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Un visiteur
3,0
Publiée le 18 janvier 2012
Un Hitchcock a la De Palmas, du suspense et du rebondissement. On demande pas mieux. Peut etre un peu long pour ceux qui n'ont pas l'habitude de ce genre de suspense.
Difficile de ne pas être impressionné par la virtuosité du réalisateur. De Palma reprend des thèmes et des scènes cultes du cinéma en parvenant à surprendre, en jouant des effets de rupture entre fantasmes et réalité, aussi bien dans le désir érotique que dans l’angoisse. C’est typiquement un film exercice de style, qui au final devient trop systématique. On est admiratif, on peut rester en même temps un peu froid. Du fabriqué quand même…
L'histoire de ce film est absolument nulle ! Film inutile et inintéressant, je le déconseille vivement. On s'ennuie tout au long en espérant quelque chose de plus effrayant que des coups de rasoir, que maintenant on voit partout à la télé. Le début ne sert à rien et il aurait mieux valu passer directement au meurtre à la limite plutôt que tout le tralala qui nous ennuie plus qu'autre chose.
Un véritable classique de De Palma sur le dédoublement de personnalité. Un jeu d'images lentes et violentes comme le réalisateur sait le faire. Stressant à souhait sur une base sexy et dérangeante. Un classique vous dis!!!
Les films de De Palma sont pour tout cinéphile des fabuleux délices: ils sont d'une virtuosité sans pareille pour ce qui est de la mise en scène, ils sont intelligents, prenants, rythmés, bien ficelés... Et à cela s'ajoute dans le cas de "Pulsions" une ambiance érotique provocante et déroutante, tout à fait délectable et aussi très déstabilisante, ce qui n'est pas sans rajouter une atmosphère très originale à l'ensemble. Et quelque part, c'est un peu un "Psychose" des années 80, où la dimension perverse, le parcours freudien, la sexualité sont mille fois plus explicites. Mais justement, cette ambiance érotisante est parfois trop lourde, jusqu'à souvent faire sombrer des scènes-clé dans le grotesque. Et surtout, comme pour la majorité des films de De Palma que j'ai vus jusqu'ici, ça n'est pas vraiment mémorable. Est-ce du à l'impression de pastiche grossier? Est-ce du à sa rigueur formelle qui prendrait le pas sur l'émoi qu'il pourrait provoquer? Ou bien est-ce encore du au fait que De Palma est bien plus un metteur en scène doué pour les ambiances qu'un réalisateur qui fait naitre des sentiments profonds? Quoiqu'il en soit, malgré toutes ses qualités, "Pulsions" n'est pas plus qu'un bon film. Et ça c'est diablement frustrant.
Cette fois, De Palma se refait "Psychose" : tueur travesti à double personnalité, héroïne assassinée au bout de 30 mn, scènes de douche, etc... Il use et abuse des procédés du maître (le regard subjectif, l'étirement des scènes de meurtre...), à croire qu'il cherche à les épuiser (où à s'en délivrer, en vain ?). Mais il faut reconnaître que l'exercice à son efficacité : le cinéaste s'y montre souvent brillant (la scène du musée, le meurtre dans l'ascenseur...), quelque fois poussif (l'enquête en général...). De Palma parvient malgré tout à faire pousser ses obsessions (le voyeurisme, pas d'Éros sans Thanatos, la perte de l'innocence,...) sur ce lit maniériste. Le charme des comédiens finit de rendre l'ensemble attrayant, même si le cinéaste flirte parfois avec le mauvais goût.
