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    A l’ombre des filles
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    54 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 781 abonnés 9 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2022
    Après "Django", Etienne Comar reste dans l'univers de la musique, mais change d'époque et surtout de cadre avec un chanteur lyrique qui décide d'animer un atelier de chant pour des détenues. Alors que le film sur Django Reinhardt manquait de force et d'émotion, mais aussi d'enjeux et de tension, j'ai un peu ressenti la même chose en découvrant ce film même si les personnages sont ici plus intéressants. Pourtant, on ne sait rien d'elles puisque le réalisateur a fait le choix de ne pas évoquer la raison de leur emprisonnement. On sait juste que ce ne sont pas des enfants de chœur comme on le comprend quand l'une des surveillantes tente d'impressionner Luc avant son premier cours en lui donnant sans les nommer toutes les raisons qui font que ces femmes sont ici. Un choix logique pour ne pas qu'on les juge et que l'on se focalise uniquement sur l'humain. C'est là tout le travail de Luc qui doit trouver la bonne harmonie que ce soit au niveau des voix, mais aussi sur le plan humain avec pas mal de tension entre les femmes. Il faut trouver le bon ton encore une fois musicalement, mais aussi dans le discours pour ne pas les brusquer. Il apporte une aide pour s'aider également lui-même alors qu'il est dans une période difficile de sa vie. Étant donné ce lieu clos, les scènes sont vite répétitives et on ne voit pas vraiment une évolution dans le groupe et je ne parle pas de leur timbre de voix. C'est un peu toujours la même chose, ce qui est frustrant. Sans faire dans le film fleur bleue ou trop gnian-gnian avec une conclusion bien mièvre, on peut dire que ça manque d'émotion. Ça se laisse regarder, mais c'est plat et oubliable.
    traversay1
    traversay1

    3 644 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2022
    D'un côté, un acteur dans une mauvaise passe qui accepte de monter une pièce avec des détenus ; de l'autre, un chanteur lyrique dans une semi-retraite qui accepte d'animer un atelier de chant avec des ... détenues ! Impossible de ne pas voir les similitudes entre Un triomphe et A l'ombre des filles, le second ayant le défaut majeur du "déjà vu", qui plus est dépourvu du rythme et l de 'humour du premier. A vrai dire, le film d’Étienne Comar semble davantage s'intéresser à son "coach" qu'aux prisonnières, avec l'exception notable du personnage incarné par Agnès Jaoui qui bénéficie d'un traitement particulier, dont on peine d'ailleurs à comprendre les raisons. A l'ombre des filles n'est pas une comédie musicale, comme pouvait l'être The Singing Club, auquel on pense aussi parfois, et son énergie collective n'est guère perceptible, le film préférant s'attarder sur les relations entre le groupe de femmes et leur professeur, celles-ci passant du froid au chaleureux sans que là non plus de véritables explications soient données. La mise en scène, relativement plate, ne compense pas les creux psychologiques d'un récit qui s'égare parfois dans des scènes inutiles. Reste l'interprétation, celle de Alex Lutz ne méritant que des éloges, avec notamment les bonnes prestations de Hafsia Herzi, Veerle Baetens et, bien entendu, Agnès Jaoui.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    779 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2022
    Un grand chanteur lyrique en pleine introspection personnelle décide d'aller enseigner le chant à des femmes incarcérées.
    Sa bienveillance, sa patience ainsi que sa flamme musicale vont-elles suffire à transmettre à ces prisonnières ce semblant d'espoir et de liberté indispensable à la survie de l'esprit en milieu pénitentiaire ?
    Dans la même veine qu' "Un Triomphe" sorti en 2021 (avec Kad Merad), cette pseudo comédie loupe en partie sa cible en proposant une mixture assez insipide combinant maladroitement un vocaliste un peu paumé et sans éclat, et une bande de taulardes qu'on aimerait apprécier, mais qui s'avère au final plus agaçante qu'autre chose.
    Alex Lutz ne semble pas à son aise dans ce costume, ne parlons même pas d'Agnès Jaoui au rôle quasiment anecdotique.
