avec brio tandis qu'il retranscrit bien le contexte de son récit, sans oublier non plus les seconds rôles. Si Harry Carey Jr ne montre guère de charisme et de présence, c'est tout le contraire de Ward Bond et surtout Pedro Armendáriz et John Wayne, qui portent le film sur leurs épaules.

    John Ford se réinvente dans le western en livrant ici une oeuvre sensible, belle et surtout humaine, où les quelques petites maladresses ne sont guère préjudiciables face à tant de talents, que ce soit devant mais surtout derrière la caméra.
    ElAurens
    ElAurens

    80 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2010
    Un western unique d'un des spécialistes du genre John Ford. Unique par son scénario original qui change des ingrédients habituels toujours utilisés. C'est très bien filmé, bien joué, mais pas stimulant ni vraiment touchant. Un film très humaniste.
    selenie
    selenie

    6 256 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    D'après le roman "The three Godfathers" de Peter B.Kyne c'est aussi un auto-remake de John Ford. En effet ce film-ci lui est venu en hommage à Harry Carey Jr. décédé en 1947 et qui jouait dans lapremière version de Ford "Maked men" (1919). Le film lui est dédié et on retrouve le fils, Harry Carey, aux côté de deux autres acteurs fétiches du maitre, Pedro Armendariz et surtout John Wayne. John Ford démystifie, ou plutôt, remytifie le western en réalisant une parabole des trois Rois Mages, en période de Noël dans l'Ouest sauvage ! Loin des duels, batailles indiennes John Ford suit trois bandits qui se retrouvent pères de substitution d'un nouveau-né. En cette période de Noël les trois gredins vont prouver qu'ils sont plus humains et plus purs qu'on aurait pu l'imaginer. Pas de fusillades toutes les 10 minutes maus surtout un western de moeurs où la bonté d'âme est le fil conducteur. Des erreurs font sourire, comme la gourde qui doit être sans fond... Ce qui peut-être excusé puisque nos trois cow-boys se retrouvent guidés par la bible ! Western étonnant, original, au message religieux évidemment mais qui au final offre un conte du far-west particulièrement touchant.
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 février 2018
    la mayonnaise entre western et l'histoire des rois mages ne prend absolument pas et ce pseudo-western est tout à la fois d'une grande niaiserie ennuyeux à mourir.
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2024
    Un très bon western au caractère humaniste de John Ford, bien que parfois trop candide, magnifié par un superbe Technicolor. Les scènes de tempête dans le désert sont impressionnantes pour l’époque.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2018
    Sympathique et gentillet mais pas folichon. Parfois ridicule. Une sorte de cheminement intérieur autour de la rédemption. Assez naïf même si c’est sans prétention.
    Philippe C
    Philippe C

    98 abonnés 1 051 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 décembre 2023
    Un western en forme de conte de Noël, c'est totalement non crédible, globalement très mal joué (notamment dans la traversée du lac salé), mièvre et incohérent ( comment se fait-il que le shérif n'a pas identifié qui était l'enfant). John Ford au plus bas !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2010
    Nombreuses fois adaptés au cinéma ou à la télévision, le roman de Peter B. Kyne "The Three Godfathers", est à nouveau revisité mais pas par n’importe qui, puisqu’il s’agit de John Ford, qui l’avait déjà adapté avec Marked Men (1919). Cette fois-ci, avec Le Fils du désert (1948), il y dresse une étonnante ode à l’amitié, sur le pardon et le sacrifice, à travers une œuvre biblique amplis de références et de paraboles. Une histoire touchante et drôle (voir ces trois parrains essayer tant bien que mal de s’occuper de ce nouveau-né en plein désert). John Ford, égale à lui même nous offre un très agréable western, bien loin des chevauchées habituelles.
    Leon D.
    Leon D.

