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Mélany T
31 abonnés
555 critiques
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3,0
Publiée le 16 mai 2022
Joli premier film à la mise en scène soignée et au récit d'héroïnes qui fait plaisir mais il est dommage que les personnages manquent de profondeur et même de caractérisation et le scénario de maîtrise.
Au Kosovo on s'ennuie ferme, du moins trois jeune filles/femmes. Depuis sans doute toujours, leurs enfances elles passent leurs temps ensemble. Passent, ou perdent leurs temps car le temps est long. Il l'est aussi un peu pour le spectateur principalement au début du film. Alors pour vaincre l'ennuie et tenter un réveil du spectateur une seule solution, une fuite en avant!
Le Kosovo il est un peu beaucoup absent du film pas vraiment de dépaysement d'ancrage régional. Cela est encore plus flagrant quand on peut voir sur les écrans Murina où la Croatie est présente.
Conclusion peut se voir pour la qualité de la photographie, de l'image qui est remarquable et la meilleure chose du film.
Ce film qui nous narre les tribulations de 3 jeunes femmes désabusées dans le Kosovo campagnard se divise en deux parties bien distinctes, d'une part l'ennui, la résignation à vivre sans but et le fatalisme et d 'autre part, l'idée du gang pour s'occuper et avoir de l'argent en cambriolant. La première partie est relativement convaincante dans se description du temps qui passe sans que rien ne se passe. Ca rappelle un peu l'errance de la bande dans "La vie de Jesus" ou l'inactivité comme chronique d'un "Pompéï". Navrant de réalisme archétypal mais plutôt bien brossé. La seconde partie est par contre affligeante. Des casses ultra faciles sans même une paire de gants, rien sur les traques ou le recel, ou même l'achat de la Jaguar... achetée par petite annonce? Payée à la main..? Et avoir de l'argent les amène à se découvrir une attirance lesbienne, un petit saupoudrage de bobeaufitude pour capter l'attention probablement. Et la fin est aussi abrupte que ridicule. Quant à l'intervention d'une quatrième fille kosovar mais venue de France pour rendre visite à sa grand-mère elle n'apporte absolument rien à l'intrigue du film, si ce n'est "l'assommoir" d'Emile Zola laissée en cadeau à l'une des filles qui ne comprend pas le français (??)
Malgré quelques longueurs, subtile, poétique et très esthétique. La réalitrice démontre avec ce premier long métrage un talent incontestable. À ne pas manquer.
ce film ne dure qu'une heure vingt mais il semble beaucoup plus long. le scénario est d'une platitude effarante, et le peu de scénario de ce film ne tient pas du tout debout. la réalisatrice n'a rien à filmer et les actrices n'ont rien à jouer. elles enchaînent des scènes vaines où il ne se passe rien. Les bonnes critiques presse sont incompréhensibles. c'est sans doute le plus mauvais film d'auteur que j'ai vu cette année
Un film puissant et lumineux sur l'émancipation sociale. Filmées avec beauté, on ressent avec elles les limites de leur quotidien, telles dans une prison encadrée au sein de paysages magnifiques de la campagne kosovare, où la maison et la piscine abandonnée sont leurs lieux de jeux et de rires. A voir !
Vu à Cannes durant la Quinzaine, en présence de la réalisatrice. Le film n'a pas d'intérêt, je suis désolé, c'est du déjà vu et surtout fichtre de diantre c'est prévisible ! Mais surtout, Luàna a 2 mains pour tenir une caméra et se demander “tiens, comment vais-je filmer cela ?” mais non. Luàna se dit “tiens, on met la caméra là et on filme, c'est joli”. Le film alterne alors plan large et gros plan sans vraiment de langage, ou de sens. Juste comme ça. Et ce film est tout de même à la Quinzaine, notons-le ! Un jeune homme innocent et sincèrement curieux a demandé dans la salle les raisons de ses choix esthétiques de réalisations : la réalisatrice, égarée, a demandé agar où était son chef opérateur. Elle ne savait pas répondre et il semblerait même qu'elle ne savait pas qu'elle avait fait un film. Je crois que Luàna s'est dite “tiens, filmer c'est appuyer sur enregistrer”. Mais sa caméra n'enregistre rien. Je ne suis pas sûr même qu'elle ait utilisé une caméra. Je crois qu'elle a réussi la prouesse de regarder sans regard. Car oui, il manque un regard à ce film. Elle est jeune, et c'est dommage que tous la complimentent car croyez-moi à Cannes elle manquait pas d'égo la brave dame ; il y a des jeunes qui font de beaux films, mais certes, il ne sont pas comédiens dans des Sciamma. Luàna est peut-être une bonne actrice, mais pour faire un film il ne faut pas seulement savoir manier son corps et sa voix : il faut savoir manier son regard. Et hélas, elle ne manie rien. Le film reste muet et cloitré dans une aphasie cinématographique totale. Comme si le cinéma était né avec elle, comme si elle n'avait pas aperçu les cent ans de cinéma qui la précède et qui donnent un intérêt à ce qu'est filmer. Simplement filmer. Je suis épaté que ce film existe, vraiment. Regarder sans regard, c'est fascinant. Pas un plan n'est sauvable. Hélas. Hélas.
Film immersif dans le plus jeune pays d'Europe, représenté par ces 3 jeunes actrices et leurs problèmes : le poids des traditions, une furieuse envie de s'en sortir et de sortir de leur prison à ciel ouvert , les problèmes de visas, d'argent et le temps ... Le temps gâché, le temps long, le temps de se bouger pour le meilleur et pour le pire ! Une ode à l'amitié, à l'amour au delà des tabous, à l'espoir et à l'ambition mais aussi aux conséquences .
Bravo Luana Bajrami pour ce premier film, où la narration nous emmene d'un documentaire sur la vie et les problèmes de la campagne au Kosovo à un road movie qui nous laisse une boule au ventre , n'en disons pas plus... allez voir ;)
Malgré une fin très libre d'interprétation qui peut en quelque sorte couper le dynamisme mis en place durant 1h30, ce premier film est un grand succès, surtout que la réalisatrice n'a qu'une petite vingtaine d'années.