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Trelkovsky
70 abonnés
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5,0
Publiée le 3 janvier 2011
Brian De Palma n'aura peut être jamais fait de film aussi grand, aussi éclatant voire aussi noble que "Dressed to kill" : ce n'est sans doute pas l’œuvre ultime comme "Blow out", ni la synthèse hitchcockienne parfaite comme "Body Double", ou encore moins le grand délire jouissif qu'est "Phantom of the Paradise". C'est une toute autre chose : il s'agit de l'essence même du remake parfait, celui qui sait à la fois innover et reprendre avec intelligence et maestria chaque élément du film original pour le transcender et lui faire atteindre l'immortalité. La moiteur et la sexualité implicite de "Psychose" devient ici la base explicite du film : de la victime frustrée à l'héroïne prostituée en passant par le psychopathe soumis à ses pulsions antagonistes, De Palma retravaille le chef d’œuvre d'Hitchcock en un tourbillon ouvertement pervers et sanglant où chaque scène transformée, en plus de son intérêt de remodelage d'un mythe, trouve sa propre identité cinématographique. Ainsi, la séquence de l’ascenseur, image démesurée de la légendaire scène de la douche, devient à son tour une pure leçon de mise en scène, un instant d'une intensité unique, un moment capable à lui seul de faire atteindre le nirvana cinéphile à n'importe quel spectateur. Chaque correspondance entre les deux œuvres semblent faire fi de toute notion d'obstacle temporel : le cinéaste montre avec brio que les chefs d’œuvres du passé sont toujours matrices des générations à venir, et que se tourner vers eux n'est en rien un mouvement vers l'arrière. C'est là le principe même de l'influence artistique. A la fois la plus belle référence et le plus bel hommage à l’œuvre hitchcockienne que De Palma ait jamais fait, "Dressed to kill" est un film important ; capital même. Le thriller de type hitchcockien porté à son plus haut niveau pour une réflexion essentielle sur le passage à la postérité.
Les films de De Palma sont pour tout cinéphile des fabuleux délices: ils sont d'une virtuosité sans pareille pour ce qui est de la mise en scène, ils sont intelligents, prenants, rythmés, bien ficelés... Et à cela s'ajoute dans le cas de "Pulsions" une ambiance érotique provocante et déroutante, tout à fait délectable et aussi très déstabilisante, ce qui n'est pas sans rajouter une atmosphère très originale à l'ensemble. Et quelque part, c'est un peu un "Psychose" des années 80, où la dimension perverse, le parcours freudien, la sexualité sont mille fois plus explicites. Mais justement, cette ambiance érotisante est parfois trop lourde, jusqu'à souvent faire sombrer des scènes-clé dans le grotesque. Et surtout, comme pour la majorité des films de De Palma que j'ai vus jusqu'ici, ça n'est pas vraiment mémorable. Est-ce du à l'impression de pastiche grossier? Est-ce du à sa rigueur formelle qui prendrait le pas sur l'émoi qu'il pourrait provoquer? Ou bien est-ce encore du au fait que De Palma est bien plus un metteur en scène doué pour les ambiances qu'un réalisateur qui fait naitre des sentiments profonds? Quoiqu'il en soit, malgré toutes ses qualités, "Pulsions" n'est pas plus qu'un bon film. Et ça c'est diablement frustrant.
