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DAVID MOREAU
136 abonnés
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2,5
Publiée le 19 décembre 2017
LA DOUCE VIE. De temps en temps, un petit classique du cinéma transalpin. Plus fringant que La Dolce Vita, le film d'Ettore Scola est un beau portrait, certes vieillissant, de l'Italie.
Un pur chef d'oeuvre! Incontestablement une réussite absolue, les acteurs sont somptueux, le plus grand film italien du siècle vous propulsera dans une atmosphère romantique, presque mystique grâce aux effets spéciaux, un monde où les personnages sont plus vrais que nature et magnifiquement interprétés. La peinture réaliste de la vie politique de l'époque et de son atmosphère est fascinante. La musique est au diapason, les couleurs sont variées, le film fonctionnant avec flash-back révèle avec justesse et émotions la jalousie, la folie des grandeurs, la passion. Une leçon de vie.
Exemple incontournable de comédie douce-amère teintée de satire sociale, "Nous nous sommes tant aimés" est de ces films qui, quand bien même le temps les viellit, séduit toujours par une liberté de ton irréductible aux styles et tendances. Comme des yeux encore brillants sur un visage agé dont l'on devine la beauté passée.
Fresque douce amère sur l'Italie d'après guerre,regard nostalgique sur tout une génération qui a vécu avec ses illusions ... Des formidables numéros d'acteurs magnifiquement filmés par Scola. Un pur chef d'oeuvre !
Peut-être n'ai-je pas la maturité pour apprécier le film mais j'ai été incroyablement déçu de découvrir ce titre phare de la filmographie de Scola. La musique est atroce (entre la Boum et le téléfilm érotique de M6), le doublage est calamiteux, la couleur passée (version restaurée dit-on ?). Pour l'histoire, bof, rien de transcendant. Beaucoup d'égoïsme et d'amertume, certes, mais je n'ai jamais réussi à entrapercevoir un véritable moment de bonheur. L'art du faux est à son comble et flirte avec ses limites.
Un peu déçu par ce classique. Si l’idée qui sert de base au scénario est bonne, elle ne me semble pas exploitée aussi bien qu’elle aurait méritée. Le début du film est très verbeux (italien, dirons les fans), sans qu’il s’en dégage une excitation, une vitalité particulière. Un peu assommant, en fait, même s’il y a des moments drôles. La suite est plus réussie, lorsque les vies des trois héros divergent et que leurs retrouvailles installent une atmosphère de nostalgie douce-amère. Mais ça me semble juste intéressant, pas renversant. Assurément, Scola veut éviter de trop en faire dans le sentimental et le larmoyant ; souci louable... mais n’est-il pas allé un peu loin ? L’interprétation est inégale. Au dessus du lot (évidemment), Vittorio Gassman, charismatique comme jamais. Très bon aussi, Stefano Satta Flores, dans son rôle de révolutionnaire caractériel. C’est sans doute le personnage le plus réussi: impossible de dissocier chez lui l’idéalisme militant de l’égoïsme et de la vanité de celui qui a passablement raté sa vie. Nino Manfredi nettement en dessous, pas vraiment marquant dans un rôle, il est vrai, plus passe-partout que ceux de ses comparses. Stefania Sandrelli, belle bien sûr, mais juste correcte dans un rôle finalement peu valorisant. A signaler aussi le beau-père de Gassman et sa trogne inoubliable. Au final, un film qui se voit agréablement, de beaux moments, un hommage ardent et tout à fait bienvenu au cinéma italien d’après-guerre (apparitions de De Sica, Fellini et d’un film d’Antonioni)... mais pas forcément un chef d’œuvre pour autant.
Tout simplement magique. Apologie de la nostalgie et distinction faite sur deux catégories d'Hommes: ceux qui ne pourront que vivre pour leux idéaux et ceux qui apprennent, avec le temps à s'asseoir dessus...Le tout avec une tendresse infinie...Et si on y ajoute à ça le rythme enjoleur de la langue italienne on en sort retourné.