Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ciné-13
117 abonnés
1 062 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 11 août 2023
Quel exercice cinématographique singulier en 3 actes! Tout est illusion. Le spectacle est permanent. Et les acteurs s'en donnent à coeur joie, avec le premier d'entre eux, PODALYDES, qui nous offre une composition remarquable (parfait dans le célèbre air de LA TOSCA en mangeant des spaghettis)... D'autres qualificatifs : loufoque, inattendu, surprenant, saugrenu, délicieusement absurde... Ils chantent et dansent seuls ou en groupe (parfois heureusement que le ridicule ne tue pas!). Il fallait du culot d'adapter cette pièce de théâtre italienne et LVOSKY l'a fait. Un sacré inventaire à la PRÉVERT : des scènes en accéléré, un maître du troisième oeil chafouin, un imbécile heureux, une assistante délurée, une âme qui taquine son amoureux transi, un oropriétaire d'hôtel véhément, un policier étriqué,... Du concentré de folie douce!
"La Grande Magie" la dernière proposition de l'actrice et réalisatrice Noemie Lvovsky est un film de bande qui semble sorti de l'imagination d'Alain Resnais mais dont la plus proche filiation serait le film "Tralala" des frères Larrieu.
Bertrand Belin était au commande de ce dernier, quand pour "La Grande Magie" on retrouve Feu Chatterton et Arnaud Rebotini aux paroles et musiques.
Le film recèle de jolis moments et surtout l'alchimie entre Rebecca Marder et Judith Chemla qui avait déjà marié leurs voix dans "Les Goûts et les couleurs".
Le film m'a tout de même laissé un peu froid, j'ai trouvé le scénario un peu trop burlesque et loufoque pour me laisser emporter par ce qui est peut être un acte poétique mais qui peut passer ou casser selon les spectateurs.
L'habitude semble être prise depuis La la land de faire chanter (pas toujours juste) des comédiens dont ce n'est pas toujours le métier.
Dans "La Grande Magie" le procédé éreinte au bout d'un moment et ce film qui promet beaucoup se conclut par une fin un peu sombre.
En regardant la bande annonce le film avais l'air bien . J m'attendais à une comédie. L'horreur c'est une comédie musicale. Des le premier morceau j'ai trouver ça bizarre . Je me suis dis j'espère qu'il vont pas chanter pendant tous le film .
Hélas si , chaque scène est une chanson , horreur , si encore les titre était bien mais non.
J'en est eu marre ça devenais insupportable je suis partie au bout de 40mn.
Loufoque , cette comédie chantée avec d'excellents acteurs. On louvoie entre fiction et polar, sans savoir où l'on va,... mais on y va ...bravo Lvosky !
Jubilatoire : le jeux de comédiens , les couleurs , les costumes : Un vrai spectacle ! Le choix de cette époque , entre deux guerres ( par rapport à la pièce d’origine qui se situe plus tard ) est un merveilleux choix . Cette époque , est magique . On se souvient . tous de photos d’ancêtres dans les tiroirs oubliés ; et bien aller voir ce film , c’est ouvrir des tiroirs ,des boîtes magiques d’où surgissent des personnages colorés . Je ne comprends pas la critique , le jour de l’avant première tout le monde avait le sourire , a applaudi, s’est levé .. c’est peut être parce que ce film ne répond pas aux codes du snobisme pisse froid . Le choix des « feu! Chatterton » est aussi judicieux , plein de jeu , quelque chose qui sent le vent nouveau . Le film soulève aussi des sujets complexes comme l’illusion , le temps , la mort , mais il n’est pas lourd , osons être léger, farandole de plaisir : voilà une réponse à ces temps suffocants . Quand je vois des films pseudo réalistes ,très très sérieux … remporter le pactole … et si la vérité de l’homme c’est d’être joueur et d’aimer s’amuser . « Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes » et si on redevenait des enfants , j’irai revoir et revoir ce film comme un parfum d’inoubliable .
