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Cinephille
155 abonnés
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1,5
Publiée le 2 juin 2022
C’est rien de dire que Tahar Rahid n’est pas à l’aise dans ce rôle pas plus dans les séquences chantées que celles parlées. Alain Chamfort tire beaucoup plus son épingle du jeu et c’est une bonne surprise. Si l’idee de depart est bonne elle n’est vraiment pas menée à terme d’autant qu’on ne retrouve pratiquement rien de la fantaisie qui fait le charme habituel de Bozon.
d'un ennuiiiii pour ce don Juan qui n'en est pas un !!!!! dans le scénario car normalement Rahar a tout d'un don Juan!!!Peut être la scénariste et le réalisateur devrait revoir les psychologies des personnages ca manque de profondeur! pour le coup je n'adhère franchement pas au couple effira/rahim peut crédible!!!! Dommage
Une vraie purge d'intello bobo parisien. Sans intérêt. Virginie Effira a beaucoup de mal lorsqu'elle est mal dirigée. Vraiment dommage. Elle ne mettra pas ce film sur son CV...
Dans la lignée des comédies (bof) musicales (rebof) , je regarde ça après tralala. Et c'est un abîme sans fond dans la prétention inutile. Pas grand chose à sauver et surtout pas la musique qui est d'une médiocrité honteuse. Si vous survivez aux trois premières minutes, cela ira peut-être pour vous, sinon gare à l'ennui carabiné. Je préfère retourner chez Eugene Green qui proposait cette sorte de sophistication mais avec classe.
Bon sang que ce film est long !!! prétentieux et sans aucun intérêt, cette comédie "un peu" musicale ne vaut que par la présence de Virginie Efirra , mais sa présence ne suffit pas à rendre cette réalisation ne fut ce qu'un peu digeste.
Entendu, c’est sympa de renverser le mythe de Don Juan puis c’est dans l’air du temps. J’ai agi comme beaucoup, j’ai regardé « Don Juan » pour Virginie Efira et Tahar Rahim. Par contre, j’aurais dû me méfier de Serge Bozon, dont le « Tip Top » m’avait englouti dans un ennui abyssal !
Pour commencer, Tahar Rahim et Virginie Efira ont du mal à tenir la note par moment… comme Alain Chamfort, ce n’est pas nouveau. Nombre d’artistes chanteurs, chanteuses chantent plus ou moins faux. C’est ce qui fait leur charme selon que l’on est objectif ou pas ! Les fans du couple Stone & Eric Chardern trouvaient nécessairement du charme aux fausses notes de Stone ! Désolé de ne pas considérer ce film comme une comédie musicale. Un film musical, à la rigueur. Mais franchement, les parties chantées n’apportent rien à ce scénario limite creux. Soit disant qu’on peut dire plus de choses en chantant, mais en fermant sa bouche , c’est pas mal non plus ! Tout s’écroule avec ces parties chantées. Une purge. N’est pas Jacques Demy qui veut. Tant mieux, à part « Les demoiselles de Rochefort » je n’invite personne à faire du Jacques Demy ! Je déteste les comédies musicales ou soi-disant musicales qui chantent pour parler. J’ai assez argumenté à ce sujet. Bref, il y avait de l’idée mais juste une idée qu’il aurait fallu ne pas retenir !
Je cite « Mondociné » pour conclure : «… une mauvaise direction d’acteur et un manque de rythme font petit à petit sombrer ce bel ouvrage. Serge Bozon parvient à faire mal jouer et chanter Tahar Rahim (était-il impressionné à ce point par l’acteur qu’il a oublié de le corriger à l’écran ?) et arrivera même à faire douter les fans de Virginie Efira… »
C’est ça, j’ai douté tout le long du film. De tout. De tout le monde !
Séduit par son affiche vaguement pop (mais il faut parfois se méfier des affiches) je me suis risqué à la projection de DON JUAN, le nouveau film de Serge Bozon issu de la sélection Première du Festival de Cannes. Son Synopsis était également plein de mystères : En 2022, Don Juan n’est plus l’homme qui séduit toutes les femmes, mais un homme obsédé par une seule femme : celle qui l’a abandonné… En ancien critique de Cinéma, Serge Bozon a pris du plaisir à parsemer son film de références cinéphiliques, puisqu’on retrouve un peu de Jacques Demy ou de Claude Lelouch dans la manière aborder le sujet de la séduction, les incursions de scènes chantées ou la mise en abime du métier d’acteur, amoureux pour de vrai ou pour de faux, selon qu’il se trouve sur scène ou dans la vie. Mais patatras, une mauvaise direction d’acteur et un manque de rythme font petit à petit sombrer ce bel ouvrage. Serge Bozon parvient à faire mal jouer et chanter Tahar Rahim (était il impressionné à ce point par l’acteur qu’il a oublié de le corriger à l’écran) et arrivera à faire douter les fans de Virginie Efira… Quant à Jacques Demy et Claude Lelouch, leur héritage est vite dilapidé au détriment d’une mise en scène ondulant entre un épisode de « Plus Belle La vie » ou des Filles d’A côté (il faut connaître AB Productions pour comprendre). Clin d’œil cruel à la fin du film, une mariée apparaît, copie presque parfaite de la « Julie » d’en 12 chapitres. Voulu ou non, il nous rappelle qu’il n’est pas donné à tout le monde de réussir une comédie dramatique.
