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ferdinand75
Encore une fois une énorme et belle surprise des frères Larrieu qui nous emmènent sur un nouveau chemin enchanté, avec cette comédie musicale très réussie. Nous tenons ainsi notre « Lalaland » à la française. C’est la 1ere fois depuis Jacques Demy qu’un tel exercice de style est aussi abouti, en France. Décidément les frères Larrieu sont probablement le meilleur réalisateur français contemporain, tant leur originalité et leur créativité est exceptionnelle. Ils avaient déjà produit le meilleur film d’anticipation français, dystopie, avec « Les derniers jours du monde » ,excellent , et ici le défi est réussi. Tout d’abord un très bon scénario, astucieux sur ce chanteur des rues un peu paumé, homeless, qui grâce à une rencontre un peu magique dans les rues de Paris , décide d’aller s’installer à Lourdes , où il va retrouver une famille d’accueil, un peu déjantée dans des structures hôtelières .Dès que possible des chansons s’enchaînent , superbement écrites , par différents auteurs ; Philippe Katerine dont on reconnait bien le style, Bertrand Belin (que l’on découvre aussi comme acteur )une vraie révélation . Certaines scènes sont de vraies pépites, comme les deux numéros de Mélanie Thierry qui excelle, dans ses petits numéros de chant dansé, tourné en plan séquence , celui dans un supermarché est une merveille, et sa scène dénudée, charmant Amalric, en contre-jour sur le balcon d’une chambre d’hôtel, est aussi magnifique. Josiane Balasko, nous étonne, nous surprend, et nous émeut, livrant deux belles scénettes chantées. Bien sûr Mathieu Amalric, acteur fétiche des Larrieu est parfait , dans son personnage hirsute, paumé, poète maudit, mais attachant , qui arrive à séduire tout le monde. Tous les second rôles sont formidables :Denis Lavant que l’ on retrouve avec plaisir , toujours , l’inoubliable héros du chef d’œuvre de Leos Carax « les Amants du pont Neuf ». Maiwenn, parfaite, classieuse, et la jeune Galatea Bellugi , diaphane, un peu perdue , illuminée qui tient bien son rôle. Les chorégraphies qui accompagnent certaines chansons sont de très bon niveau, rien à envier aux grosses productions américaines. Beaucoup d’humour et de dérision aussi, des gags très surréalistes, inattendus et décapants, l’action se passant à Lourdes, quelques scènes avec des prêtres ou des bonnes sœurs, dignes de Buñuel. Un film qui questionne aussi beaucoup sur la quête d’identité, sur le souvenir, sur l’oubli, beaucoup de profondeur dans les différents personnages. Vraiment les Larrieu ont du talent , de la créativité et de l’originalité, comme en avait les grands cinéastes des années 60.
sur le ton de la galéjade pyrénéenne, de la chanson a cappella ou accompagnée de guitare, Matthieu Amalric refait le monde, refait son "monde" où l'amour est une pièce manquante d'un puzzle compliqué...Le film a un tempo très modéré, un scénario qui tient sur un papier cigarette, et tient surtout dans les textes des chansons, plus ou moins poétiques, puisque tout ce monde n'arrête pas de chanter (y compris Josiane Balasko, la maman ou Maïwenn, son ex femme) dans un hôtel ou dans des bars ( à propos, quand on commande un formidable, on le boit, on ne le laisse pas en plan sur une table....je dois dire qu'il y a un humour quatrième degré difficile à détecter, et que les textes des chansons sont très inégaux, comme la musique d'ailleurs...Mais ça tient la route et on ne s'ennuie pas, si on a l'oreille attentive comme musicale....Pour moi ce n'est pas une comédie musicale , comme chez Resnais, voire Minelli, mais c'est un film chanté et décalé....Plus simple donc, et souvent il n'y a qu'une personne , Matthieu Amalric en sourde complainte...Un film qui rappelle le passé, qui parle d'un autre temps (quel décalage entre le rap australien des neveux et leur père)...Finalement après le dernier concert aux accents rimbaldiens ( la Chanson Le mot Juste, est une pure merveille et quelle interprétation), on se dit qu'on a vécu un petit moment de bonheur dans un univers peut être appelé à disparaitre....Autant en profiter ??? Je conseille plutôt
Audrey L