    Mou, long et très décevant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2022
    Je ne sais pas lequel a précédé l'autre en matière de réalisation, mais, quand on voit "A l'ombre des filles" on a l'impression de voir "Un triomphe" en beaucoup moins bien ! Pas la faute du comédien et des comédiennes, il et elles sont très bien, mais ça manque de rythme et d'humour. Sinon, la Belgique, où le film a été tourné, nous met vraiment la honte en matière de prisons.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2022
    A l'ombre des filles aurait pu être cette comédie dramatique typiquement aimable, qui fait l'unanimité en prônant un discours féministe, pro-différence, brossant un discours bienpensant qui ne fait de mal à personne, un fond sur lequel on est tous d'accord, mais dont la forme est un vrai gâchis. On suit donc pendant une heure trois-quarts un groupe de prisonnières qui montent une chorale pour chanter en fin d'année, sauf que : de groupe, on n'en a que le nom (on n'a jamais l'impression d'aucune progression de mentalité entre elles, elles sont toujours divisées plutôt qu'un vrai groupe...), d'évolution, on n'en effleure que la notion (elles finissent quasiment identiques à leur arrivée, la chorale ne leur a pas apporté grand-chose), de personnage, on n'en a que le portrait lisse (chaque scène qui commence à s'intéresser à un aspect particulier d'une prisonnière coupe aussitôt : celle qui s'y connaît en plantes, celle qui a un bébé... On attendait justement ce genre de scènes pour approfondir les personnages), de chorale, on n'en a pas (on assiste seulement à des exercices de chant, souvent pénibles auditivement), et si l'on espère voir un joli final avec une belle chanson... C'est la douche froide. Retour à la case départ, on termine carrément sur sa faim, en n'ayant jamais eu le morceau chanté promis, en n'ayant jamais avancé dans les personnages ( spoiler: elles sabotent la chorale au profit d'une rébellion vaine et inutile... tout ça pour ça.
    ), et ayant surtout l'impression d'avoir perdu son temps. On ne sait pas trop non plus quoi penser de la scène douteuse où une chanteuse palpe l'entrejambe du coach en disant "Elles sont là, les filles.", si ce n'est qu'au mieux, on n'a rien compris (ne parlons pas du pire...). On regardera plutôt les autres films (déjà trop nombreux) de chorales triées sur le volet qui progressent ensemble, envers et contre les préjugés de chacun des participants (un scénario facile qu'on sature de voir encore et encore, mais on ignorait qu'il était possible de le rater, on l'apprend avec A l'ombre des filles). Alex Lutz heureusement est très bon (à son habitude), les actrices (novices pour la plupart) s'en tirent admirablement, et on aura essayé d'intéresser le public au sujet des prisons de femmes, ce qui sort de l'ordinaire. L'acteur et les actrices méritaient mieux que ce scénario simple et pourtant loupé dans la réalisation. On le parie, voici un film qui restera à l'ombre à perpétuité.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2023
    Un récit d’émancipation carcéral par le chant, sensible et touchant par moment, mais terni par un scénario sans enjeu et un rythme mollasson, malgré la prestation pleine de justesse d’Alex Lutz.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2022
    Ce film qui raconte l’histoire d’un professeur de chant réputé qui décide d’aller dans une prison de femmes pour animer des ateliers de chants pour des détenues volontaires est vraiment une réussite à tous les niveaux. Le scénario original est très bien construit. L’interprétation de l’ensemble des comédiens est très efficace, à commencer par celle du professeur de chant avec un Alex LUTZ très convaincant. Le travail sur la psychologie des personnages du film est pertinente et intéressante à découvrir. Le réalisateur et scénariste fait bien ressortir l’humanité et les émotions dans ce film très intéressant à visionner.

