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    Pulsions
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    Ricco92
    Ricco92

    219 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Lors de la première vision de Pulsions (Dressed to kill, 1980), ce qui saute aux yeux est la proximité du film de Brian De Palma avec le chef-d’œuvre d'Alfred Hitchcock Psychose (Psycho, 1960) et les autres références qui émaillent le film (Sueurs froides du même Hitchcock, La Nuit des masques de John Carpenter ou encore le cinéma de Dario Argento). Mais il serait dommage de réduire ce polar à ces simples hommages et de ne pas voir tout le travail du réalisateur.
    Effectivement, De Palma fait preuve une fois de plus d'une parfaite maîtrise du cadre et du montage, aspect qui ressort de plus en plus à chaque nouvelle vision. Il n'hésite pas à user de toutes les possibilités que lui offre le cinéma (les fameux split-screens qu'affectionne le réalisateur, l'utilisation de d'optique à double focale, les travellings, les vues subjectives...) comme a pu lui enseigner le maître du suspense.
    De plus, le travail sur le scénario est très rigoureux. Ainsi, toute personne ne connaissant pas le film ayant inspiré celui-ci sera surpris par le retournement de situation central. Evidemment, le spectateur connaissant Psychose sera moins étonné mais, en contrepartie, savourera le travail référentiel qu'effectue le réalisateur de Carrie.
    Les acteurs, quant à eux, sont parfaitement mis en valeur (notamment les deux actrices principales, Angie Dickinson et Nancy Allen, filmée toutes deux avec amour), ce qui leur permet de d'offrir de splendides prestations.
    Pour tous les spectateurs estimant qu'un film doit avant tout représenter la personnalité du cinéaste, il faut signaler que De Palma parsème son film de références personnelles comme le fait que la chambre de Keith Gordon remplie d'inventions reproduise celle de De Palma jeune spoiler: ou comme la séquence de drague au musée, qui en plus d'être une référence directe à Sueurs Froides (Vertigo, 1958) d'Hitchcock, renvoie au fait que De Palma lui-même draguait dans les musées quant il était plus jeune
    .
    Film n'hésitant d'ailleurs pas à traiter des sujets peu évoqués à l'époque spoiler: (les maladies vénériennes, le transsexualisme...)
    , Pulsions se révèle donc être un des sommets de l’œuvre de Brian De Palma.
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2018
    Pour assouvir ses pulsions, la blonde mystérieuse tranche avec sa lame les responsables de ses désirs. Le voyeurisme à la sauce giallo.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 octobre 2012
    Ça manque un peu de rythme sur le début, mais une fois le premier coup fort, ça se rattrape et c'est bien. La photographie est superbe et le suspens intense jusqu'à la fin, bon film!
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2018
    Chef d’œuvre tout simplement ! Les références au maître Hitchcock sont présentes (le musée de Vertigo ou la douche de Psychose) sans que ce ne soit jamais un plagiat.
    On est saisi par l’angoisse tout au long du film. Les angles, les cadres ne sont jamais gratuits. L’utilisation du miroir est la plus intelligente qu’on puisse faire. La musique est excellente pour mettre dans l’ambiance. Le suspense et la surprise sont tous les deux présents tout du long.
