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PASCAL C
8 abonnés
182 critiques
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3,5
Publiée le 25 février 2023
Un film atypique, de bons acteurs une bonnes musique. Un vrai spectacle. Dommage peu de spectateurs iront le voir. La musique de Feu Chatterton est excellente.
C'est un film déroutant où se mêlent cinéma, théâtre, chant et cirque. Beaucoup perdront leur latin sous ce chapiteau foutraque mais d'autres y retrouveront l'univers plein de fantaisie de Noémie Lovsky. Il faut juste se laisser porter par la surprise, la magie et cette ingénieuse intrigue. Il y a beaucoup de joie et de légèreté mais aussi de profondeur et de réflexion sur la passion et sur la réalité. Sergi Lopès et Denis Podalidès forment un magnifique duo d'acteurs que l'on suit avec plaisir dans cette manipulation amoureuse. Certaines scènes sur la musique de Feu Chatterton sont superbes. Un moment de cinéma inattendu.
Jubilatoire : le jeux de comédiens , les couleurs , les costumes : Un vrai spectacle ! Le choix de cette époque , entre deux guerres ( par rapport à la pièce d’origine qui se situe plus tard ) est un merveilleux choix . Cette époque , est magique . On se souvient . tous de photos d’ancêtres dans les tiroirs oubliés ; et bien aller voir ce film , c’est ouvrir des tiroirs ,des boîtes magiques d’où surgissent des personnages colorés . Je ne comprends pas la critique , le jour de l’avant première tout le monde avait le sourire , a applaudi, s’est levé .. c’est peut être parce que ce film ne répond pas aux codes du snobisme pisse froid . Le choix des « feu! Chatterton » est aussi judicieux , plein de jeu , quelque chose qui sent le vent nouveau . Le film soulève aussi des sujets complexes comme l’illusion , le temps , la mort , mais il n’est pas lourd , osons être léger, farandole de plaisir : voilà une réponse à ces temps suffocants . Quand je vois des films pseudo réalistes ,très très sérieux … remporter le pactole … et si la vérité de l’homme c’est d’être joueur et d’aimer s’amuser . « Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes » et si on redevenait des enfants , j’irai revoir et revoir ce film comme un parfum d’inoubliable .
côté pile : une belle pléiade d'acteurs, des costumes, une troupe sympathique d'artistes, de beaux décors et paysages, une fable sur le réel et l'imaginaire mais côté face, un scénario surprenant (ou improvisé ?), des chansons poussives et mal interprétées (la première qui parle du cerf est très déconcertante), une fin flop, mais où veut on en venir ?
J'ai été surpris : ce film est bien meilleur que les critiques ne le laissent penser. Légèreté, fantaisie, imagination sont au rendez-vous. Les décors sont magnifiques, intérieurs somptueux ou nature omniprésente. La plupart des chansons sont très agréables, contrairement à ce qu'on peut lire, alors que je n'aime pas spécialement les comédies musicales. Et surtout nous avons affaire à une troupe de comédiens délicieuse, parmi les meilleurs du moment, on aimerait bien les revoir ensemble !
Super film musical et théâtral! Une très belle mise en scène de Noemie Lvovsky! La somptueuse musique de Feu! Chatterton qui nous donne la chair de poule avec ces magnifiques paroles! Le jeu des acteurs sont parfait! On peut noter aussi qu'il y a un grand nombre de femmes qui a participé à la création de ce film!
L'histoire est classique: un couple malheureux, un mari jaloux mais la grande magie opère ou plutôt la grande réalisatrice . Je l'avoue j'ai eu qques minutes d'inquiétude au début, je ne savais absolument pas ce que j'allais voir mais j'étais en totale confiance jadooore ce que fait N Lvovsky et je me suis laissée porter avec beaucoup de plaisir et d'émotions . Tout était parfait, je suis sortie du cinéma heureuse mais pas que Un grand merci
À FUIR Le plus mauvais film depui très très très longtemps. Ça respire le copinage, l’entre soi, , les subventions et surtout un manque de talent criant . Même de bons acteurs réussissent à être désespérément mauvais de chez mauvais ( Podalydes et Morel : mentions spéciales pour leur jeu dégoulinant de sucreries , provoquant un coma diabétique visuel - et pourtant je les aime bien d’habitude…
Noémie Lovski a la carte , c’est clair - mais pour en faire quoi …?