"Soyez vous-même, les autres sont déjà pris." Cette citation d'Oscar Wilde pourrait coller à Tralala, et surtout à son personnage principal singulier. Cette comédie des frères Larrieu est un petit OVNI en son genre, qui lorgne sur la comédie musicale sans jamais vraiment tomber dedans, et qui vous dit : "Oui, j'aime le kitsch, le très-très kitsch...et alors ?". Ce que l'on a bien aimé avec ce film d'auteur décalé, c'est que, lorsque vous prenez la vague de ringardise en pleine poire (un personnage principal, un peu dans son monde, qui parle en faisant "Tralalalaaa...", c'est un concept, dira-t-on), il ne vous balaie pas du revers de la main (comme bien des films d'auteur autosatisfaits : "Vous pouvez pas comprendre, c'est de l'art.") mais vous tend plutôt la main pour vous embarquer avec lui dans ce monde foufou ("Posez votre sérieux deux petites heures, et venez."). On suit donc Mathieu Amalric en saltimbanque musical, qui glane son inspiration où il le peut, et se met à la recherche d'une jeune fille qui lui a tapé dans l’œil au détour d'une rencontre rapide à la gare... On a trouvé le film un peu long (mais peut-être était-ce l'horaire de cette séance de Minuit au Festival de Cannes, qui a impliqué deux ou trois coups de mou personnels), et l'on a mis un certain temps à se mettre dans le bain de l'univers très singulier des Frères Larrieu (au début, on n'a pas arrêté de se demander si c'était bien sérieux...et on a lâché prise, et cela allait bien mieux). Et une fois que l'on a sauté le pas de la sériosité, on apprécie ces scènes farfelues et originales, qu'on n'a décidément pas souvent l'habitude de croiser au cinéma. Tralala, sous son air ultra-kitsh "et je m'en fiche", est un vibrant hommage aux comédies musicales (sans jamais vraiment en être une) et surtout aux films qui osent proposer (et non pas imposer) au spectateur leur univers poétique, dans la Lune, voire complètement barré.
Il faut un petit temps d’adaptation pour rentrer dans le film et se faire à son style singulier. Si les premières chansons ne caressent guère l’oreille, elles intriguent cependant. Tout comme Mathieu Amalric, hirsute, barbu et lunaire, que l’on n’avait pas imaginé en héros (ou plutôt anti-héros) de film musical. On est donc prêt, malgré les premières notes, à faire un petit bout de chemin avec lui. Et chemin faisant, justement, on se laisse gagner par la fantaisie générale de l’histoire, ce mélange de drôlerie décalée et de délicatesse émouvante. Quelques chansons séduisent ; on reste sur les rails, même si certaines voix déraillent. Les voix (celles des acteurs et actrices), les textes et les musiques (signés Philippe Katerine, Étienne Daho, Jeanne Cherhal, Dominique A…. ou encore les frères Larrieu eux-mêmes) sont certes inégaux ; idem pour l’intrigue qui a ses moments géniaux (la kitscherie surréaliste de la séquence de la discothèque) et ses moments plus faibles (certains passages mélodramatiques). Mais ce film musical post-Demy à la sauce Larrieu exerce au final un vrai charme, porté par un bon casting, Mathieu Amalric et Mélanie Thierry en tête, avec une révélation : Bertrand Belin, ici acteur, compositeur et interprète.
À noter le clin d’œil final au film Beau Travail, de Claire Denis (la danse effrénée de Denis Lavant dans une boîte de nuit).
À noter le clin d’œil final au film Beau Travail, de Claire Denis (la danse effrénée de Denis Lavant dans une boîte de nuit).
Belle inventivité, comme souvent chez les Larrieu. Et surtout, la musique, douce-amère, nous emporte, ce qui est essentiel dans une comédie musicale, un peu à la manière de Jeanne et le garçon formidable (et en s'éloignant du prismebun peu insipide Honoré/Beaupin)
La musique et la poésie prennent. Grande trouvaille de glisser un chanteur bon acteur. Bertand Belin est formidable avec son phrasé de crooner désabusé entre Bashung et Tindersticks.
Très bon moment de cinéma (en plus, Maïwenn ne hurle pas !)
La musique et la poésie prennent. Grande trouvaille de glisser un chanteur bon acteur. Bertand Belin est formidable avec son phrasé de crooner désabusé entre Bashung et Tindersticks.
Très bon moment de cinéma (en plus, Maïwenn ne hurle pas !)
