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octopus_fr2002
72 abonnés
151 critiques
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2,5
Publiée le 9 février 2023
La grande magie, film loufoque de Noémie Lvovsky. J’ai bcp aimé Noémie dans l’Envol et j’ai voulu la revoir jouer dans le film qu’elle met en scène. C’est une comédie musicale et tous les acteurs chantent et dansent. Ni la musique ni les chorégraphies, assez clownesques, ne m’ont emballée. En revanche la photographie est superbe. Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris le propos sur le temps, mais la légèreté, le pastiche des films anciens, l’humour rendent ce film assez agréable. Un peu long et j’ai zappé un passage car je ne sais pas qui on a enterré !!! Je crois que l’excellente équipe des comédiens s’est bien amusée
Noémie Lvosky nous offre un spectacle tout juste passable. Malgré un casting impressionnant, cette troupe de cirque, à l'intérieur de laquelle va se produire une disparition lors d'un tour de magie, ne suscite pas vraiment le rire. Située en 1920, cette oeuvre excelle quand les acteurs effectuent des chorégraphies chantées, mais pour le reste cela traîne en longueur. Dommage, car la musique du groupe parisien Feu! Chatterton est emballante.
A priori un film de N.Lvovski vaut le déplacement, c'est ce que me disais en prenant mon billet. Mais j'aurais pu m'abstenir, tout compte fait.
Car assez vite, en fait quand François Morel a commencé à faire le pitre en chantant, je me suis dit "Aïe aïe, c'est parti pour une comédie musicale ! C'est ballot, j'ai toujours eu du mal à kiffer le genre, même quand c'est Michel Legrand aux partitions et J.Demy au scénario, ou même Fred Astaire en vedette claquette... C'est tout dire !"
Bon, je dois reconnaître que Sergi Lopez assure malgré les kilos qu'il a pris, même si son changement de... "format" m'a frappé. Impressionnant ! S'il continue, il va faire concurrence à Depardieu... Podalydes, quant à lui, fait son taf. Il déroule du cable avec un peu d'efficacité, il fait du Podalydes quoi. Et si les chorégraphies assez approximatives m'ont laissé sur ma faim, je dois dire que Noémie Lvovski a quand même réussi à ne pas me perdre complètement, que l'ambiance qu'elle installe m'a, sinon captivé, du moins tout juste gardé en éveil pour apprécier la photo bien léchée et le climat gentiment déjanté de son délire plutôt esthétique et bon enfant.
La Grande magie rend un très bel hommage au cinéma dans sa relation initiale avec le théâtre et l’esprit de troupe, le raccordant à sa nature première de spectacle illusionniste comme le sont les tours de passe-passe et les cracheurs de feu. La grande variété formelle, en témoigne l’ouverture sur un rideau rouge s’écartant au centre pour laisser voir un générique en noir et blanc, permet d’échapper au théâtre filmé et assure une liberté de ton et d’interprétation : chaque acteur apporte, avec le rôle qu’il interprète, un peu de lui-même, un brin de sa fantaisie personnelle ; et Noémie Lvovsky a l’intelligence de s’inclure parmi les personnages, à la fois devant et derrière la caméra, comme si elle refusait la position de spectatrice et de directrice pour, à l’instar de Molière, jouer avec les autres. Surtout, le film surprend par la rencontre entre une légèreté tonale et physique d’une part, et une profonde noirceur d’autre part : son propos féministe s’avère légitime et semble naître des situations représentées – loin du surlignage démagogique de nombre de productions contemporaines – faisant de l’épouse un fantôme impuissant que seul un tour de magie pourra, un temps, affranchir de sa condition. L’intérêt scénaristique du long métrage réside alors dans le traitement du personnage du mari, très bien campé par Denis Podalydès : d’abord tortionnaire, barbon tout droit sorti d’une comédie classique, il trouve par boîte interposée une occasion d’apprendre de ses erreurs et d’éprouver un amour, l’amour véritable, que la présence physique de Marta ne parvenait pas à lui procurer clairement. Le registre fantastique sert alors d’espace de redécouverte de la femme devenue spectre, et de l’absence naît un retour au présent et à la vie. Noémie Lvovsky formule une très belle définition du cinéma, art de l’illusion qui capture le vivant pour lui (ré)apprendre à vivre par l’intermédiaire de l’artifice, comme lorsque Charles, sous le patronage d’Albert, se surprend à voir et à entendre la mer, là devant lui, alors qu’elle n’est que chimère.
