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Philippe maurice
1 critique
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0,5
Publiée le 8 novembre 2021
Très mauvais film, rien à voir avec une comédie, encore moins une comédie musicale, Les 2 heures de film furent très longues..., dès le début du film, rien n'est cohérent, il se retrouve à Lourdes après une apparition, il se fait passer pour quelqu'un d'autre, Josiane Bakasko, on se demande ce qu'elle vient faire dans cette soi disant "comédie musicale", aucun fil conducteur
Le meilleur film des frères Larrieu ? Ce duo de cinéastes nous émerveille depuis leur tout premier moyen métrage. Une histoire touchante, un traitement original, émouvant, des acteurs épatants, Amalric magistral. On le savait doué pour la chanson depuis Un homme, un vrai; une fois encore épaulé par les compositions de Philippe Katerine, il se montre être un véritable interprète dans la lignée d'un Caussimon, par exemple. On se prend à rêver d'un album de chanson originales d'Amalric. En attendant (on peut rêver), cette magnifique bande son est déjà disponible sur les plateformes de streaming. J'en suis sorti bouleversé.
Ce film n’est pas une comédie musicale, c’est un film parfois chanté avec un fond dramatique. J’avais emprunté le DVD et hésité à le visionner car le début n’est guère passionnant, une sorte de musicien de rue à Paris (joué par Amalric, qui joue souvent dans des films qui ne mettent pas à l’aise…), qui tombe sur une jeune fille adorable, puis qui décide d’essayer de la retrouver à Lourdes quand elle s’en va (elle a laissé un briquet avec le mot « Lourdes »). Dès l’instant où il pose le pied à Lourdes (lieu de tournage rare et exotique pour un film), l’histoire démarre vraiment, et les parties chantées aussi. Il finit par trouver refuge pour la nuit dans un ancien hôtel fermé et au réveil, la proprio est au-dessus de son lit et crie au miracle : elle est persuadée que son fils parti aux USA il y a longtemps et disparu, est revenu dans sa ville natale ! Dès lors, le SDF suit son instinct de survie, et décide de jouer le rôle du fils de retour… Il découvre alors qu’il est issu d’une famille plutôt aisée, qu’il a un frère et 2 neveux, plus 2 anciennes maitresses charmantes (et toujours amoureuses !), et que la jeune fille de Paris est la fille d’une de ses maitresses… Je n’en dis pas plus sur le scénario, mais c’est très bien fait, sur le fil du rasoir, tout en sensibilité, avec des rebondissements. J’ai été happé par ce film car on finit par trembler pour Amalric, on se demande comment ça va finir, certaines musiques sont très modernes et sophistiquées, l’atmosphère générale est très singulière et en même temps ça touche à des sentiments universels. De plus ce film m’a permis de découvrir le charisme et le talent de Bertrand Belin que (à ma grande honte) je ne connaissais pas : un véritable fils spirituel de Bashung… Le casting est totalement exotique aussi, avec des acteurs très expérimentés et d’autres quasi débutants. Et pourtant l’ensemble fonctionne. Si vous aimez être emporté par un film inattendu et talentueux qui ne ressemble pas aux autres, n’hésitez pas !
Faut savoir que je déteste les comédies musicales. Voilà. Mais bon, je dois avouer que celle-ci m'a touché. J'adore Mathieu Amalric et j'ai donc tendance à lui faire confiance. C'est pourquoi je l'ai suivi dans cette drôle d'histoire, lui et d'autres de mes coups de cœur comme Bertrand Belin. Ce dernier joue d'ailleurs très bien et sa voix est toujours aussi incroyable. Bref, à regarder pour s'en faire une idée, perso je ne regrette pas.
Attendez un peu que les premiers moments passent et que le film décolle. Beau, léger et plaisant, une belle musique enveloppe de magnifiques images. D'excellents acteurs et de beaux personnages maintiennent le plaisir jusqu'au bout!