    Cette réactualisation de 1981 des films d’Hitchcock des années 1950 n’a pas pris une ride, tant les thèmes abordés (transsexualité, importance du geek) restent actuels. Libéré des contraintes de son illustre aîné qui était soumis au code d’autocensure Hays, DePalma se permet tout (sexe, violence). Les acteurs sont très impressionnants.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 352 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2020
    Mi thriller, mi érotique, “Pulsions” est un long métrage de Brian De Palma qui suit une femme lassée par sa relation avec son mari et qui se met à fantasmer sur un inconnu dans un musée ou son psychiatre. Assassinée atrocement par une femme blonde dans un ascenseur, une call-girl est témoin du crime. Les soupçons de la police se portent alors sur elle, mais celle-ci est traquée à son tour par la tueuse. Le fils de la première défunte va alors mettre au point une caméra pour découvrir l’identité de la tueuse. Certainement le film le plus chaud du cinéaste, le point de départ de “Pulsions” se déroule dans une douche avec gros plan sur des seins et savon qui glisse jusqu’à l’entre-jambe. Cette audace dans les plans lui vaudra tout de même une interdiction aux moins de 16 ans. Il faut dire que les scènes frôlent également le fantasme du viol et que les hommes sont la caricature des machos sexistes. Parodie ou mauvais film, De Palma s’amuse à jouer avec nos nerfs en manipulant la tension malsaine qui réside perpétuellement dans l’intrigue. Véritable hommage à “Psychose” de Hitchcock de par sa construction, “Pulsions” est un thriller psycho-schizophrène mené avec intensité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Quand il met en chantier “Pulsions », Brian De Palma âgé de 40 ans a réalisé douze longs métrages depuis 1966 dont quelques succès assez retentissants comme « Phantom of the Paradise » (1974), « Carrie » (1976) ou « Furie » (1978) qui le placent parmi les réalisateurs qui comptent même si spécialisé dans le cinéma de genre, il se situe dans l’esprit de la critique américaine un cran en dessous de ses « copains barbus » du nouvel Hollywood (expression empruntée à Billy Wilder alors qu’il évoquait ses difficultés à monter « Fedora ») qui ont à leur actif des succès mondiaux qui leur ont valu l’adoubement de la critique et la reconnaissance des festivals (« Taxi Driver » pour Scorsese, « Le Parrain » pour Coppola et « Les dents de la mer » pour Spielberg). Pas étonnant dès lors qu’il soit engagé sur des projets ambitieux comme « Cruising » ou « Le Prince New York », tous deux finalement réalisés par William Friedkin et Sidney Lumet. Frustré comme il le dit lui-même par sa difficulté à monter le projet autour du livre qu’était en train d’écrire Robert Daley sur sa propre expérience de commissaire délégué face à la corruption qui gangrénait le NYCPD dans les années 1970 (cf, « Le Prince de New York »), il rédige très promptement le scénario de « Pulsions » à partir d’articles et de livres sur le phénomène de la transsexualité qui l’intrigue et le fascine. Comme toujours chez De Palma, l’histoire est agrémentée d’éléments autobiographiques (ici le jeune héros joué par Keith Gordon accro aux nouvelles technologies, clone du De Palma adolescent qui espionnait caméra à la main son père adultère). Son agent, vend illico le scénario aux enchères pour 200.000 dollars (somme rondelette à l’époque). « Pulsions » est désormais sur les rails. De Palma, même s’il s’en défend, puise une nouvelle fois son inspiration de mise en scène chez Hitchcock, ouvrant et concluant son film par un hommage appuyé à la fameuse scène de la douche de « Psychose » (1960). Idem pour les thèmes qui rythment l’action comme le voyeurisme, le sexe refoulé puis réprimé ou l’obsession pour les femmes blondes. C’est d’ailleurs en référence à « Psychose » qu’il construit le premier tiers de « Pulsions », réussissant à crée le même sentiment de malaise indéfini que l’on ressentait face à Janet Leigh, héroïne furtive de « Psychose », secrétaire en fuite après avoir dérobé le magot de son patron. Mais nous sommes en 1980, soit vingt ans après le film choc que fut « Psychose » et De Palma peut maintenant exposer clairement les fantasmes sexuels qu’Hitchcock se contentait de suggérer avec son habituel sens de la dérision. L’accomplissement sexuel est clairement la quête de Kate Miller (Angie Dickinson), sémillante quinquagénaire dont nous allons partager pendant une demi-heure grâce à la virtuosité de la caméra de De Palma (Ralf D. Bode à la photographie) le très troublant, sensuel et maladroit cheminement vers le plaisir. spoiler: D’abord par une scène d’onanisme sous la douche qui en ouverture nous dévoile quel sera le ton du film mais aussi le degré de frustration atteint par cette femme recourant à la psychanalyse pour tenter de calmer le flot d’émotions contenues qui la submerge
