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Votre avis sur L'Abominable docteur Phibes ?
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Il flotte sur le film comme un air de la série chapeau melons et bottes de cuir.Rien d’étonnant a ça quant on sait que Robert Fuest a réalisé des épisodes de la séries.L’image est splendide et les meurtres sont inventifs.le film oscille entre épouvante et humour un savoureux mélange qui fait du Docteur Phibes un classique du genre.
Dans "Se7en", le tueur en série du film s'inspirait des catholiques Sept Péchés capitaux mais vingt-quatre ans avant celui de "L'Abominable Docteur Phibes", qui n'est autre d'ailleurs comme le titre l'indique que le Docteur Phibes lui-même, s'inspirait déjà de la religion à travers les bibliques Dix plaies d'Egypte. Bon ici, contrairement au Fincher, le ton est quasiment à la bouffonnerie et de plus le serial killer ici a des motivations compréhensibles donc la comparaison, mince il est vrai, s'arrête ici...
Mais pour en revenir à nos dix plaies, on a le droit à quelques effets spéciaux et quelques décors kitschs comme seules les années 70 peuvent nous en apporter bien que l'action se déroule dans les années 30 mais aussi à un scénario dynamique qui sait faire preuve d'imagination quand à l'exécution des meurtres et de la manière dont le contenu de la Bible est scrupuleusement respecté. L'humour noir et le gore qui font souvent acte de présence ajoute du charme.
C'est l'occasion de voir aussi le géant Vincent Price dans un rôle où il parvient, bien que ne pouvant pas du tout être aidé ici par son expressivité et pratiquement pas par sa voix, à traduire la causticité et la douleur qui traversent son personnage.
Allez un petit classique britannique du film d'horreur qui ne se prend pas entièrement au sérieux, ça se refuse pas...
Mais pour en revenir à nos dix plaies, on a le droit à quelques effets spéciaux et quelques décors kitschs comme seules les années 70 peuvent nous en apporter bien que l'action se déroule dans les années 30 mais aussi à un scénario dynamique qui sait faire preuve d'imagination quand à l'exécution des meurtres et de la manière dont le contenu de la Bible est scrupuleusement respecté. L'humour noir et le gore qui font souvent acte de présence ajoute du charme.
C'est l'occasion de voir aussi le géant Vincent Price dans un rôle où il parvient, bien que ne pouvant pas du tout être aidé ici par son expressivité et pratiquement pas par sa voix, à traduire la causticité et la douleur qui traversent son personnage.
Allez un petit classique britannique du film d'horreur qui ne se prend pas entièrement au sérieux, ça se refuse pas...
Dans Se7en le tueur s'inspirait des sept péchés capitaux pour commettre ses meurtres, ici notre Abominable docteur opère suivant les dix plaies de l'Egypte. Pourquoi pas me direz vous, sauf que dans le cas présent la redondance des assassinat devient d'une lourdeur certaine, le film devient répétitif et ce ne sont pas les quelques gags dus à la maladresse des inspecteurs de police qui vont nous sortir de notre torpeur... Vincent Price joue donc ce mort-vivant tueur au visage couvert d'un masque, donc monolithique, pour lequel il reçut un prix d'interprétation dans un festival! Elle est bien bonne celle là. On notera aussi la présence d'une tête connue: mais oui c'est lui: Terry Thomas! Mr Big Moustache de la Grande Vadrouille himself!!! Dans le rôle d'un docteur pour le moins libidineux.
Tout est bon dans ce film qui commence avec une scène d'ouverture grandiose. : L'idée géniale
spoiler:
(les 10 plaies d'Egypte
) sera piquée ensuite par des tâcherons laborieux, les décors kitchs et sublimes influenceront probablement de Palma pour "Phantom of the paradise". Ajoutons une mystérieuse officiante, un Vincent Price qui réussit à être génial malgré son masque figé, Joseph Cotten toujours très élégant, les inspecteurs de Scotland Yard, gaffeurs, incompétents ou fouineurs, de l'humour très décalé, des meurtres sadiques à gogo d'une inventivité incroyable, un suspense final un peu artificiel mais bien mené. Un petit bijou, un chef d'œuvre du genre.