Belle surprise ! Comédie (musicale) de l'absurde, décalée, imagée, drôle, fantasque, légère ! Sergi López méne ce beau cirque de main de maître sous la houlette de Noémie Lvovsky, bien sûr. Denis Podalydès n'est pas en reste dans son rôle de mari perdu dans les méandres de son amour. Tous les acteurs sont formidables, comédie, chant, danse. Un bon moment d'évasion cinématographique.
Film déroutant. Conte philosophique sous forme de comédie musicale. Peut-on aimer au point d'enfermer l'être chéri? Vivons nous dans une grande illusion où tout redeviendra comme avant ?
Avec son nouveau film, Noémie Lvovsky fait une déclaration d'amour au cinéma et à l'art du spectacle. Un film fantaisiste, excentrique et décalé, mais aussi très chargé, maladroit et fourre-tout. La réalisatrice s'est entourée d'un bon casting d'Acteurs et d'artistes, ce qui est important pour une comédie musicale ou plutôt chantée, mais le résultat n'est pas au rendez-vous. Les numéros ne m'ont jamais emballé et font trop amateurs même si c'est surement voulu. Quant à l'histoire, elle est dénuée d'enjeux et de dramaturgie. Je ne doute pas que tout ce petit beau monde a pris du plaisir, mais ce n'était pas communicatif pour ma part. En gros, la magie n'a pas opéré malgré de bonnes intentions et une excentricité assumée.
Noémie Lvovsky repasse une nouvelle fois derrière la caméra pour un film chanté et excessif autour d'un spectacle de magie dans la France des années 20. En près de deux heures, le long-métrage se perd dans une flopée de personnages aux prestations inégales. Si le film se veut loufoque, il manque pourtant cruellement de rythme.
Mon visionnage de « La Grande Magie » a été handicapé par deux éléments. Un : je hais les comédies musicales. Deux : j’ai revu récemment « La La Land », qui est quatre crans au-dessus en termes de qualité... Dès lors, difficile d’apprécier le film de Noémie Lvovsky. Qui partait pourtant avec un pitch intrigant. Un magicien fait disparaître la femme d’un mari jaloux, rationnel, et contrôleur. Celui-ci devient alors paumé, et va tomber sous la coupe du magicien, qui le convainc qu’il vit dans une illusion. L’idée n’est pas mauvaise : une réflexion sur la vie, qui est perçue et ressentie selon notre état d’esprit, et que l’on peut modeler en s’imaginant qu’il s’agit d’un jeu. Mais il faut bien avouer que tout cela n’est pas très subtil, souvent balancé par des réflexions absconses. Tandis que l’intrigue tire en longueur, un moyen-métrage aurait sans doute faire l’affaire. Sur la mise en scène, c’est franchement très léger. Le film est situé dans les années 20, mais à part quelques costumes, voitures et chambres, tout a été filmé dans la nature, histoire de ne pas s’embêter avec les décors. L’image fait très téléfilm, la caméra tremblote régulièrement (volontairement ?). Quant aux passages musicaux, c’est avec ce genre de films que l’on réalise tout le travail de titan qu’il y a derrière les comédies musicales américaines. Les chansons sont peu inspirées, les chorégraphies très simples (marcher en levant les bras, wouhou !), et rarement bien synchronisées entre les acteurs. On a l’impression de voir un film de potes qui se seraient réunis en forêt pour tourner une comédie musicale en un week-end. Restent tout de même de bons interprètes. Surtout Sergi Lopez en magicien combinard, et Denis Podalydes en mari qui voit son monde s’effondrer.
Noémie Lvovsky nous propose un film en costume, dans une ambiance bourgeoise et champêtre. Cela m'a inévitablement rappelé Ma loute, de Bruno Dumont, d'autant plus que dans les deux cas, les acteurs n'hésitent pas à surjouer.
