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Boby 53
15 abonnés
191 critiques
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2,0
Publiée le 10 octobre 2021
Je sais que les critiques sont plutôt élogieuses, mais je me suis profondément ennuyé durant ces 2 heures de pseudo musical. On attend un décollage de l'ensemble qui nous emporterait, mais non ni le scénario ni la mise en scène, ni les textes des chansons ne le permettent: on reste au ras des pâquerettes, seule la musique surnage dans ce pensum. Triste.
C'est pas Tralala ... mais plutôt Patatra ! Les frères Larrieu, j'suis plutôt pour. Je me réjouissais d'avance de découvrir leur comédie musicale. J'ai vite déchanté. Mélodie inexistante, texte pauvre, pas d'émotion, mal chanté ( sauf BB évidement, seul intérêt du film d'ailleurs, mais pourvu qu'il ne devienne pas le nouveau " Benjamin Violet " au cinéma, par pitié ! ) une histoire sans grand intérêt, de pauvres chorégraphies, tout ça est d'un abyssal ennui et sans rythme, ça la fout mal pour une comédie musicale. Ceci dit, il faut aller au cinéma, voir des films français ... Tralala ou pas Tralala. Les entrées des films français sont catastrophiques, alors qu'il y en a des très bons en ce moment.
Le nouveau film des frères Larrieu projeté en compétition non officielle à Cannes cette année est apparemment difficile à appréhender. La première séquence donne le ton immédiatement, dans les traits d'un clochard poète, un peu rêveur, qui chantonne son existence sur les toits de Paris. Il faut beaucoup d'imagination pour draper Almaric du vêtement d'un SDF mais soudain, la magie du cinéma opère. On se laisse alors embarquer dans ce florilège joyeux de personnages hauts en couleur, dans la ville de Lourdes, où le retour du fils prodige dans la famille relève d'un miracle.
Les chansons ne sont jamais décalées. Au contraire, les comédiens s'adonnent à cet exercice risqué avec élégance et tact. La mise en scène subtile s'attache autant à valoriser le jeu des acteurs que la musique elle-même qui est d'une incontestable qualité. Le spectateur a l'impression de revenir sur les pas d'un cinéma à la manière de Jacques Demy mais dans un univers contemporain et moins naïf. Le récit s'illumine au fur et mesure qu'il se déroule grâce à l'investissement de l'ensemble des comédiens. On ne pourra s'empêcher de saluer la presque dernière séquence du long-métrage qui constitue le point de mire de cette œuvre où cohabitent poésie, sensualité, douceur et joyeuseté.
"Tralala" est un film original qu'il faut aller voir sans crainte. Une fois les premières quinze minutes passées, on s'abandonne avec délectation à cette musique du cœur qui est filmée dans un souci constant de donner à voir une lumière et une photographie très soignées.
Il film a l'air d'être un voyage dans le passé mais plus qu'un voyage il s'agit d'un rêve dans la mémoire: c'est un film incroyablement onirique, je dirais fellinien, et les rêveries, pour moi, peuvent être lu comme une révision en positif, bien que un peu mélancolique et peut-être désesperée, des choix fait dans le passé. C'est vrai qu'il devenir des adultes demande de couper les ponts avec les sécurités de l'enfance, mais si le coupe est une amputation, vous pouvez perdre les contacts avec votre histoire. En ce contexte le protagoniste doit affronter le sentiment de culpabilité d'avoir abandonné dans le rien ses parents, son frère, sa copine, sa femme, et, particulièrement, sa fille. Alors il rêve peut servir à ne pas prouver aucun reproche, mais il reste la solitude, énorme, de qui n'a plus des racines.
Le charme des comédiens tient le film péniblement à bout de bras. Et puis dans la dernière partie, la musique enfin audible sauve le tout de la catastrophe.
Magnifique film ! De l’amour de l’amour de l’amour… des joies et des peines le tout en chansons admirablement écrites et jouées. Chef d’œuvre dans son genre…. Et pourtant je n’aime pas les comédies musicales .
Un film très poétique, plein d'émotion. Des acteurs connus que l'on aime déjà, d'autres que l'on découvre. De belles images, des regards, des voix attachantes... Un très bon moment !
Ce n'est guère le retour de Martin, plutôt celui de Patrick, à Lourdes mais tout en légèreté, uniquement vêtu d'une guitare et d'un quiproquo. C'est dans la ville des miracles que l'enfant prodigue un amour volé mais désintéressé. Mathieu Amalric est extraordinaire en vagabond-musicien ; il crée un personnage qui dénote, avec ou sans guitare. Remuant la queue tour à tour pour Virginie, Jeannie et Barbara, l'adopté cabotine avant de se retrouver aux abois : est-il Pat ou pas Pat ? L'irréel se drape en poésie musicale. C'est une belle intrigue, un cinéma atypique, moderne et retro à la fois. Les frères Larrieu n'ont pas fait les choses à moitié pour renouveler Jacques Demy, les guitares sont de sortie et sous les parapluies, ça rocke fort. Bertrand Belin est à croquer, Denis Lavant doux, les premiers et seconds rôles régalent. Un film musical sans demi-mesure : soit vous détestez soit vous adorez et dansez dans la salle.
Tralala, la quarantaine, chanteur dans les rues de Paris, croise un soir une jeune femme qui lui adresse un seul message avant de disparaitre : "Surtout ne soyez pas vous-même". Tralala a t-il rêvé ? Il quitte la capitale et finit par retrouver à Lourdes celle dont il est déjà amoureux. Elle ne se souvient plus de lui. Mais une émouvante sexagénaire croit reconnaître en Tralala son propre fils, Pat, disparu vingt ans avant aux Etats-Unis.