Qui ose encore faire des comédies musicales , meme spielberg s 'est cassé les dents avec west side story; c'est dire. Et voila ce don juan , rien à dire sur les acteurs.Virginie efira est toujours une bombe. Ce qui ne va pas c'est le scénario , trop léger, je parle meme pas des chansons, encore un télefim qui sort au cinéma et ne fera pas d'entrées.
J'avais beaucoup aimé, du même Bozon, La France, "comédie musicale" sur 14/18. J'attendais avec impatience, en cette année de retour-enfin- d'un genre que j'adore, ce Don Juan. Quelle catastrophe ! Rien ne fonctionne. Ni la musique (maigrelettissime et pas inspirée), ni le scénario, ni la mise en scène sans rythme dont aucune scène ne décolle, ni les costumes (Tahar est habillé comme un sac), ni les comédiens : Virginie confirme sa chute après les pénibles Adieu les cons et Bénédicte; quant à Tahar, il a l'air gêné du début à la fin. Un film gênant. Le Tralala des Larrieu et le sublime Annette de Carax avaient une autre gueule.
Tahar Rahim et Virginie Efira sont superbes dans ce très beau film de Serge Bozon. La mise en scène est impeccable et les passages chantés, d'une grande sensibilité. Je recommande chaudement !
Parce qu’elle l’a vu lancer à une inconnue un regard lourd de sens et qu’elle y voit le poison menaçant de l’infidélité conjugale, Julie (Virginie Efira) renonce devant l’autel à épouser Laurent (Tahar Rahim). Amoureux monomaniaque, il croît la reconnaître dans toutes les femmes qu’il croise et qu’il tente de séduire pendant la nuit et les jours qui suivront cette noce ratée. Malgré le chagrin, Laurent doit partir en province jouer le rôle principal du "Don Juan" de Molière. Après la défection de l’actrice censée jouer Elvire, c’est Julie qui la remplace au pied levé. ce sera peut-être pour le couple brisé l’occasion de se reformer.
Je suis allé deux fois au cinéma voir "Don Juan". La première, je m’y suis lourdement endormi, sans savoir avec certitude s’il fallait que j’en blâme le film et ses débuts poussifs ou l’heure tardive de la séance. Pris de scrupule à l’idée d’écrire une critique d’un film dont je n’avais pas vu grand-chose – et a fortiori pas compris beaucoup plus – je me suis résolu à aller le voir une seconde fois à un horaire plus comestible et avec une bonne dose de caféine dans les veines. Je ne m’y suis pas assoupi une seconde fois. Conséquence logique : je l’ai beaucoup mieux compris. Mais suspense torride : l’ai-je plus apprécié pour autant ?
"Don Juan" fait partie de ces films dont les critiques qu’on en lit inhibent les reproches qu’on était sur le point de lui adresser. Elles vantent toutes ses indéniables qualités. Son thème d’abord, très malin : un Don Juan inversé à l’ère de #MeToo – dont on apprend, à la lecture du dossier de presse, que la co-scénariste, Axelle Roppert, en est une des figures de proue. Chez Serge Bozon, Don Juan n’est plus un Casanova briseur de cœurs, mais un homme au cœur brisé par l’amour de sa vie qui l’a quitté, qui l’obsède et qu’il s’emploie à reconquérir. Son traitement ensuite d’une grande élégance qui flirte avec l’artificialité sans jamais s’y égarer. Une musique très travaillée qui s’autorise quelques échappées belles vers la comédie musicale. Des éclairages sophistiqués. Une ambiance décalée, au bord de l’Atlantique, dans la cité touristique et gentiment bourgeoise de Granville alors que le thème du film appelait un cadre plus intimidant façon Resnais à Marienbad ou Duras à Calcutta. Le jeu des acteurs enfin. Parfait. Deux des tout meilleurs du cinéma français contemporain (qu’on me pardonne cette nationalisation de la Belge Virginie Efira) : Tahar Rahim qui réussit d’un film à l’autre à se renouveler radicalement et qui est aussi à l’aise dans les superproductions hollywoodiennes ("Désigné Coupable") que dans les séries françaises ("The Eddy") et Virginie Efira à laquelle des esprits ronchons pourraient reprocher son omniprésence alors que d’autres, sans doute aveuglés par son charme, s’en féliciteraient.
Toutes ces qualités auraient dû m’emporter. Et pourtant, un je-ne-sais-quoi m’a retenu. Pendant toute la première heure du film, je me suis ennuyé – mais, je le répète, je n’ai pas fermé l’oeil pour autant – l’exercice de style me semblant un peu vain, la mise en abyme de ce Don Juan inversé un peu facile. J’ai aimé la façon dont le récit se dénouait et, plus j’y réfléchis, plus je la trouve audacieuse et intelligente. Mais cette conclusion arrive trop tard pour sauver un film prisonnier de ses outrances, empêtré dans un protocole guindé qui m’a plus asphyxié que séduit.