    . Ensuite par une scène d’anthologie au Metropolitan Museum of Art de New York (scène tournée en réalité à Philadelphie), variation virtuose autour de la scène du musée de « Vertigo » où une partie de cache-cache tout à la fois mutine et onirique met Kate Miller sur la piste de son accomplissement. La quête effrénée trouvera son acmé dans le cri de jouissance lâché en pleine circulation après un abandon aux foucades d’un inconnu sur le siège arrière d’un taxi. spoiler: Mais comme Hitchcock avait choisi de livrer sauvagement Janet Leigh à la lame tranchante de Norman Bates (Anthony Perkins) après nous avoir mis en sympathie avec elle, De Palma nous prive d’Angie Dickinson à peu près dans les mêmes délais et de manière aussi brutale, une cabine d’ascenseur remplaçant la célèbre cabine de douche. La pulsion sexuelle vécue de manière coupable par Kate Miller, sa réprimande en deux temps par la découverte tout d'abord de la maladie transmissible de son partenaire puis ensuite par la fin tragique de la candidate au plaisir
    seront fortement reprochées à De Palma comme l'affirmation de sa part d'une position antiféministe dans la droite ligne de la reprise en main puritaine qui sourd depuis la fin du flower power née quelque part aux abords de Cielo Drive, là-même où Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, avait trouvé la mort sous les coups de poignard des séides de Charles Manson (le 9 août 1969). Une régression brutale bientôt confortée par l'apparition du Sida, vue par les milieux réactionnaires comme le réveil de la volonté divine du retour à un ordre établi. Extrapolation erronée selon De Palma d'une critique toujours prompte à faire dire aux films plus que leurs auteurs avaient en tête. La polémique qui liguera contre le réalisateur les milieux féministes et gay (transposition sur l'homosexualité de son approche répressive de la transsexualité) suivie de la mini bataille d'Hernani que se livrent les critiques Pauline Kael, fervente avocate de De Palma depuis ses débuts, et Andrew Sarris l'accusant d'être un Hitchcock aux petits pieds. Tous ces remous feront beaucoup pour le succès du film qui sera le plus rentable de la carrière du réalisateur sans aucun doute conscient au préalable du parti à tirer de la marque transgressive des thèmes choisis. La suite du film consacrée à la traque du tueur s'éloigne quelque peu de l'esprit hitchcockien, nous rappelant que De Palma est de la génération des Spielberg, Dante et autres Lucas, mêlant humour potache de l'adolescence et emprunt aux slashers qui font rage depuis l'avènement du "Halloween" de John Carpenter (1978). Cette deuxième partie du film est tout aussi virtuose grâce à l'acuité visuelle de De Palma dont les effets parfois jugés tocs comme le split-screen ou l'utilisation d'une lentille bifocale pour juxtaposer deux plans distants montrent aujourd'hui toute leur pertinence et leur originalité pour donner à "Pulsions" toute sa force suggestive. Le duo formé par Keith Gordon et la pulpeuse Nancy Allen (femme de De Palma) est complètement opérationnel grâce à l'incongruité et l'ambiguïté de leur association (un geek de prime abord asexué et une prostituée). Michael Caine et Angie Dickinson qui s'immiscent pour la première fois dans l'univers "de palmien" sont bien sûrs parfaits et n'ont pas eu à regretter ces deux rôles marquants de leur filmographie. Ajoutez à tout cela la musique envoûtante de Pino Donaggio, fidèle compositeur de De Palma depuis "Carrie" et vous obtenez la preuve qu'un cinéma hautement référentiel peut trouver le chemin de l'originalité si le mélange est réalisé par un savant alchimiste.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    De Palma savait faire à une époque malheureusement révolue des films à l'attraction physique. Pulsions et l'un des meilleurs exemples des capacités du réalisateur. Il est impossible de ne pas voir dans ces films la constante influence d'Hitchcock dont il arrive à capté le suspens et à l’insuffler dans son cinéma. Pulsions à un construction efficace et une mise en scène géniale.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 janvier 2010
    Beau navet un début inutilement long probablement pour utiliser et rentabiliser au maximum Angie Dickinson, ensuite c'est du très bas de gamme à tout les niveaux, on finit par passer en accéléré.
    Christian B.
    Christian B.

