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CH1218
198 abonnés
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2,5
Publiée le 11 novembre 2024
Considéré à juste titre comme l’un des acteurs majeurs du cinéma d’horreur, Vincent Price incarne ici le Docteur Phibes, un homme inconsolable qui tue ceux qu’il estime être responsables de la mort de sa femme. Alliant épouvante, enquête policière et humour, ce classique, qui sent quand même la naphtaline, a été et est toujours une source d’inspiration pour bon nombre de scénaristes ou de réalisateurs. On pense notamment à «Phantom of the Paradise», «Se7en» ou encore «Saw».
Un film comic horreur qui est sorti au cinéma en 1971. C'est un très bon film de minuit pour le vendredi soir. Une ambiance spécifique. Un décor facile et des effets spéciaux bons marchés. C'est surtout l'ambiance qui y règne dans ce film, qui reste sympa et différent.
Tendresse pour ce film britannique des années 70 qui apporte son lot de plaisirs coupables. Un scénario précurseur digne de Seven, mais sans la perversité du film de Fincher avec une série de meurtre inspirée des 10 plaies d'Egypte (parfois un peu tirés par les cheveux). Le rythme est tranquille, peu effrayant, mais on ne s'ennuie pas. Le film oscille entre humour anglais avec le fameux flegme britannique des inspecteurs et une légère dose de mélancolie. Kitsch assez réjouissant avec des références au Fantôme de l'Opéra ou Fantômas. Petit plaisir de retrouver Vincent Price, acteur fétiche de Roger Corman, qui s'auto-parodie délicieusement, ainsi que Terry Thomas, M. Big Moustache de la Grande Vadrouille, victime d'un meurtre à la fois pervers et apaisant.
"l'abominable Dr Phibes" est un des monuments de la Hammer. Pour venger la mort de sa femme, un savant fou déchaine contre ceux qu'il estime responsable les 10 plaies d'Egypte. De l'epouvante "old school" mais pas de gore, le film ayant été tourné en 1971 et étant britannique. On ne pourra s'empêcher de noter parfois un climat à la "chapeau melon et bottes de cuir" (qui ont souvent flirté avec le baroque et le surnaturel) et c'est normal puisque l'excellent réalisateur Robert Fuest participa à la série. On reléve en tete d'affiche Vincent Price et Joseph Cotten. Du très bon ! 4 / 5 :-)
Un prélude réussi ,au théatre de sang,qui suivra quelques années plus tard.Des crimes réussis avec meme un peu d humour.Vincent Price est digne de sa réputation ,d un des trois maitres de l horreur avec Cushing et Lee.Maintenant laissez moi regarder la suite et le retour du dr Phibes.
Incroyable Vincent Price qui réussit à faire passer son propre visage pour un masque tout le long du film, d’une originalité assez brillante où le thriller horrifique se mêle à la légèreté d’une comédie noire, j’aime à penser qu’il ait inspiré Phantom of the Paradise (pour la scénographie colorée et l’ironie) et Saw (pour la dernière séquence). Un vrai bon moment.
Mais quel film tordu... Je n'arrive pas à déterminer si j'ai passé un bon ou un mauvais moment. C'est à la fois malaisant et fascinant à voir. Je n'arrive donc pas à déterminer si je conseille ou non le film... Je trouve le mélange d'humour et d'horreur pas du tout fonctionnel. À moins d'être intéressé par l'histoire du cinéma, car ce film en a inspiré beaucoup d'autres, passez votre chemin...
Tendresse pour ce film britannique des années 70 qui apporte son lot de plaisirs coupables. Un scénario précurseur digne de Seven, mais sans la perversité du film de Fincher avec une série de meurtre inspirée des 10 plaies d'Egypte (parfois un peu tirés par les cheveux). Le rythme est tranquille, peu effrayant, mais on ne s'ennuie pas. Le film oscille entre humour anglais avec le fameux flegme britannique des inspecteurs et une légère dose de mélancolie spoiler: (le docteur Phibes veut venger la mort de sa femme) . Kitsch assez réjouissant avec des références au Fantôme de l'Opéra ou Fantômas. Petit plaisir de retrouver Vincent Price, acteur fétiche de Roger Corman, qui s'auto-parodie délicieusement, ainsi que Terry Thomas, M. Big Moustache de la Grande Vadrouille, victime d'un meurtre à la fois pervers et apaisant.
Tout est bon dans ce film qui commence avec une scène d'ouverture grandiose. : L'idée géniale spoiler: (les 10 plaies d'Egypte ) sera piquée ensuite par des tâcherons laborieux, les décors kitchs et sublimes influenceront probablement de Palma pour "Phantom of the paradise". Ajoutons une mystérieuse officiante, un Vincent Price qui réussit à être génial malgré son masque figé, Joseph Cotten toujours très élégant, les inspecteurs de Scotland Yard, gaffeurs, incompétents ou fouineurs, de l'humour très décalé, des meurtres sadiques à gogo d'une inventivité incroyable, un suspense final un peu artificiel mais bien mené. Un petit bijou, un chef d'œuvre du genre.