Ça fait drôle de revoir aussi longtemps après l'un de ces polars baroques de la période post-hitchcockienne de la carrière de De Palma : on est immédiatement frappé par tout ce que "Dressed to Kill" a de déviant, de hors normes par rapport à la production hollywoodienne, d'alors comme d'aujourd'hui. Un scénario passant le relais entre les personnages, avec d'étonnantes digressions "gratuites" (la superbe visite du musée), une méchanceté assez dégueulasse, ou en tout cas peu politiquement correcte, envers la sexualité féminine, une direction d'acteurs tellement relâchée que personne - même les plus professionnels comme Michael Caine - n'est jamais crédible... "Dressed to Kill", jusque dans sa conclusion cauchemardesque des plus déjantées, a tout du foutoir, si ce n'était bien sûr ce qui intéresse vraiment De Palma (et là, on ne rigole plus...) une mise en scène parfaite, d'une inventivité constante, mais qui reste en permanence au service du travail théorique poursuivi par De Palma, en poussant des concepts hitchcockiens jusqu'à leur point de non retour, sur la vision et le pouvoir qu'elle confère à ceux qui la contrôle. Sous cet angle-là, "Dressed to Kill" devient un film vraiment réussi. Et tout-à-fait impressionnant.
Pulsions respire les années 80 où on savait encore faire de bons films. Ici on retrouve la version fantasmée de Psychose, dont De Palma est un véritable amoureux. La réalisation est superbement maîtrisée, le suspense quasi omniprésent, les rebondissements efficaces. On retrouve l'excellent Pino Donnagio à la bande son qui donne un côté enchanteur au film. Une réussite.
Evidemment inspiré et bien inspiré du maître Hitchcock, De Palma livre de belles scènes (musée, sous la douche) tout comme certaines ennuyeuses (début assez lourd) et exploite parfaitement la tension tout au long du film. Le scénario extrêmement prévisible nuit hélas au film.
Hitchcock a été souvent copié, mais jamais égalé, c’est certain. Brian de Palma, cependant, fait figure d’exception. « Dressed to kill » (titre plus évocateur que « Pulsions ») fait référence à « Psychose », évidemment (la scène de la douche… à noter qu’après « Carrie », de Palma débute de nouveau son film par une scène de femme prenant sa douche), mais également à « Marnie » (l’orage dans le bureau de Michael Caine, et plus globalement, son influence dans le domaine du thriller psychologique), et peut-être même « Le rideau déchiré » lors de la longue (et géniale) scène du musée. D’un point de vue stylistique, de Palma multiplie les clins d’yeux au « Maître du suspense » : longs plans-séquences sans dialogues, gros plans pour attirer l’attention du spectateur sur un détail, mouvements de caméra très étudiés… Les femmes (et pas qu’elles) sont blondes, la musique rappelle celle d’Herrmann. Hormis le fait que de Palma parle plus crûment de sexe qu’Hitchcock (les références au sexe, dans « Vertigo » par exemple, étaient présentes mais subtiles), ça ressemble à un film d’Hitchcock, sauf que ça n’en est pas un. Malgré un scénario bien construit, une maîtrise technique indéniable et la présence d’acteurs excellents, malgré le fait, donc, que « Dressed to kill » soit un film réussi et plaisant, on ne peut que méditer sur le fait que son auteur manque ici totalement de personnalité.
Une réalisation exceptionnelle et un véritable coup de maître. Il suffit de voir la magnifique scène du meurtre dans l'ascenseur (probablement la plus belle de son auteur, et pourtant sa filmo ne manque pas de séquences cultes...) pour se convaincre de la maîtrise et de l'inventivité de la mise en scène de Brian De Palma. Le film est tour-à-tour sensuel, troublant, angoissant et effrayant. Un léger bémol est toutefois à mettre sur le compte d'une crédibilité pas toujours heureuse, afin de servir des effets de style pourtant très réussis et une fin vraiment savoureuse. Un mal pour un bien donc... Un must !
Un film d'une efficacité furieuse. A travers son quatuor de personnages à la recherche de leur sexualité, De Palma livre un vibrant hommage à Psychose tout en y instaurant son univers propre. L'interprétation est parfaite en tout point et le film est un modèle de réalisation à lui seul.
Plus qu'un film à suspens, Pulsions est un film de patience, pas le genre qu'on regarde en attendant son train de banlieue. Dommage, car avec une heure de moins, ce film aurait pu être bien.
Michael Caine est terrifiant dans ce film. J Je serai d'avis de le classer dans les films d'horreur celui là tellement il nous glace sur place. A découvrir absolument si ce n'est déjà fait mais pas tout seul :-))