La plus grande magie de ce film - c’est d’avoir tenu 1h avant de quitter la salle - c’est qui ne m’était pas arrivé depuis plus de 30 ans .
gentiment foutraque, ce film au scénario improbable mais bourré de poésie vaut davantage par la présence de comédiens talentueux et au service de l'histoire. Denys Podalydès, Rébecca Marder, Judith Chemla pour ne citer qu'eux nous plongent dans un tourbillon narratif où le temps est aboli. belle photo, décors perchés, dommage que le montage manque de nerf. un peu trop long mais un joli moment de poésie barrée.
Film fable hors des sentiers battus. Fantaisie et imagination, grande beauté des images, acteurs remarquables. bande son incroyable de Feu oChatterton ! Que rêver de plus pour oublier la grisaille et la dureté des temps ? Un hymne au théâtre, aux saltimbanques, aux illusionnistes. Dernière scène d'anthologie sur "Compagnons des mauvais jours". Un rêve.
Gênant. La bande annonce occulte la partie "comédie musicale" et je me suis laissé avoir. Ce sont des séquences frisant le ridicule qui meublent un récit sans intérêt. Les acteurs ne sont pas mauvais mais on sent quand même le cinéma "subventionné " pour les copains. J'avais un à priori favorable pour Noémie LVOVSKY. Là, c'est une vraie déception.
Une troupe de forains vient se produire devant les clients d’un hôtel chic du littoral atlantique. Parmi eux, un mari particulièrement possessif (Denis Podalydès) ne quitte pas d’une semelle sa femme (Judith Chemla) qui profitera d’un tour de magie pour se faire la belle. Le mari éploré accuse les forains de la disparition de son épouse. Pour se dédouaner, ceux-ci le persuadent que le temps s’est arrêté et qu’elle reviendra bientôt.
Tout le monde aime Noémie Lvovsky qui est lentement devenue une personnalité incontournable du cinéma français, devant comme derrière la caméra ("La Grande Magie" est son huitième film en tant que réalisatrice, son dix-neuvième en tant que scénariste et son cinquante-cinquième comme actrice). Sa joie de vivre, sa tendresse illuminent tous ses films. On imagine volontiers comment elle a convaincu tous les participants de ce film de la rejoindre : « On va tourner au bord de la mer ! En costumes ! Et on va chanter ! ». Ils ont tous répondu présents pour constituer un casting plaqué or, qui ressemble au palmarès des Césars ou au plateau d’une première à la Comédie-Française : Denis Podalydès, Sergi Lopez, Judith Chemla, Rebecca Marder (soupirs énamourés pour celle que je considère comme le plus bel espoir féminin de ces dernières années), Damien Bonnard, François Morel, sans oublier des seconds rôles aux petits oignons (Laurent Stocker, Laurent Poitrenaux, Philippe Duclos, Armelle, Catherine Hiégel….).
Sans doute cette troupe endiablée s’est-elle bien amusée pendant le tournage dont on imagine volontiers que les journées se terminaient par de joyeuses tablées dressées dans le parc jouxtant l’hôtel dans la tiédeur d’un été breton. Mais la joie qu’ils ont prise à jouer est-elle communicative ? Elle ne l’est qu’à moitié. Certes, le propos est sympathique et le mélange des genres roboratif. Moi qui adore les comédies musicales ne puis que m’enthousiasmer des intermèdes chantés que "La Grande Magie" ménage. Le problème est que, même si les partitions signées Feu ! Chatterton sont diablement dans l’air du temps, elles s’accommodent mal des décors et de l’époque du film. Et, pire : les acteurs – à l’exception peut-être de Judith Chemla – chantent comme des casseroles. On a vraiment de la peine pour Denis Podalydès quand il entonne, au bord de la crise d’asthme, le solo de Mario au dernier acte de la Tosca.
Le problème aussi est que "La Grande Magie" s’englue dans un discours pseudo-philosophique autour du temps (le temps qui passe ou ne passe pas, le temps, convention sociale extérieure à notre ressenti intime…) qui fait cruellement penser à une resucée mal digérée d’un cours de terminale de philo. Ne reste finalement pas grand-chose : la folie d’un homme rongé par la jalousie.