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Ralf Vogel
29 abonnés
77 critiques
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1,5
Publiée le 12 février 2023
Un scénario totalement farfelu, des scènes d une rare bêtise, ...le tout entrecoupé de séquences musicales de bas étage.... et pourtant le casting est de bonne facture.
Je m interroge parfois sur la création cinématographique, qui est finalement à l image de ce qu'est l être humain : capable du meilleur comme du pire...l un des plus mauvais films de ce début d année.
Outre la fantaisie ambiante du fond comme de la forme on est saisi et séduit par la première chanson qui annonce et impose aussitôt le film comme un vaudeville musical. Le récit s'emballe alors alternant séquence musicale et scènes où les personnages tentent de cacher la vérité au mari qui lui tente de comprendre et surtout de patienter, son épouse reviendra bien un jour ! Les parties chantées et musicales sont assez magiques, des chansons merveilleusement écrites et la musique idéalement intégrée au récit et surtout cohérente avec la chanson phare du film qui clôt idéalement l'histoire. La pièce est ainsi remise au goût du jour, jusqu'à cette fin certe fidèle à la pièce originelle mais dont le sens est détourné ; en effet si en 1948 il était plutôt logique que l'adultère ne puisse être accepté ou acceptable, aujourd'hui on choisit le marteau pour un message plus opportunément féministe. Le vrai seul défaut serait le rythme dans sa seconde partie, moins fluide, plus aléatoire avec un sérieux qui se fait plus pesant. Mais l'histoire est originale, mêlant poésie, lyrisme, espérance, rêve et amour forcément dans un vaudeville fantaisiste et musicale qu ne manque ni de charme ni de grâce servi par des acteurs au diapason. Site : Selenie.fr
Construit comme une sorte de tour d’illusionnisme perpétuel, Noémie Lvovsky nous propose ici un très charmant vaudeville, tendre et drôle, enchanteur et musical.
Une comédie dramatique qui certes peut parfois manquer d'un peu de rythme, mais est accompagnée d'un casting investi (Sergi Lopez en tête) et d'une BO entraînante signée Feu! Chatterton.
La présence de D. Podalydes, L. Stocker et R. Marder, acteurs de talent laissait espérer un film de qualité. L’affiche pourrait même faire penser à un film d’une adaptation d’Agatha Christie. Il n’en à est rien. Il ne se passe rien ou presque, l’histoire est insignifiante et totalement artificielle. L’idée d’y insérer de la musique et des chants n’étaient pas mauvaise mais n’est pas exploité. Si vous avez du temps, ne le perdez pas en allant voir La grande magie, d’autres films en salle valent bien davantage le déplacement. Se pose quand même la question du financement de telles nullités, ne faudrait-il pas conditionner les subventions notamment publics à une qualité minimale …
bon film et de bon acteur un film étonnant et musical, jai bien aimé et noemi qui joue zaira je l'ai vue plusieurs fois dans un film et je doit dire elle joue bien ces rôles, je ne sais pas ci c'est ça première réalisations mai ces bien fait
Si ce n'est le jeu de certains acteurs et quelques bons mots, un film totalement raté et ennuyeux de par son manque de fil directeur et qui part dans tous les sens. Direction d'acteurs inexistante. Le générique de fin est synonyme de libération : enfin pouvoir sortie de la salle de cinéma.
Un film sans grande dramaturgie et sans vrai personnel enjeu narratif cependant sauvé par des acteurs et des actrices très professionnels, tels des caméos en série. Les scènes de chorégraphie musicale, merci à Feu Chaterton, sont très réussies, bien chantées et jouées par toute cette pléiade d'acteurs en roue libre. Pourtant, l'histoire, ultra convenue, n'intéresse guère et n'est que du théâtre filmé laissant à Denis Podalydès en particulier la liberté de cabotiner comme rarement il n'a pu le faire. La magie ? nous la cherchons et la volonté de balancer des théories énonçant que le temps est une création de l'homme et que tout n'est qu'apparence est d'un simplisme et d'une prévisibilité étonnants. A tel point par exemple de nous montrer un magicien sans talent, ce qui est très attendu. De plus, nous dévoiler la femme s'enfuyant est une erreur scénaristique. Elle déconstruit tout le mystère. J'avais tant aimé La vie ne me fait pas peur et Camille redouble que ma déception n'en est ici que plus grande même si le film n'est pas catastrophique.
Annonce par certains critiques comme comédie musicale, je qualifierais plus ce film comme "film avec chansons". Les acteurs sont tous excellents, la mise en scène gentiment déjantée (que j'ai beaucoup aimee, c'est poétique et m'a évadé pendant 1h40!