    Bernard CORIC
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2022
    Le public qui fréquente les salles obscures aura déjà fait un parallèle de ce « A l’ombre des filles » avec « Un triomphe » (2021). Mais ici il n’y a pas autant d’entrain, de rythme et de mise en perspective, sociale, sociétale ou autre, à faire du chant en milieu carcéral qu’il n’y en avait dans le film précité à faire du théâtre. Le véritable fil conducteur de ce « A l’ombre des filles », ce sont en fait les tourments du chanteur lyrique venant animer-là un atelier. Une sorte de thérapie personnelle pour lui dont on découvrira peu à peu les ressorts quoique le propos ne soit pas très développé. Son mental est emprisonné. Il vient en prison pour se libérer. Pourquoi pas ? Avec humour, on pourrait dire que c’est le principe de l’homéopathie. Soigner le mal par le mal. Lorsqu'il se retrouvera spoiler: piégé dans un sas de la prison que personne n’ouvre à son appel
    , il faut y voir une métaphore. On est dans un registre... compliqué pour le spectateur lambda. Le reste, les filles donc, leur vie, leur régime carcéral, leurs espoirs si elles en ont ou la soumission totale à leur sort, leur désir d’évasion au moins par l’esprit et donc par le chant, ne sont que des éléments accessoires survolés. Second « personnage principal », une détenue restant à dessein à l’écart (Agnès Jaoui) mais dont l’itinéraire intérieur restera également effleuré. Typique d’un scénario qui ne s’est pas ménagé une porte de sortie par manque de contenu et de développements narratifs, ça se terminera par une sorte d’allégorie qui n’en finit pas.
    Michel C.
    Michel C.

    278 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2022
    Excellent film offrant un rôle intimiste, immense et très puissant à Luc ( Alex Lutz) sur mesure. La majorité des scènes se passant en prison, on comprendra donc un climat tendu, sobre, laissant justement le jeu des personnage exploser sans subterfuges ou décors superflus ! Interprétation magistrale, d'un homme lui même traversé par des remords, mais tellement "humain" dans ce rôle de professeur de chant inattendu....Dans son sillon, citons la fragile Jess (Hafsia Herzi) qui se révèle au fur et à mesure, la pétillante Carole (Veerle Baetens) sans oublier une énigmatique Catherine (Agnès Jaoui) à contre courant, magnifique. Dans ces "non-décors" ( ne dit-on pas aimable comme des portes de prison ?), les personnalités des uns et des autres sont magnifiés. Certains gestes restent cependant saugrenus et resteront inexplicables.....mais ne retireront rien de la performance d'un Alex Lutz que j’appréciais déjà (son personnage Liliane par exemple)... Superbe.... !!**
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2022
    C'est précis, c'est immersif, on est plongé dans ce monde carcéral, et on s'intéresse au cours de ce prof, pas au mieux de sa forme. Ça peut être utile pour les apprentis chanteurs aussi (j'en connais) qui est souvent plus une question de cœur que de technique . C'est un joli film au rythme un peu lent, mais très bien interprété, Alexandre Lutz en tête.
    defleppard
    defleppard

    388 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    Le cinéma duplique depuis quelques temps ce thème du zonzon avec un intervenant extérieur, théâtre, écriture, cette fois ci le chant, avec toujours la même trame pour ainsi dire. Se laisse voir, trois étoiles.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2022
    Prenez un artiste en pleine galère, placez-le dans un univers carcéral dont il ne connait évidemment pas les codes, faites lui donner des cours à des détenus plus ou moins revêches et préparer spectacle final qui à 50% de chance de mal tourner et vous obtenez un film qui ressemble sur le papier quand même beaucoup à « Un Triomphe ». Ici, on change le théâtre par le chant, Kad Merad par Alex Lutz, le chômage de l’un par la crise personnelle de l’autre, les détenus hommes par les détenues femmes et on obtient « A L’ombre des Filles ». Même si les intentions sont louables, on se retrouve devant un long métrage qui a quand même de grandes chances de tourner en rond au bout d’un moment. Ici, le scénario est assez linéaire, on donne des pistes par petites touches sur le drame qui a vu la vie de Luc basculer, un drame assez glauque, et qui pour le coup justifie assez bien son gros passage à vide. Pour le reste, on en saura rien du passé des femmes qui composent ses élèves (à part pour la détenue Catherine, au détour d’une phrase) mais on a bien compris que ce n’était pas le sujet. On ne saura pas grand-chose non plus