Une belle surprise ! et pour une fois la bande annonce ne dévoile pas tout, en particulier que c'est aussi une comédie musicale avec de jolis passages chantés. Mention spéciale à Judith Chemla toujours gracieuse, à François Morel surprenant, à Rebecca Marder tellement fraiche, et bien sur à Noémie Lvovsky qui manifestement prend beaucoup de plaisir à jouer dans son film.
Sans être le film de l’année, Noémie Levoski signe une comédie musicale bucolique et franchouillarde sympathique. Dans la veine des «Enfants du Marais», cette «Grande Magie» malgré quelques longueurs et des chansons oubliables s’avère être un bon divertissement porter par une mise en scène classique mais efficace et une panoplie d’excellents comédiens dont Judith Chemla, surprenante.
Du bonheur, de la magie au propre comme au figuré. Des excellents acteurs au service de la joie de vivre. Savoir s émerveiller, ces moments font du bien. Un cinéma créatif original au premier comme au second degré. A conseiller aux amis cinéphiles.
La Grande Magie est un mystère hermétique pour moi. Racontant par des chants et des histoires le déni d'un homme que sa femme quitte, le film m'a ennuyé du début à la fin, à tel point que j'en décompte les minutes. Sensation de contempler un vide artistique, un vide d'intérêt : il ne suffit pas de proposer un contenu original pour en faire de l'art. Seule la bande originale (hors chansons) rattrape l'ensemble.
Désarmant, je ne suis pas arrivé à rentrer dedans, pourtant admiratif du travail de Noémie lvosky en tant qu actrice que je trouve géniale et réalisatrice avec notamment Camille redouble. J ai en amorce un a priori favorable avant de visionner ce dernier long métrage, et patatra a aucun moment cela m a enchanté, c est le comble quand le titre du film s intitule la grande magie. De plus cela se veut mi comédie dramatique mi comédie musicale, on se croirait sur du Resnais ou les frères larrieux mais en beaucoup moins bien. Cela m a extrêmement déçu car d habitude j aime sa poésie, sa truculence, dans ce film je ne l ai pas reconnu ou aperçu. Que c est dommage.
Un film plein de poésie, surprenant, presque onirique, loufoque et très attachant ! J'ai bien aimé mais je comprends qu'il puisse dérouter. Belle distribution !
C'est un film loufoque, burlesque et tendre. Certes les passages de chants ne sont pas toujours très réussis, mais il se dégage un plaisir simple à partager cette histoire avec des comédiens qui sont tous et toutes incroyables.
Le seul point très embêtant : une fausse fin apparait vers le deuxième tiers du film : très mauvaise idée , on a du mal à raccrocher les wagons pour la suite qui est très intéressante
La photo et les décors sont particulièrement délicieux.
J'ai été surpris : ce film est bien meilleur que les critiques ne le laissent penser. Légèreté, fantaisie, imagination sont au rendez-vous. Les décors sont magnifiques, intérieurs somptueux ou nature omniprésente. La plupart des chansons sont très agréables, contrairement à ce qu'on peut lire, alors que je n'aime pas spécialement les comédies musicales. Et surtout nous avons affaire à une troupe de comédiens délicieuse, parmi les meilleurs du moment, on aimerait bien les revoir ensemble !
Envie de sortir dès les 5 premières minutes ... j'ai résisté 1h mais je n'en pouvais plus. Cela faisait plus de 30 ans que je n'avais pas quitté une salle avant la fin du film