Enfin ! Enfin un film de Noémie Lvovsky qui réunit beaucoup de qualités et qui n’a pas ses défauts habituels d’exagération, que ce soit dans ce qui est supposé être comique, ou dans ce qui est supposé être émouvant, ou, tout simplement, dans la façon de se comporter dans la vie de tous les jours. Mais alors, me direz vous, "La grande magie" serait donc le « chef d’œuvre » de Noémie Lvovsky ! Malheureusement, pas tout à fait ! En effet, s’étant enfin débarrassée de ses travers habituels, Noémie Lvovsky n’a pas résisté à l’envie de saboter autrement cette comédie drôle et poétique en en faisant une comédie musicale du pauvre : et que je te fais « chanter » les comédiens et les comédiennes, et que je te les fais « danser », cela arrive par moment à être pathétique. S’agissant de François Morel, passe encore, on sait qu’il sait chanter, mais les autres … La meilleure preuve du côté négatif que représentent ces prestations pour le film, on la trouve dans la bande annonce : on y entend chanter Feu! Chatterton, le groupe compositeur de la musique du film, mais le distributeur s’est bien gardé d’y faire apparaitre ne serait-ce qu’une des prestations chantée ou dansée d’un ou d’une des membres de la distribution. Critique complète avec https://www.critique-film.fr/critique-express-la-grande-magie/
Si le rythme m'est apparu inégalement maîtrisé, on rit, on jubile, on a du plaisir à voir et entendre cette troupe d'actrices et d'acteurs jouer avec l'illusion comme arme permettant d'échapper à l'absurde de la vie et au besoin de maîtriser absolument ce qui ne peut l'être. Mention spéciale à Sergi Lopez et à son personnage. Des superbes scènes comme celle des jeunes amoureux à jamais séparés (?) ou celle des spaghettis...
Un film plein de poésie . Une grande magie portée par la fantaisie espiègle et gourmande de la troupe d'acteurs. Un souffle de rêverie , une jolie réussite .et sous couvert d'extravagance , un film qui traite d'un sujet sérieux finalement et distille son message avec élégance et puissance. On est saisi de l'image de podalydes finissant tel un golum ou un Arpagon des sentiments.
Une belle fable burlesque et mélancolique, musicale et philosophique qui traite pas moins du temps qui passe, de l'amour, de la folie, de la mort, de la camaraderie... L'histoire est servie par un casting impressionnant, essentiellement issu du théâtre, pour rendre un bel hommage et de beaux clins d'oeil au cinéma. Noémie Lvovsky continue de filmer la complexité de la vie avec simplicité. Elle signe là un film original d'une grande maîtrise, à la fois léger et bouleversant.
Comédie loufoque et chantée, librement interprétée d'une pièce de Eduardo de Filippo (1900-1984) qui fut sénateur et écrivain, acteur et réalisateur et dont la famille a donné à la scène italienne une ribambelle de noms connus dans toute la péninsule. La Grande magie, écrit en 1948, a été montée à la Comédie française avant d'être reprise à l'écran par Noémie Lvovsky (Zaïre dans le film) .
C'est une sorte de Strada joyeuse qui entraîne le spectateur dans une réalité double grâce à la magie d'une troupe qui fait croire à Charles (Denys Podalydes) que sa femme Marta, qui s'est enfuie au lieu de simplement disparaître à l'occasion d'un tour de magie, vit dans une boîte. Le Docteur qui est le chef de la troupe affirme en effet, tout en sachant distinguer lui le vrai du faux, que la réalité n'est au fond qu'une image et que rien n'existe vraiment en dehors de la représentation que les hommes se font de leur propre vie, pas même le temps qui passe...
Charles va croire à cet axiome dur comme fer, même quand sa femme en chair et en os réapparaît quatre plus tard, après avoir couru le monde. Il préfère continuer à l'imaginer, fidèle, dans cette boîte qu'il décide ne jamais ouvrir et qui devient sa réalité tangible.
Pour un peu on pourrait croire à une parabole philosophique inspirée de la philosophie de Berkeley. Mais il n'en est rien car la pièce tire sans cesse vers la bouffonnerie de la Commedia del Arte dont on finit, je dois dire, par se lasser après une heure d'un film découpé en actes...
Au final, le résultat n'est pas très bon malgré la performance de Denys Podalydes et la partie chantée est pire encore. Rien à voir avec la magie du cinéma donc car, de ce point de vue, le film n'est pas magique du tout. J'en suis sorti vraiment déçu .