Dans Se7en le tueur s'inspirait des sept péchés capitaux pour commettre ses meurtres, ici notre Abominable docteur opère suivant les dix plaies de l'Egypte. Pourquoi pas me direz vous, sauf que dans le cas présent la redondance des assassinat devient d'une lourdeur certaine, le film devient répétitif et ce ne sont pas les quelques gags dus à la maladresse des inspecteurs de police qui vont nous sortir de notre torpeur... Vincent Price joue donc ce mort-vivant tueur au visage couvert d'un masque, donc monolithique, pour lequel il reçut un prix d'interprétation dans un festival! Elle est bien bonne celle là. On notera aussi la présence d'une tête connue: mais oui c'est lui: Terry Thomas! Mr Big Moustache de la Grande Vadrouille himself!!! Dans le rôle d'un docteur pour le moins libidineux.
Pur bijou issu du cinéma à tendance psychédélique, L’Abominable docteur Phibes est devenu à juste titre une œuvre culte qui a influencé de nombreux cinéastes à travers les décennies. Difficile de ne pas voir ici les prémices du Phantom of the Paradise de De Palma dont il partage le goût pour les décors baroques et la musique grandiloquente. Mais on peut également considérer le film comme un ancêtre du tueur au puzzle de la saga des Saw, puisque James Wan a toujours dit qu’il s’inspirait davantage du cinéma d’exploitation américain que des films d’horreur italiens auxquels on a aussitôt comparé sa saga. Tous les meurtres commis par Phibes sont totalement diaboliques, voire franchement sadiques et sont exécutés avec une précision maniaque qui en fait un génie du crime à la manière d’un Mabuse ou d’un Fantomas dégénéré. Mais ce qui amène le long-métrage sur les sommets, c’est cet humour constant, très british dans l’âme qui rend chaque séquence jubilatoire. Tous les acteurs sont au diapason, tandis que la magnifique photographie et les décors kitsch apportent une satisfaction formelle bien au-delà des espoirs placés dans cette bande d’exploitation qui révélait un cinéaste iconoclaste. A réhabiliter de toute urgence.
Un chef d'œuvre. Vincent Price est une légende dans les films d'épouvante. Le mythe du docteur Frankenstein revisité avec la création d'une femme. Un très beau film.
Un chef d'oeuvre d'épouvante avec le légendaire Vincent Price. Un véritable film d'horreur. Du suspens, de l'humour. Le plus terrifiant des docteurs démoniaques.Le plus diabolique des vampires après Dracula.
Non non c'est pas Fantomas sur l'affiche… Non, non le tueur en série ne reproduit pas pour chaque nouveau crime un des 7 péchés capitaux. Non non, Phantom of the Paradise est bien sorti après le film de Robert Fuest et pas avant.,Et si, si la seule bonne idée de Saw était bel et bien piquée à cet Abominable Docteur Phibes qu'il faut du coup voir ou avoir vu. Car il en aura influencé des films d'horreur de ces dernières années. Moi je dis qu'en littérature en matière de vengeance y a eu la référence le Comte de Monte christo. Et ben voilà en matière de cinéma y a ce film délicieusement morbide et gore de Robert Fuest. L'Abominable Docteur Phibes. Opératique mais dégoulinant d'idées gerbosses, très british et tellement cradingue. Bref L'Abominable Docteur Phibes est à voir. Une référence horrifique peu connue comme il y en a peu.
Je connaissais le film de réputation mais ne l'avais jamais vu encore. L'avantage de le voir bien près la sortie, c'est de se rendre compte combien il a été novateur, car rétrospectivement on découvre que plein de cinéastes ont puisé des idées dans ce film qui en fourmille. D'abord c'est "Seven" qui vient à l'esprit, Fincher ayant juste remplacé les 10 plaies d'Egypte par les 7 péchés capitaux. Le piège final spoiler: (où Vincent Price dissimule une clé dans le corps du fils de Joseph Cotten, et lui laisse seulement 6 minutes pour l'en extraire et éviter une défiguration à l'acide!) n'a rien à envier au machiavélisme des pièges du tueur au puzzle de "Saw". Et puis le tueur fou qui joue de l'orgue et ne peut parler que par le biais d'un appareil qui lui donne une voix effrayante, ça vous rappelle rien ? l'ami Brian De Palma (qui ne rechignait pas souvent dans les années 70 à piquer chez les autres) s'en est resservi dans "Phantom of the paradise". Enfin la fin du film spoiler: avec Vincent Price qui s'auto-embaume a été reprise dans le barré "Taxidermie" du hongrois Gyorgi Palfi. En résumé, ce n'est jamais par hasard qu'un film fait autant référence, et celui-ci est clairement une date marquante dans le film d'horreur ; il se laisse d'ailleurs revoir avec beaucoup de plaisir coupable ...