Je n'ai vu q'un De Palma, Les Incorruptibles, dont je ne suis pas fan, bon faut dire que je l'avais vu dans une version à la qualité pourrie, difficile de faire pire. Aussi j'avais l'impression qu'il n'était pas allé au bout de son délire. Mais Pulsions m'a bien plu je dois dire. Dès le début on voit que c'est pas le film qui va faire dans la sobriété, et ma foi voir ça de la part d'un film hollywoodien ça fait du bien. Pour une fois qu'on a droit de voir une femme nue sans que ce soit coupé. De Palma est vraiment remonté dans mon estime. Déjà on un film très bien réalisé, rien à dire là-dessus, c'est fluide, très propre, on sent qu'il connaît son métier, que ce n'est pas un yes man aux mains de producteurs peu scrupuleux (bon en même temps un yes man ne réaliserait pas ce genre de films). C'est un mélange entre un thriller un peu horrifique et un film érotique (bon ça ne va pas bien loin non plus, mais en tous cas un film sur le sexe). Et les deux vont plutôt bien ensemble. C'est vraiment du Hitchcock en un peu plus trash. spoiler: D'ailleurs le film est un gros hommage à Psychose, de toute évidence (même façon de tuer l'héroïne après 30 min, même scène de fin après la révélation) et ce n'est pas pour me déplaire . La révélation je m'y attendais un peu, mais De Palma arrive à créer une vraie tension, un suspens de folie lors de plusieurs scènes, je pense à celle au musée ou celle dans le métro. Du coup je suis content, et ça va me motiver pour voir Body Double ou Blow Out. Bon film.
Empruntant à Dario Argento son travail sur les reflets et les apparences souvent trompeuses, DePalma signe un thriller en trompe-l'oeil sensuel au suspense implacable, jouant sans cesse avec les références (voir le magistral pied de nez final) afin de livrer une sorte de version giallesque et érotique de Psychose.
Scénario tortueux et torturé poussé à l'extrême, plans ingénieux comme seul De Palma sait les faire, ce film est aussi un de ceux ou le réalisateur tire trop sur les situations abracadabrantes. L'interprétation est suffisamment bonne pour nous tenir en haleine tout de même et on frissonne dans certaines scènes. Un film presque rococo mais tout même vénéneux.
PULSIONS de Brian De Palma un thriller a la Hitchcock à travers certaines scènes, Les personnages sont intéressants à suivre, montrant leur ambiguïté. Sa mise en scène est superbe et efficace. Les interprétations sont excellentes, la belle Nancy Allen, Angie Dickinson ou Michael Caine. Un vrai bon film,
PULSIONS est un excellent thriller thriller d'érostisme et de perversité, aux allures de giallo italien à la Dario Argento et de "Psychose" de Hitchcock. Dommage qu'il frôle de si près, sans l'atteindre, le statut de chef d'oeuvre. Je dois dire que j'en attendais énormément de PULSIONS et que, même si le résultat me plaît beaucoup, il n'arrive pas à rivaliser avec les grands chef d'oeuvres cinématographiques tels que "Psychose" dont le côté psychologique en est très inspiré. Je remarque cependant encore le grand talent de De Palma pour la réalisation dans ce troisième film que je vois de lui.
Brian De Palma montre plus que jamais son admiration pour Alfred Hitchcock avec ce cultissime "Pulsions", un film qui rend hommage brillamment au maitre du suspens. Certain reprocheront au cinéaste de copier son idole et de ne pas innover, de se contenter de faire du pompage.. C'est en réalité complètement faux, De Palma impose son style tout en mettant a travers l'histoire, la mise en scene, le scenario un un coté tres Hitchcokien a son oeuvre, et c'est fait avec une précision telle qu'on ne peux croire a du copié/collé, non, il s'agit bel et bien d'un hommage sincère, innovant et virtuose ! Une mise en scene a couper le souffle et un scenario absolument terrible, d'un suspens parfois si fort qu'il se transforme en angoisse, tout cela fait en plus avec beaucoup de sensualité ! Excellent !
Un véritable chef d'oeuvre . DE PALMA rend clairement hommage a hitchcock (il l'admirait réellement)dans ce film. Les relents de psychose sont très nets mais l'atmosphère du film très singulière elle, contribue à faire de pulsion un petit bijou. La mise en scène de DE PALMA est infaillible et les acteurs exceptionnels , particulièrement la splendide ANGIE DICKINSON. l'un des meilleurs thrillers des années 80. Incontournable !
Thriller avec une ambiance très soignée, exercice de style pour De Palma (on reconnait sa manière de filmer immédiatement). Film qui ressemble a un long-métrage de Hitchcock (plus précisément Psychose, beaucoup de similitude). Le suspense et l'enquête policière sont entraînants, en bonus Nancy Allen toujours aussi excellente actrice.
