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Audrey WIEDMER
1 critique
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5,0
Publiée le 13 février 2023
Un très beau film, de bons acteurs et actrices. De la magie, de la poésie, une belle musique. De quoi passer un très bon moment un peu hors du temps. Ce film mérite bien plus que la moyenne qui lui est attribuée.
Comédie loufoque , fable burlesque ( qui se lit et interroge à plusieurs niveaux ...) , un film qui chante , une belle brochette d'acteurs dans un cadre bucolique , le tout porté par la musique de Feu! Chatterton . Un bon moment de cinéma et d'évasion . Bravo Noémie L.
Un scénario totalement farfelu, des scènes d une rare bêtise, ...le tout entrecoupé de séquences musicales de bas étage.... et pourtant le casting est de bonne facture.
Je m interroge parfois sur la création cinématographique, qui est finalement à l image de ce qu'est l être humain : capable du meilleur comme du pire...l un des plus mauvais films de ce début d année.
Envie de sortir dès les 5 premières minutes ... j'ai résisté 1h mais je n'en pouvais plus. Cela faisait plus de 30 ans que je n'avais pas quitté une salle avant la fin du film
Si ce n'est le jeu de certains acteurs et quelques bons mots, un film totalement raté et ennuyeux de par son manque de fil directeur et qui part dans tous les sens. Direction d'acteurs inexistante. Le générique de fin est synonyme de libération : enfin pouvoir sortie de la salle de cinéma.
Comédie loufoque et chantée, librement interprétée d'une pièce de Eduardo de Filippo (1900-1984) qui fut sénateur et écrivain, acteur et réalisateur et dont la famille a donné à la scène italienne une ribambelle de noms connus dans toute la péninsule. La Grande magie, écrit en 1948, a été montée à la Comédie française avant d'être reprise à l'écran par Noémie Lvovsky (Zaïre dans le film) .
C'est une sorte de Strada joyeuse qui entraîne le spectateur dans une réalité double grâce à la magie d'une troupe qui fait croire à Charles (Denys Podalydes) que sa femme Marta, qui s'est enfuie au lieu de simplement disparaître à l'occasion d'un tour de magie, vit dans une boîte. Le Docteur qui est le chef de la troupe affirme en effet, tout en sachant distinguer lui le vrai du faux, que la réalité n'est au fond qu'une image et que rien n'existe vraiment en dehors de la représentation que les hommes se font de leur propre vie, pas même le temps qui passe...
Charles va croire à cet axiome dur comme fer, même quand sa femme en chair et en os réapparaît quatre plus tard, après avoir couru le monde. Il préfère continuer à l'imaginer, fidèle, dans cette boîte qu'il décide ne jamais ouvrir et qui devient sa réalité tangible.
Pour un peu on pourrait croire à une parabole philosophique inspirée de la philosophie de Berkeley. Mais il n'en est rien car la pièce tire sans cesse vers la bouffonnerie de la Commedia del Arte dont on finit, je dois dire, par se lasser après une heure d'un film découpé en actes...
Au final, le résultat n'est pas très bon malgré la performance de Denys Podalydes et la partie chantée est pire encore. Rien à voir avec la magie du cinéma donc car, de ce point de vue, le film n'est pas magique du tout. J'en suis sorti vraiment déçu .
Un film sans grande dramaturgie et sans vrai personnel enjeu narratif cependant sauvé par des acteurs et des actrices très professionnels, tels des caméos en série. Les scènes de chorégraphie musicale, merci à Feu Chaterton, sont très réussies, bien chantées et jouées par toute cette pléiade d'acteurs en roue libre. Pourtant, l'histoire, ultra convenue, n'intéresse guère et n'est que du théâtre filmé laissant à Denis Podalydès en particulier la liberté de cabotiner comme rarement il n'a pu le faire. La magie ? nous la cherchons et la volonté de balancer des théories énonçant que le temps est une création de l'homme et que tout n'est qu'apparence est d'un simplisme et d'une prévisibilité étonnants. A tel point par exemple de nous montrer un magicien sans talent, ce qui est très attendu. De plus, nous dévoiler la femme s'enfuyant est une erreur scénaristique. Elle déconstruit tout le mystère. J'avais tant aimé La vie ne me fait pas peur et Camille redouble que ma déception n'en est ici que plus grande même si le film n'est pas catastrophique.
J'ai passé un pour ne pas dire deux très bons moments . La grande magie et un film magnifique touchant plein de poésie et d'illusion, tourné dans un joli cadre breton bucolique accompagné d'une belle lumière et d'une bonne BO Signé Feu Chartterton Belle brochette d'acteurs également comme Sergi LOPEZ, Denis PODALYDES, Judith CHEMLA entre autres, qui sont remarquables et qui portent au plus haut ce film qui se veut sans prétentions.
La présence de D. Podalydes, L. Stocker et R. Marder, acteurs de talent laissait espérer un film de qualité. L’affiche pourrait même faire penser à un film d’une adaptation d’Agatha Christie. Il n’en à est rien. Il ne se passe rien ou presque, l’histoire est insignifiante et totalement artificielle. L’idée d’y insérer de la musique et des chants n’étaient pas mauvaise mais n’est pas exploité. Si vous avez du temps, ne le perdez pas en allant voir La grande magie, d’autres films en salle valent bien davantage le déplacement. Se pose quand même la question du financement de telles nullités, ne faudrait-il pas conditionner les subventions notamment publics à une qualité minimale …
Construit comme une sorte de tour d’illusionnisme perpétuel, Noémie Lvovsky nous propose ici un très charmant vaudeville, tendre et drôle, enchanteur et musical.
Une comédie dramatique qui certes peut parfois manquer d'un peu de rythme, mais est accompagnée d'un casting investi (Sergi Lopez en tête) et d'une BO entraînante signée Feu! Chatterton.
Film déroutant. Conte philosophique sous forme de comédie musicale. Peut-on aimer au point d'enfermer l'être chéri? Vivons nous dans une grande illusion où tout redeviendra comme avant ?
"La Grande Magie" la dernière proposition de l'actrice et réalisatrice Noemie Lvovsky est un film de bande qui semble sorti de l'imagination d'Alain Resnais mais dont la plus proche filiation serait le film "Tralala" des frères Larrieu.
Bertrand Belin était au commande de ce dernier, quand pour "La Grande Magie" on retrouve Feu Chatterton et Arnaud Rebotini aux paroles et musiques.
Le film recèle de jolis moments et surtout l'alchimie entre Rebecca Marder et Judith Chemla qui avait déjà marié leurs voix dans "Les Goûts et les couleurs".
Le film m'a tout de même laissé un peu froid, j'ai trouvé le scénario un peu trop burlesque et loufoque pour me laisser emporter par ce qui est peut être un acte poétique mais qui peut passer ou casser selon les spectateurs.
L'habitude semble être prise depuis La la land de faire chanter (pas toujours juste) des comédiens dont ce n'est pas toujours le métier.
Dans "La Grande Magie" le procédé éreinte au bout d'un moment et ce film qui promet beaucoup se conclut par une fin un peu sombre.