) sera piquée ensuite par des tâcherons laborieux, les décors kitchs et sublimes influenceront probablement de Palma pour "Phantom of the paradise". Ajoutons une mystérieuse officiante, un Vincent Price qui réussit à être génial malgré son masque figé, Joseph Cotten toujours très élégant, les inspecteurs de Scotland Yard, gaffeurs, incompétents ou fouineurs, de l'humour très décalé, des meurtres sadiques à gogo d'une inventivité incroyable, un suspense final un peu artificiel mais bien mené. Un petit bijou, un chef d'œuvre du genre.
Non non c'est pas Fantomas sur l'affiche… Non, non le tueur en série ne reproduit pas pour chaque nouveau crime un des 7 péchés capitaux. Non non, Phantom of the Paradise est bien sorti après le film de Robert Fuest et pas avant.,Et si, si la seule bonne idée de Saw était bel et bien piquée à cet Abominable Docteur Phibes qu'il faut du coup voir ou avoir vu. Car il en aura influencé des films d'horreur de ces dernières années. Moi je dis qu'en littérature en matière de vengeance y a eu la référence le Comte de Monte christo. Et ben voilà en matière de cinéma y a ce film délicieusement morbide et gore de Robert Fuest. L'Abominable Docteur Phibes. Opératique mais dégoulinant d'idées gerbosses, très british et tellement cradingue. Bref L'Abominable Docteur Phibes est à voir. Une référence horrifique peu connue comme il y en a peu.
Grandiose à souhait. Un film incontournable avec un très grand Price.
Incroyable Vincent Price qui réussit à faire passer son propre visage pour un masque tout le long du film, d’une originalité assez brillante où le thriller horrifique se mêle à la légèreté d’une comédie noire, j’aime à penser qu’il ait inspiré Phantom of the Paradise (pour la scénographie colorée et l’ironie) et Saw (pour la dernière séquence).
Un vrai bon moment.
Un vrai bon moment.
Un film comic horreur qui est sorti au cinéma en 1971. C'est un très bon film de minuit pour le vendredi soir. Une ambiance spécifique. Un décor facile et des effets spéciaux bons marchés. C'est surtout l'ambiance qui y règne dans ce film, qui reste sympa et différent.
"l'abominable Dr Phibes" est un des monuments de la Hammer. Pour venger la mort de sa femme, un savant fou déchaine contre ceux qu'il estime responsable les 10 plaies d'Egypte. De l'epouvante "old school" mais pas de gore, le film ayant été tourné en 1971 et étant britannique. On ne pourra s'empêcher de noter parfois un climat à la "chapeau melon et bottes de cuir" (qui ont souvent flirté avec le baroque et le surnaturel) et c'est normal puisque l'excellent réalisateur Robert Fuest participa à la série. On reléve en tete d'affiche Vincent Price et Joseph Cotten. Du très bon ! 4 / 5 :-)
Considéré à juste titre comme l’un des acteurs majeurs du cinéma d’horreur, Vincent Price incarne ici le Docteur Phibes, un homme inconsolable qui tue ceux qu’il estime être responsables de la mort de sa femme. Alliant épouvante, enquête policière et humour, ce classique, qui sent quand même la naphtaline, a été et est toujours une source d’inspiration pour bon nombre de scénaristes ou de réalisateurs. On pense notamment à «Phantom of the Paradise», «Se7en» ou encore «Saw».