De palma se livre à un bel exercice de style ou chaque plan fait naitre le suspense, les références au maite Hitchcock sont nombreuses ( on pense surtout à Psychose et à Vertigo) et certaines scénes comme la visite du musée font preuve d'une virtuosité propre à son réalisateur. Le casting est solide avec la belle Nancy Allen et le distingué Michael Caine. Ce qui en fait vraiment un film à voir.
Pulsions de Brian De Palma débute comme Carrie, tel un film érotique de qualité suspecte, où l'on voit une jeune femme se donnant un plaisir solitaire sous la douche. Quelques minutes plus tard, un homme la saisit violemment par derrière, et là, le ton est donné: nous allons assister à un thriller glacial et sanglant. Il est évident que De Palma est influencé par Psychose de Hitchcock. Suivre un personnage pendant la première demi heure du film qui n'est en fait pas l'héroïne, ça ne vous rappelle pas une certaine Janet Leigh? Angie Dickinson, magnifique, en femme frustrée, interprète avec brio son rôle de femme à la fois calme et séduisante. Tous les éléments hitchcockiens sont là: un trompe l'oeil pour le specateur qui se fait rouler dans la farine depuis le début, un mystérieux tueur transexuel au rasoir tranchant qui tue sauvagement sans raison, (serait-ce le fils spirituel de Norman Bates?), une enquête semée d'embuches, une jeune femme très Grace Kelly, et un suspens implaccable. De Palma impose sa mise en scène parfaite et mesurée (plans séquences très maitrisés, plans segmentés en deux partie, profondeurs de champ primordiales, mouvements de caméra fluides, détails significatifs dans chaque plan) qui invite immédiatement le spectateur à mener lui aussi sa propre enquête pour trouver l'identité du meurtrier. La scène culte de la douche est inévitable, et sa nouvelle version, où là la tension est interminable, est des plus originale. Avec Pulsions, De Palma allie parfaitement films à suspens et film gore italien, ce qui fait la marque de son style inimitable. Cet exercice de style est sans aucun doute un de ses meilleurs films.
Thriller majeur des années 80 , pulsions démontre la maestria d'un réalisateur utilisant le split screen et autres travellings monstres, avec une facilité déconcertante. N'oublions pas quand même que derrière l'exercice de style, se cache un scénario particulièrement retord , dans lequel vont se perdre les infortunées nancy allen et la superbe angie dickinson. Pulsions , petit frère de "psychose" est avec angel heart, le meilleur thriller des eighties.
S'inspirant principalement du maître Hitchcock, notamment du film Psychose, Brian De Palma réalise ici un thriller angoissant, au suspense quasi permanent et aussi violent physiquement que psychologiquement. Rendant un parfait hommage à Hitchcock: Brian De Palma nous livre une mise en scène, techniques filmiques, plans et jeux de caméras maîtrisés à la perfection. Les genres y sont également mêlés et mélangés avec aisance, en effet, les premières scènes plongent le personnage dans un film de romance érotique mystérieux et l'embarquent précipitamment dans un film sombre, au suspense haletant, violent où les personnages sont traqués par un tueur aussi mystérieux que dérangé. Le film est aussi prenant narrativement que bluffant techniquement. La scène où Angie Dickinson, magnifique actrice, joue au chassé croisé avec un homme au musée, est incroyablement riche de performances techniques: les mouvements de caméras, le regards des personnages et la musique suffisent à la réussite de cette scène sans dialogues (de toute manière inutiles). Deuxième scène très réussie: la scène de l'ascenseur, violente et en hommage à Psychose. L'histoire du film est accrocheuse, ne lâche pas son public d'une semelle et la fin, très inattendue, offre un hommage supplémentaire. Les acteurs sont très bons, notamment la belle Nancy Allen et le grand Michael Caine. Pulsions fait parti des films de De Palma le plus aboutis et riche narrativement, rythmiquement et techniquement. Un grand thriller, où le suspense aura rarement été aussi bien maîtrisé, à conserver impérativement au rayon cultes.