    13 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2022
    Western hallucinatoire en forme de parcours initiatique dans lequel John Wayne fait preuve de son talent d'acteur. Le début, classique fait craindre l'ennui mais l'humour présent engage à poursuivre. On est alors happé par cette aventure inattendue et cette naissance miraculeuse qui force les protagonistes à passer de malfrats à protecteurs. Je n'en dis pas plus, Wayne ira jusqu'au bout de ses forces. Le "duel" entre le chérif bon enfant, pugnace mais juste et J.W est remarquable. En fait tout est aussi original que remarquable dans ce film méconnu et les seconds rôles sont tous intéressants.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2020
    Près de dix ans après Sur la piste des Mohawks et sa dernière utilisation du Technicolor dans un western, John Ford renoue avec son passé filmographique pour réadapter l’un de ses films muets aujourd’hui considéré comme perdu : Les Hommes marqués (1919).
    Ce long-métrage était lui-même un remake d’une précédente adaptation cinématographique d’une nouvelle de Peter B. Kyne, The Three Godfathers (1916), de Edward LeSaint. Le livre inspire, après John Ford, au moins deux autres longs métrages, Hell’s Heroes (1929) de William Wyler et Three Godfathers (1936) de Richard Boleslawski. Une influence que l’on peut donc considérer comme prolifique.
    Les années 1947-1948 voient l’arrivée sur les écrans de nombreux westerns sans aucune brutalité, dont l’un des exemples est justement Le Fils du désert. Ici encore, malgré de nombreux personnages perdant la vie, il n'y a aucune mort violente, la traque étant menée par un homme de loi refusant de tuer. De leur côté, les attendrissants aventuriers hors-la-loi ne sont pas non plus prêts à faire de mal à une mouche. Un pari risqué mais réussi de la part de Ford et de ses scénaristes de s’être à leur tour éloignés de toute violence au sein d’un genre qui en a fait l’un de ses éléments essentiels. Néanmoins, que les avides d’action ne pensent pas que le film en soit dénué : la poursuite qui suit l’attaque de la banque est superbement réalisée, avec des travellings latéraux qui rappellent la scène similaire dans La Chevauchée fantastique.
    L’acteur principal de la première version fordienne de la nouvelle de Peter B. Kyne, en 1919, était Harry Carey, qui est d’ailleurs mort peu avant le tournage du Fils du désert, en 1947. Premier acteur fétiche de Ford, héros d’un nombre incalculable de premiers films du réalisateur au temps du muet, avant de revenir à intervalles réguliers en tant que second rôle dans plusieurs westerns, dont le dernier était La Rivière rouge (1948) de Howard Hawks, sa silhouette et sa singulière façon de se tenir sur un cheval étaient devenues familières aux aficionados du genre, si bien que John Ford a dédié le film à sa mémoire et a engagé son fils pour tenir l’un des trois rôles principaux. « To the Memory of Harry Carey, Bright Star of the Early Western Sky » : telle est la phrase qui apparait à la fin du générique de début. Il s’agit donc d’une belle passation de pouvoir d’un père à son fils.
    Pour autant, Harry Carey Jr. n’a pas été épargné par John Ford sur le tournage du film, qui a fait preuve d’une dureté qui a probablement quelque peu traumatisé le jeune acteur. En effet, le cinéaste, qui l’avait pris pour tête de turc, lui disait à la première occasion que s’il avait su qu’il aurait été aussi mauvais, il l’aurait remplacé dès le début par Audie Murphy.
    Après l’attaque d’une banque, trois hors-la-loi prennent la fuite à travers la vallée de la Mort, pourchassés par un shérif pacifiste et ses hommes. Sur leur chemin, le groupe en cavale rencontre une femme abandonnée, sur le point d’accoucher. Cette dernière, avant de mourir, leur confie le bébé.
    La photographie en Technicolor de Winton C. Hoch est une merveille. John Ford a beau avoir changé de cadre et quitté les plateaux de Monument Valley, les images qu’il propose dans la vallée de la Mort, dans la chaine montagneuse de la Sierra Nevada, ont une beauté rarement égalable dans le genre western. Le film a été tourné entre mai et juin 1948, sous une chaleur de plomb au sein de ce désert inhospitalier, si bien que John Wayne a dû être hospitalisé après avoir été gravement brûlé par le soleil.
    L’acteur fétiche de Ford, malgré les critiques faites à l’égard de sa performance, dont certaines regrettant ses précédentes interprétations sobres et viriles, montre tout de même un visage plus tendre que dans ses rôles habituels, une variation intéressante et parfois assez comique, comme lors des séquences où son personnage découvre les tenants de la paternité.
    De même, attaqués pour leur soi-disant transparence, les deux acteurs qui l’accompagnent, Pedro Almandariz et Harry Carey Jr., s’en sortent quand même plutôt bien face à un monstre sacré du cinéma, apportant une fraîcheur agréable dans cette chaleur du désert. Un trio somme toute convaincant, qui fait passer les valeurs voulues par Ford avec sincérité et tendresse.
    Mais s’il y a bien quelque chose à retenir de ce long-métrage, un aspect qui a souvent étonné et dérouté, c’est la parole biblique déroulée en filigrane, le titre du film y faisant même directement référence grâce à une périphrase désignant explicitement Jésus-Christ, lui aussi né dans des collines désertiques. Le cinéaste transpose ainsi l’épisode biblique de la Nativité dans le désert californien.
    En effet, Ford illustre cette parabole chrétienne en l’inscrivant dans un paysage naturel sauvage et inhospitalier. L’intrigue, empreinte d’une forte connotation religieuse, s’inscrit également dans ce thème. Les trois personnages principaux peuvent être décrits comme de nouveaux Rois Mages, quelques notes au piano du saloon de La Nouvelle Jérusalem reprennent un chant de Noël, la traversée du désert des hors-la-loi peut être assimilée au chemin de croix réalisé par Jésus, Wayne fait la découverte providentielle d’une ânesse, et avant lui, ses comparses trouvent une bible qui, par le hasard des pages tournées, conduit la troupe en cavale vers la rédemption, le sacrifice et la délivrance.
    L’aspect fable de ce scénario fait l’originalité du film mais aussi malheureusement sa plus grande faiblesse, l’allégorie n’étant pas toujours exempte de lourdeurs, les connotations religieuses se révélant bien trop appuyées, comme lors de l’apparition presque surnaturelle et inexpliquée de l’ânesse. On peut aussi regretter une trop forte tendance au bavardage dans la partie centrale du film, et un manque de rythme global malgré un bon départ.
    Un autre message fort du film, qu’on retrouve d’ailleurs dans de nombreux films de Ford, comme dans La chevauchée fantastique, pourrait se résumer au célèbre proverbe : « l’habit ne fait pas le moine ». En effet, dans leur rapport à la mère mourante et à l’enfant, Ford montre la profonde humanité qui anime les actes des trois hommes, qui sont des bandits et que la société réprouve, donnant une parfaite illustration du proverbe.
    Le Fils du désert est un film sur la bonté, qui fait l’éloge du don de soi et de l’entraide. Ford y montre trois brigands sur le chemin du sacrifice et de la rédemption, exaltant ainsi deux valeurs religieuses fondatrices des Etats-Unis, en s’appuyant, qui plus est, sur une réinterprétation de la parole sainte au sein du désert californien. Si ce western a pu être critiqué pour son manque de finesse dans son allégorie religieuse, sa photographie superbe montre une fois encore le talent de John Ford pour ces espaces brûlants et hostiles et mérite à elle-seule le coup d’œil.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top