    17 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2013
    Pfffff le film que l'on regarde à la TV l'aprés midi , à part que la version DVD on voit un peu plus d'endroits intimes , film qui se voudrait être thriller avec un peu d'érotisme , mais bon le film est vieillissant et celà pour moi casse un peu l'ambiance , pourtant le scénario est pas mal . Dommage que certains films vieillissent mal , uniquement pour les amateurs de films des année 1970
    Caine78
    Caine78

    6 675 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film étrange, provoquant le malaise. La mise en scène de De Palma est toujurs aussi diablement efficace, et cette sombre histoire provoque parfois une réelle angoisse, une réelle ambiguité chez les personnages. Sans être mon film préféré tant sans faux, il faut tout de même reconnaitre que ce film est très fort, avec en plus une très bonne interprétation, notamment Michael Caine, fascinant.
    ER  9395
    ER 9395

    85 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    Brian De Palma est un très grand , il signe un immense thriller avec quelques idée de scénario en référence à Hitchcock , c'est énorme .
    Kinshaw.
    Kinshaw.

    14 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2016
    Que ça a mal vieilli! Typique des films des années 80, la musique classique à tout va, stridente à volonté. Le scénario éthiquement limite, une autre époque clairement ! J'ai été très déçue par les clichés dépeints dans le film, certes érotique, le scénario est surtout très macho, la femme, objet du désir de l'homme, le transexuel, sous l'angle du pathologique.. tout ça est très bas de plafond.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 511 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2020
    Dressed To Kill est l'un des meilleurs thrillers jamais réalisés. Ses rapports avec le sexe et la violence en font un film pour adultes. Brian De Palma une fois de plus prouve pourquoi aucun autre réalisateur ne peut égaler son utilisation de la caméra pour raconter une histoire. Il réalise de nombreuses scènes sans dialogues et il raconte une grande partie de son histoire strictement à travers l'utilisation de ses visuels et de la brillante partition de Pino Donnagio. Les performances solides de sa distribution, sa superbe direction et peut-être l'une des meilleures musique de film jamais écrite, font de Dressed To Kill un incontournable...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 170 abonnés 7 493 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2012
    Pulsions (1981) est un magnifique hommage rendu à Alfred Hitchcock (les références sont nombreuses, on ne retiendra que la principale, à savoir Psychose - 1960), en nous restituant un palpitant thriller érotique magnifié (comme sait si bien le faire le cinéaste) par des scènes d’anthologie et ou de suspense haletant (on pourra notamment citer celle de la douche au début du film, celle du musée, de l’ascenseur, du métro ou encore la scène finale se déroulant une fois de plus dans une salle de bain), avec des ralentis, des caméras-subjectives ou encore des split-screens (avec jeux de miroirs !). Rares sont les films américains à pouvoir bénéficier d’un retitrage en langue française qui soit à la hauteur de son titre original et là, il faut bien l’admettre, "Pulsions" est une très bonne trouvaille en lieu et place de son titre d'origine "Dressed to Kill". Cependant, le film risque à coup sûr de déstabiliser les amateurs de thriller et les fans du cinéaste en générale car en effet, dans la première partie du film, les dialogues se font rare et la lenteur de la mise en scène se veut parfois insistante (mais cela ne gêne en rien l’appréciation de l’œuvre telle quelle). A mi-chemin entre le thriller et le giallo, Brian De Palma nous entraîne dans une course folle entre un serial-killer transsexuel et une prostituée ayant involontairement assistée à l’un de ses meurtres (celui de Kate Miller, une épouse frustrée sexuellement et qui avait pour habitude de consulter un psychologue). C’est ainsi que l’on retrouve les trois principaux protagonistes (la meurtrière, la prostituée et le psychologue) dans un séduisant thriller suintant la luxure et restitué avec maestria par un cinéaste de talent.
    Au final, c'est à se demander comment un tel film a pu se retrouver nominer à trois reprises aux Razzie Awards (du Pire Réalisateur, Pire Acteur Michael Caine pour & Pire Actrice pour Nancy Allen).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2009
    De palma réalise une oeuvre classique et terrifiante digne des meilleurs Argento.
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