Un film des Larrieu mal-aimé de la critique, c'est rare. Et pourtant c'est un pari réussi que cette comédie musicale où chaque personnage voit ses chansons écrites et composées par un auteur différent et les chante lui-même. Cela peut dérouter, mais passe plutôt bien, même si on voit parfois, sur certaines strophes, Katerine - qui aurait dû tenir le rôle. Côté intrigue, c'est le retour du fils prodigue, qui est un imposteur malgré lui, dans un style de comique lunaire, se trouvant embarqué dans une histoire qui le dépasse entre deux amours de jeunesse (Mélanie Thierry, toujours solaire, et Maïwenn). Une réussite, y compris musicalement avec Bertrand Belin en frère de Tralala
Un régal ! Des comédiens sensibles et attachants, des chansons composées par le gratin de la chanson française : Cherhal, Katherine, Daho, sans oublier Bertrand Belin qui joue les gros lourdauds au début et qui devient plein de finesse par la suite. Mention spéciale à Mélanie Thierry pleine de charme et à Balasko qu'on avait jamais vu danser comme ça. Une grande réussite, merci aux frères Larrieu !
Un bon travail cinématographique sur la fragilité et la précarité dans la société d'aujourd'hui. Voir un homme chercher où dormir dans Lourdes est poignant. Balasko en responsable d'un hôtel social lui-même marginal est une excellente idée. Le propos est tout sauf badin : la vie d'un homme qui survit dans un immeuble en démolition ne pèse pas lourd. Le plus dur est de voir que cet homme n'arrive pas à raser sa barbe, le symbole de sa précarité. Le plus dur aussi est de voir sa guitare (sa vie en fait) jetée à la rivière. Du bon boulot avec des cadrages agréables.
Film atypique, comédie musicale sympathique. Musiques et paroles de Philippe Katherine entre autre, belle prestation de Bertrand Belin, très beau duo avec Mélanie Thierry. A voir
On a du mal à rentrer dans le film, les 30 premieres minutes sont un peu penibles, on se demande si on ne va pas sortir....puis tout d'un coup le film bascule..... Un enchantement. De la belle chanson francaise, une choregraphie etudiée ... Bertrand Belin sort de l ecran , Melanie Thiery est superbe. Avec tous ces curés, ces bonne-soeurs et ses masques, Tralala risque de devenir le film symbole de l'année 2021. Bravo
Il film a l'air d'être un voyage dans le passé mais plus qu'un voyage il s'agit d'un rêve dans la mémoire: c'est un film incroyablement onirique, je dirais fellinien, et les rêveries, pour moi, peuvent être lu comme une révision en positif, bien que un peu mélancolique et peut-être désesperée, des choix fait dans le passé. C'est vrai qu'il devenir des adultes demande de couper les ponts avec les sécurités de l'enfance, mais si le coupe est une amputation, vous pouvez perdre les contacts avec votre histoire. En ce contexte le protagoniste doit affronter le sentiment de culpabilité d'avoir abandonné dans le rien ses parents, son frère, sa copine, sa femme, et, particulièrement, sa fille. Alors il rêve peut servir à ne pas prouver aucun reproche, mais il reste la solitude, énorme, de qui n'a plus des racines.
Film qui plante dès le départ, le décor. Tralala est un genre de troubadour musicien, poétique et lunaire. Son inspiration peut partir, tout simplement, de la poussière qui virevolte à travers un rayon de soleil. Vagabond sans argent, il va au gré de ses ressentis, plutôt mystiques... La phrase "surtout ne soyez pas vous même" va le conduire à être "Pat". Partant du fait que le personnage de Tralala est en perpétuelle création, s'exprimer en chantant est aussi naturel, pour lui, que de respirer. Le synopsis de "Tralala" n'est pas sans rappeler celui du film " Le retour de Martin Guerre". Tout le monde sais que "Pat" n'est pas "Pat", mais, le déni est plus réconfortant. Ce film est un OVNI, dans son genre... Rien d'étonnant, si l'on a vu "21 nuits avec Pattie", et surtout "L'amour est un crime parfait ". Bravo à Philippe Katerine, Dominique A, Jeanne Cherhal, Étienne Daho, Sein, et surtout Bertrand Belin, sans oublier leurs interprètes.
Au début, le fait de suivre le chemin d'un sans abris était intriguant. Je trouvais ça génial l'idée de faire les musiques avec les faibles moyens du personnage.
À peine arrivé à la moitié du film, c'est différent. Les diverses rencontres que le personnage principal donne une tournure un peu ennuyeuse au film.
Donc plus le film avance, moins c'est bien. Et les passages musicaux arrive vraiment par hasard et son trop courts.