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Wagnar
80 abonnés
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4,0
Publiée le 3 juin 2017
Disciple avoué d'Hitchcock, Brian de Palma est de ceux qui ont visionné des centaines de fois la scène de la douche de Psychose, film fondateur du genre slasher (ou "sous-genre" comme on dit parfois). On le sent bien dans ce film lorsqu'il sacrifie par surprise, vingt minutes après le début, Angie Dickinson. Cette histoire de maniaque sexuel travesti ressemble beaucoup en effet au classique d'Hitchcock tout en étant complètement différent. L'histoire est construite sur le même schéma : on suit le trajet de l'héroïne principale troublée rongée par les remords et qui finit tuée en première partie, le récit se concentre ensuite sur les nouveaux personnages en quête de justice. Puis vient le gros twist et l'analyse de la psychologie du tueur. Certains pourront reprocher au film d'avoir un peu vieilli, ce qui est vrai, mais cela n'a rien de flagrant. En conclusion, Pulsions demeure un brillant exercice de style, un petit bijou qui se laisse regarder tout seul.
Thriller Hitchcockien assumé, à la fois très classique et tout à fait implacable. Les références appuyées au cinéma du référent de De Palma n'alourdissent pas le récit et Pulsions se révèle tout entier aussi formel que captivant.
Réalisé de main de maître, un hommage baroque à Psychose avec à la clé deux séquences d'anthologie, mais spoiler: la représentation un peu pathologisante qu'il donne de la transsexualité est embarrassante.
« Pulsions » marque le sommet de l’art de De Palma par ce qui le caractérise le plus : la mise en scène, ici passionnée et passionnelle, dont émane un enivrant parfum de cinéma. Jouant diaboliquement avec les codes et les références, le cinéaste détourne la forme de son film pour l’élever vers une maestria endiablée sans équivoque jusqu’alors. Un suspens envoûtant donc, une histoire de mort, mais aussi de fantôme, celui d’Hitchcock, qui plane inévitablement du début à la fin.
Sous forme d'hommage à Hitchcock, Brian de Palma nous livre avec "Pulsions" un thriller angoissant et à mon sens l'un de ses tous meilleurs long-métrage. De Palma reprend la trame narrative du chef d'oeuvre d'Hitchcock "Psychose", mais ne tombe pas dans le copié collé en livrant une oeuvre incontestablement très personnelle. Le réalisateur américain a un faible pour les marginaux qu'il exploite une nouvelle fois dans "Pulsions". De Palma a l'art de mettre en scènes des personnages atypiques et habituellement stigmatisés, dont il fait ressortir le meilleur, en attachant beaucoup d'importance à ne pas porter de jugement sur eux. On pense naturellement tout de suite à Nancy Allen qui interprète une prostitué mais aussi au personnage de Kate Miller, une mère de famille en apparence bien sous tout rapport qui refoule ses pulsions pour justement ne pas être marginalisé à son tour. "Pulsions" est un film qui met en scène des personnages, dont les actes sont jugés moralement condamnables par la société, mais que De Palma présente paradoxalement comme les être les plus humains dans une société décharnée et hypocrite. Le film est donc en ce sens porteur d'un message intéressant et propose en plus de véritables séquences de tension très réussies (la scène du musée est exceptionnelle à ce niveau là). On est pris au jeu du début à la fin, régalé par un film aussi juste dans sa mise en scène que dans son écriture. De Palma s'amuse en rendant cet hommage au maitre du suspense et livre un film pleinement abouti à ne pas manquer.
Réservé à un public adulte en raison de la violence et du caractère sexuel de certaines scènes , ce film policier est un excellent De Palma. . L interprétation est excellente et le suspense est au rendez vous. La scène de la douche est sans aucun doute un hommage du réalisateur à Hitchcock dans l angoissant "Psychose". Si vous n avez jamais vu ce film je vous le conseille.
Une grande réussite du cinéma de suspens. Une mise en scène époustoufflante, une alternance de plans rapprochés , de gros plans, et de plan séquence travelling..Un brio exceptionnel dans certaines scénes qui sont mainteant réellement cultes : le meurtre dans l'ascenceur. L'image est belle, les scènes d'angoisse sont filmées avec des "flashs" et des couleurs néons.. L' attaque dans la salle de bains est" effrayante" et l'éléve De Palma dépasse le maitre Hitchock. Les gros plans des chaussures blanches du tueur sont insupportables. Un exercice de style parfaitement abouti.
Le problème c’est que les scènes qui doivent être stressante et pesante sont plus beaucoup plus énervante et soporifique du fait de leurs longueurs et du jeux d’acteurs, pas franchement, franchement bon.
Reste un bon thriller avec un solide scénario et une réalisation qui fait mouche. A voir mais ça ne me resteras pas gravé.
Cette fois, De Palma se refait "Psychose" : tueur travesti à double personnalité, héroïne assassinée au bout de 30 mn, scènes de douche, etc... Il use et abuse des procédés du maître (le regard subjectif, l'étirement des scènes de meurtre...), à croire qu'il cherche à les épuiser (où à s'en délivrer, en vain ?). Mais il faut reconnaître que l'exercice à son efficacité : le cinéaste s'y montre souvent brillant (la scène du musée, le meurtre dans l'ascenseur...), quelque fois poussif (l'enquête en général...). De Palma parvient malgré tout à faire pousser ses obsessions (le voyeurisme, pas d'Éros sans Thanatos, la perte de l'innocence,...) sur ce lit maniériste. Le charme des comédiens finit de rendre l'ensemble attrayant, même si le cinéaste flirte parfois avec le mauvais goût.
Un polar sombre où il ne se passe pas forcément grand-chose mais où le suspense est réalisé de main de maitre, fortement inspiré par Alfred Hitchcock. Nancy Allen et Michael Caine sont excellents. Chute finale époustouflante, un grand film.
Sorti en 1980, "Pulsions" s'est attiré l'antipathie d'une partie de la critique qui estimait que de Palma se contentait de copier les films d'Alfred Hitchcock. Autre point sur lequel la critique a réagi vivement: le thème abordé qui n'est nul autre que la transsexualité, encore rarement évoquée à l'époque dans le monde du cinéma. D'ailleurs le film a été sérieusement pris en grippe par des associations de défense des homos-sexuels, le film de William Friedkin sorti la même année a également essuyé les mêmes critiques... Pourtant avec "Pulsions" Brian de Palma signe un film au suspense étouffant. Un suspense caractérisé par ces longues séquences rythmées par une musique oppressante. Mais il est vrai que cette oeuvre de Brian de Palma a un côté sexuel et violent qui est extrêmement frappant et qui peut être dérangeant pour certains. L'ensemble est servi par des acteurs convaincants, notamment Michael Caine, effrayant dans la peau du psychiatre. "Pulsions" pourrait être qualifier de giallo à l'américaine...
La première partie du film st un chef d'oeuvre de suspens et de mise en scéne, j'ai rarement vu ça!La seconde partie du film est plus classique dans sa forme, cependant elle est riche en suspens et rebondissements. Uns de grands film de De Palma avec Blow Out, Carrie et Scarface!
Si "Psychose" a fait des petits, le plus proche d'entre-eux est sûrement "Pulsion". Bien que ce film soit beaucoup moins perfectionniste (le scénario est par endroit un peu trop convenu), l'excellente mise en scène de Brian de Palma nous offre quelques grandes scènes de suspens, tout à fait traumatisantes. L'idée d'ajouter une violence très dure à regarder ajoute à l'angoisse et la puissance perverse de Pulsion.