de leur conditions de détention, de leurs conflits, de l’effet « cocotte-minute » que représente l’incarcération en maison centrale, là encore ce n’est pas le sujet. Le sujet, ce sont les cours de chants qui se succèdent, les exercices de respiration, les vocalises, les tessitures et toutes les petites choses qui font de tout temps les cours de chants. Ce n’est pas inintéressant, même pour une néophyte comme moi, mais force est de constater que ça tourne un peu en rond au bout d’un moment. Je ne peux pas trop juger de la crédibilité du propos, du coup, j’ai juste été surprise par la scène ou Luc grille une cigarette, je pensais naïvement que c’était carrément incompatible avec le chant lyrique. Sinon, pour le reste, la réalisation d’Etienne Comar fait le job, il s’autorise deux-trois jolis plans ou jolis effets de caméra, il a le bon gout de ne pas laisser s’éterniser les scènes de violence (verbales ou physique), il opte pour une bande originale minimaliste. C’est assez logique puisqu’il faut laisser les filles chanter sans ajouter de la musique à la musique. Il y a juste un truc qui me chiffonne dans sa réalisation. C’est un petit détail mais ce n’est pas la première fois que je remarque cela : le film est présenté au format 4/3, du coup, la moitié de l’écran est composé de bandes noires à gauche et à droite : on a l’impression de regarder un vieux téléviseur ! S’il y a un intérêt artistique à la chose j’aimerais bien qu’on explique lequel et pourquoi les cinémas s’embêtent a avoir de magnifiques grands écrans ! Je n’ai pas encore parlé du casting et en premier lieu évidement de l’épatant Alex Lutz dont je suis décidément de plus en plus fan. Il fait passer, grâce à ce rôle, toute la palette des émotions dont il est capable. Autour de lui il y a Agnès Jaoui, elle très silencieuse alors que tout le monde sait que c’est elle qui chante le mieux de tout le casting, mais c’est probablement voulu. Elle incarne très bien une femme fermée, hostile, dont la violence à fleur de peau vient probablement d’un passé terrible. Hafsia Hersi donne corps à une jeune femme abrutie par les antis dépresseurs, très en souffrance visiblement et qui s’ouvre (un tout petit peu) grâce au chant. Veerle Baetens, Marie Berto, Fatima Berria et Anna Natger compose le reste de la petite troupe, elles ont des rôles qui correspondent un petit peu à des archétypes de détenues (la révoltée, la détenue âgée qui a assimilée qu’elle ne sortirait pas, l’étrangère qui parle mal le français, la paumée qui paye les crimes de son mec,…). Même si leurs rôles sont un peu dessinés à grands traits, elles font le job. « A l’Ombre des Filles » n’est pas un mauvais film, c’est un film qui évoque les prisons pour femmes ce qui est déjà original et bienvenu en soit, mais c’est un film qui tourne un peu à vide qui cède un petit peu à la facilité par moment. Il ne laissera malheureusement pas un souvenir durable, en dépit de ses très bonnes intentions.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    144 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2022
    Un film qui sonne juste tout comme l'interprétation très sobre d'Alex Lutz. Un bon film agréable à suivre.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 839 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2022
    Ce film porté par Alex Lutz, chanteur lyrique donnant des cours pour monter un spectacle musical au coeur d'une maison d'arrêt pour femmes, est assez décevant. En effet, malgré un casting intéressant avec une Agnès Jaoui méconnaissable, cette oeuvre reste un peu trop scolaire, ne procurant pas suffisamment d'émotion à mon goût. Etienne Comar essaie grâce à la musique de trouver une porte d'évasion à ces femmes, mais c'est laborieux. Peut-être aurait-il dû faire appel à des non-professionnelles pour donner de la crédibilité au film. Par contre, j'ai bien aimé la dénonciation des conditions de détention tout au long de l'histoire spoiler: , mais de là à gâcher le concert final, cela m'a semblé déplacé
    . Pas convaincu dans l'ensemble, surtout que cela ressemble à une pâle copie de "Un triomphe" avec Kad Merad.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2022
    L'évasion par le chant, pourrait être le titre du film. Le scénario est habile, qui nous révèle pas à pas les tourments de ces femmes au caractère trempé et surtout les tourments de ce professeur de chant, magistralement interprété par Alex L. Il est pédagogue, patient et empathique. Le concert "revendicatif" n'adoucira pas les moeurs mais le propos est ailleurs...
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