On peut donc dire que La grande magie ne se situe pas dans les courants les plus contemporains du cinéma français, d'autant plus qu'il se permet d'être une comédie musicale, dont les morceaux sont écrits par Feu! Chatterton. Si à ce stade, vous n'avez pas encore fui, j'ajouterai que l'histoire qui nous est racontée est profondément triste, et que la fin du film est d'une noirceur extrême.
Malgré tous ces éléments disparates et pas forcément attractifs, le film possède un charme propre qui m'a tout de même séduit. Cela est peut-être dû à l'envie de cinéma que dégage la mise en scène de Noémie Lvovsky, au charme irrésistible qui émane de la jeune Rebecca Marder, à la délicate fragilité de l'excellente Judith Chemla, à l'abattage comique de l'ogre Sergi Lopez, ou à mon état d'âme conciliant le soir de la projection.
En résumé, je serais bien en peine de vraiment le conseiller (trop risqué !), mais pour ma part j'ai passé un très bon moment, me régalant de tant d'originalité sombre, réjouissante et décalée.
Sorte de comédie dramatique et musicale dans des temps anciens et des vieilles foires et carnivals, un mélange des styles par toujours opportun. Si l’interprétation est impeccable, Sergi López en tête, le rythme s’estompe dans tous les chemins empruntés et la farce ou la déclaration d’amour à la mélancolie ne prend pas.
on a connu noemie lovski plis inspirée. sa fantaisie musicale manque de magie malgré le titre. une pléiade d'acteurs connus et reconnus se démènent pour faire exister des personnages trop.peu crédibles et ce ne sont pas les numéros musicaux dignes d une kermesse scolaire qui vont sauver le film du naufrage. revoyons vite "camille redouble ".
De Noémie Lvovsky (2023). Il y a de la magie (beaucoup), de la fraicheur dans cette comédie bien sympathique . Bien sûr l'histoire frôle le burlesque et fleurie avec parfois l'invraisemblable . Pour autant , il se dégage de ce film une petite folie salvatrice, cette petite folie qui permet à chacun de nous (peut être) de s'évader d'une réalité qui pourrait paraitre trop dure . En ce là le film est une réussite . De plus, le film est servi par une distribution de haute volée avec notamment Denis Podalydès, Sergi López et Noémie Lvovsky, formidables .
Dans son nouveau long métrage Noémie Lvovsky, continue d’explorer le thème universel de l’Amour dans des univers peu conventionnels empreints de magie et de poésie burlesques. L’idée est d’opposer le rationnel et l’imaginaire et de nous interroger sur le pouvoir de l’imagination qui permet de nous échapper d’une réalité trop difficile à vivre, quite à nous couper totalement du monde. Un hommage à la magie et à toutes ces œuvres d’Art qui ont eu un rôle plus grand que celui d’être un simple spectacle, que l’on conserve bien précieusement près de son cœur.
Dans la mise en scène, la réalisatrice s’essaye à la comédie musicale avec des acteurs qui sont pour la plupart complètement amateurs dans le domaine de la danse et du chant. Bien qu’on ressente le plaisir qu’ils ont eu à tourner ces scènes, le rendu est loin des comédies musicales de Jacques Demy. Elle fait également un film théâtral : adaptation d’une pièce de théâtre, construit comme une pièce de théâtre en trois actes, comédiens largement issus du théâtre. Cela donne des scènes qui sont très charmantes, mais d’autres beaucoup trop excessives qui ne fonctionnent pas, laissant le spectateur bien dubitatif sur son fauteuil. Un autre défaut du film est l’écriture de certains personnages secondaires qui m’a laissée un peu perplexe car sous-exploitée voire inexistante.
Dans les qualités, on notera l’atmosphère colorée, solaire, la bande originale assez réussie de Feu Chatterton, la prestation époustouflante de Denis Podalydès (certains le compare à Louis de Funès ou Michel Bouquet, excusez du peu), et la beauté fragile de Judith Chemla.
Un film en somme chaleureux, loufoque, imparfait qui nous embarque au sein d’une troupe joyeuse, que l’on quitte sans trop de regrets. On passe un bon moment mais pas inoubliable.