C’est une réalisation des deux frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu. Tralala a été présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2021.
Je n’ai pas accroché avec cette comédie musicale que je ne trouve pas terrible.
Déjà que je ne suis pas fan du style comédie musicale mais celle-ci ne va pas me réconcilier avec le genre. Je ne vais pas passer par quatre chemins, les chansons ne sont vraiment pas folles. Je vais même aller jusqu’à dire que les acteurs ne sont pas des chanteurs nés. À aucun moment je n’ai trouvé que c’était dans le rythme.
Résultat, les musiques vont être soulantes au bout d’un moment. Ce manque d’harmonie entre celles-ci se fait ressentir. Elles viennent casser le dynamisme. Je pense le symbole de tout cela est le petit passage rap du duo SEIN. En soi-ce n’est pas une mauvaise idée, en plus techniquement c’est réussi car pour le coup ce sont de vrai rappeur. Cependant, cela arrive comme un cheveu au milieu de la soupe et sonne beaucoup trop décaler avec le reste. C’est une bonne idée donc mais mal appliqué qui a l’effet inverse de ce voulu.
J’étais déçu de tout cela car en plus j’apprécie les acteurs. Ils jouent bien, il n’y a rien à dire sur ça. Mathieu Amalric incarne bien son personnage. Ce saltimbanque se laissant porter par l’air. J’aime ce personnage vagabond dans l’idée. Il donne un côté imprévisible agréable car même si on n’aime pas le film, on est curieux de savoir ce qui lui arrive. On peut aussi compter sur la présence de Josiane Balasko, Mélanie Thierry et quelques apparitions de Jalil Lespert pour donner encore plus de crédit.
L’histoire aussi reste attrayant. Elle manque peut-être juste un peu de cadrage car ces deux axes vont un peu se marcher dessus par moments. Personnellement j’ai préféré celle de Tralala qui prend l’identité du fils perdu. Il se passe assez de chose pour qu'elle soit entretenue. L’autre avec l’apparition miraculeuse de Virginie est certes plus spirituelle, mais l’exploitation est moins évidente en faisant beaucoup de surplace.
Mais quelle bouse musicale !! Un scénario sans queue ni tête, des comédiens qui se prennent pour des choristes poussant la chansonnette pour un oui pour un non, j'ai plus souvent vu du ridicule que de la poésie dans cette comédie chantante frôlant l'insupportable par instants. Si ce film a voulu apporter de la joie au spectateur, c'est raté de mon côté, je n'ai ressenti que de la gène et de la lassitude dans cette soupe grotesque et invraisemblable. Seule Mélanie Thierry arrive tout juste à surnager dans ce naufrage collectif. Même au 10ème degré, cette oeuvre est pénible de bout en bout ! Site CINEMADOURG.free.fr
Ai vu "Tralala" des frères Larrieu. Quand un parolier de variétoche n'a plus d'inspiration pour finir une chanson il la bâcle en écrivant Tralala sur la mélodie, quand les frères Larrieu sont en panne sèche, ils appellent leur manque d'idée "Tralala" et en font un film. La dernière comédie musicale cinématographie française était une catastrophe et cela s'intitulait "Annette" quelques mois plus tard c'est un désastre de non sens qui a pour nom "Tralala" qui s'échoue sur les écrans français. Ce film qui est difficilement repérable pour ses qualités est avant tout le premier dont les acteurs sont masqués et dont les mêmes comédiens jouent aussi faux qu'ils chantent. Tralala est un clochard chanteur parisien qui suite à une rencontre furtive se croit chargé d'une mission : rapporter le briquet qu'une jeune fille a oublié sur une table, briquet qui porte le nom de "Lourdes". Voici notre "Tralala" dès le lendemain matin à Lourdes et qui en 5 minutes retrouve la fameuse fille, sauf que toute la famille de Virginie le reconnait comme étant "Pat" chanteur raté (lui-aussi) disparu 20 ans plus tôt. Aucun acteur ne croit vraiment à son esquisse de rôle, les regards, les larmes, les champs-contre champs et les chants tout courts sont vides de sens, de lumière et de vie. Mais la critique parisienne trouve cela merveilleux, très original et si sympathique. C'est juste une succession de chansons (pour certaines pas si mal que ça) et le spectateur a la sensation d'assister à un concert rock en direct de Lourdes. Les chorégraphies sont aussi indignes que celles des émissions de Nagui à 19h00 sur France 2. On a mal pour Josiane Balasko, pour Mélanie Thierry et certains autres... seul Denis Lavant qui n'a aucun rôle mais qui sert du Champagne du début à la fin à l'air de s'amuser comme un illuminé dans ce capharnaüm cacophonique. Sur la trentaine de spectateurs à l'embarquement il n'en restait plus que la moitié en fin de croisière sur cette eau encore plus plate que celle du robinet.
Un régal ! Des comédiens sensibles et attachants, des chansons composées par le gratin de la chanson française : Cherhal, Katherine, Daho, sans oublier Bertrand Belin qui joue les gros lourdauds au début et qui devient plein de finesse par la suite. Mention spéciale à Mélanie Thierry pleine de charme et à Balasko qu'on avait jamais vu danser comme ça. Une grande réussite, merci aux frères Larrieu !