Un personnage a curieusement pris, dans le domaine de l'èpouvante, une place privilègièe qui, sans lui faire acquèrir la dimension des grands mythes philosophiques comme Frankenstein, Dracula ou Jekyll-Hyde, a rèussi à l'imposer comme « type » fantastique : le Dr. Phibes! De ce classique, rèalisè par Robert Fuest, qu'est-ce donc qui justifia l'attention particulière des critiques de l'èpoque, au point de faire ècrire à ce film que c'ètait l'une des plus parfaites rèussites du genre des annèes 70 ? Certes pas l'originalitè profonde du personnage (Vincent Price est un docteur fou parfait), ni de sa motivation criminelle (la vengeance), ni même du dèroulement de l'intrigue (chapelet de morts violentes dont il s'agit, pour la police et le spectateur, de trouver le fil conducteur). Alors ? Sans doute plutôt la rigueur tant au niveau de la construction du sujet que de son traitement esthètique, qualitès malheureusement trop rares dans la production èpouvante-horreur, et qui font de ce premier volet du Dr Phibes (le second n'ètant plus qu'une pâle resucèe) une sorte de flamboyant poème sadien fourmillant d'inventions, chaque meurtre ètant conçu et exècutè comme une oeuvre d'art! Le leçon fut imitèe, mais sans plus de surprise et avec moins de raffinement, par Douglas Hickox rèalisant avec le même Vincent Price interprète de Phibes, "Theatre of Blood", où un acteur maltraitè par les critiques entreprend de se venger de ceux-ci à travers des meurtres directement tirès de Shakespeare! Un essentiel...
Ayant échappé à un accident mais terriblement défiguré et décidé à venger la mort de sa femme qui n'a pas survécu à une opération chirurgicale, le docteur Phibes s'en prend aux neuf médecins qui étaient présents lors de l'opération et les tue un par un, faisant preuve d'une ingéniosité et d'un génie sans pareil quand il s'agit de meurtres. En effet, des sauterelles aux chauves-souris en passant les rats et le gel, Phibes, plus mort que vivant et se cachant derrière le visage de Vincent Price (qui est décidément excellent quoi qu'il fasse), réalise son plan de vengeance minutieusement et il faudra les efforts conjugués d'un policier et d'un médecin pour parvenir à empêcher toute l'horreur de son plan de s'accomplir. Le rythme de la mise en scène a beau être lent, il n'en est pas moins fascinant et les trouvailles des meurtres n'est pas sans faire penser à "Saw" qui sortira près de trente ans plus tard (en effet, on retrouve ici un masque piégé ou une opération à réussir pour retrouver une clé et échapper à de l'acide). Morbide mais en même temps dangereusement fascinant, "L'abominable docteur Phibes" est une petite perle en son genre qui bénéficie en plus de la présence solide du très bon Joseph Cotten.
Un chef d'oeuvre d'épouvante avec le légendaire Vincent Price. Un véritable film d'horreur. Du suspens, de l'humour. Le plus terrifiant des docteurs démoniaques.Le plus diabolique des vampires après Dracula.
Un remarquable film d'horreur des années 70, avec en tête d'affiche Vicent Price. Les prémisses d'un Saw, mais en bien plus classe.
Réalisé en 1971 par Robert Fuest, "L"abominable Docteur Phibes" garde pour moi un charme fou, même si certains le trouvent poussiéreux et légèrement ridicule. Ce film baroque a sans doute inspiré De Palma pour son "Phantom of the Paradise", et on peut même dire qu'il est le précurseur de "Seven"
spoiler:
(tous les crimes reproduisent les plaies d'Égypte dont parle la Bible)
ou "Saw" spoiler: (le défi final lancé au chirurgien)
. Son esthétisme et son humour british contribuent à sa réussite, sans parler de la présence du grand Vincent Price - qui n'a pas de prix. Classe.
ou "Saw" spoiler: (le défi final lancé au chirurgien)
. Son esthétisme et son humour british contribuent à sa réussite, sans parler de la présence du grand Vincent Price - qui n'a pas de prix. Classe.
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