Malgré une mise en place laborieuse (le temps notamment de s’habituer aux chants peu harmonieux de Mathieu Amalric), on se laisse peu à peu surprendre par la douce magie que dégage ce film. Réalisée en 2021 par les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu, cette comédie musicale surprend par son ton décalé et sensible. Le retour inattendu du fils prodigue permet à tout un clan familial et son entourage de retrouver goût à la vie. Imposture ou vérité ? Peu importe, cette présence devient bienfaitrice pour chacun. L’imperfection des chanteurs (Josiane Balasko, Mélanie Thierry, Maïwenn, etc.) devient finalement touchante tant on ressent leur spontanéité. Les musiques très éclectiques (composées notamment par Philippe Katerine, Étienne Daho ou bien Bertrand Belin) offrent également un panel d’émotions inattendues. Bref, un long-métrage envoutant teinté d’une belle poésie.
Si vous vouliez voir une comédie musicale passer votre chemin car sous son aspect chanté et musical ce film est en fait un OVNI.
Et comme tous les OVNI il surprend, il peut même faire un peu peur : va-t-on l'aimer ? Puis on se laisse apprivoiser et là il y a comme un petit miracle , on accompagne cet homme dans son parcours qui devient un peu le nôtre. On échappe à ce qui aurait pu être une mièvrerie pour découvrir un conte quasi philosophique :
Le destin.
Les choix de vie.
Les renoncements.
Les espérances aussi.
On se laisse embarquer dans cette poésie loufoque. A tel point que je me suis mise à penser au film de #Mocky ( #divineenfant en particulier) et là c'est plutôt un vrai compliment !
Mathieu Amalric incarne son personnage Tralala avec pudeur et lui donne un charme emprunt de tristesse mais aussi d'espoir.
Les autres personnages qui gravitent autour de lui n'hésitent pas à pousser leur jeu de manière caricaturale ce qui donne le plaisir à regarder ce film, chaque scène se savoure : on sourit on peut rire mais avec la larme à l'oeil .
Et comme tous les OVNI il surprend, il peut même faire un peu peur : va-t-on l'aimer ? Puis on se laisse apprivoiser et là il y a comme un petit miracle , on accompagne cet homme dans son parcours qui devient un peu le nôtre. On échappe à ce qui aurait pu être une mièvrerie pour découvrir un conte quasi philosophique :
Le destin.
Les choix de vie.
Les renoncements.
Les espérances aussi.
On se laisse embarquer dans cette poésie loufoque. A tel point que je me suis mise à penser au film de #Mocky ( #divineenfant en particulier) et là c'est plutôt un vrai compliment !
Mathieu Amalric incarne son personnage Tralala avec pudeur et lui donne un charme emprunt de tristesse mais aussi d'espoir.
Les autres personnages qui gravitent autour de lui n'hésitent pas à pousser leur jeu de manière caricaturale ce qui donne le plaisir à regarder ce film, chaque scène se savoure : on sourit on peut rire mais avec la larme à l'oeil .
TRALALA manque d'entrain. A voir sur une plateforme. C'est vraiment pas captivant pour se rendre en salles. Ce sont des frais que l'on peut ne pas engager et manger un bon sandwich en alternative devant la TV et un gazpacho sans plus.
Film surprenant de bout en bout. Un charme certain, une ville de Lourdes au charme évident et surtout, un magnifique casting au premier rang duquel trône Bertrand Belin, sublime chanteur et acteur inventif. N'écoutez pas les grognons : courez-y !
Absolument aucun intérêt, je ne vois absolument pas le pourquoi de ce film insipide, qui a ni queue ni tête, comment des acteurs reconnu Vienne se ridiculiser dans un foutoir pareil, une honte... ( si pour toucher un gros chèque) Almrich, Balasko, ridicule au possible... Si ça c'est une comédie, musicale, West Side Story c'est quoi alors.
À fuir sous peine d'ennuis grave...
Une honte....
À fuir sous peine d'ennuis grave...
Une honte....
Des émotions, du rythme, des chansons( ah Mélanie Thierry !)un film enchanté ? un concert, un parcours de vie, de l'amitié
tout en Fleuret moucheté
tout en Fleuret moucheté
Comme une grande oeuvre lyrique, le film débute doucement gagne progressivement en puissance et s'épanouie totalement dans les scènes finales.
Les acteurs non chanteurs jouent et chantent juste. On ne peut être qu'émerveillé par la prestation de Mélanie Thierry. Les chanteurs non acteurs, Bertrand Belin en tête, nous enchantent et jouent à la perfection.
Un film qui vous envoute jusqu'à la dernière note.
Les acteurs non chanteurs jouent et chantent juste. On ne peut être qu'émerveillé par la prestation de Mélanie Thierry. Les chanteurs non acteurs, Bertrand Belin en tête, nous enchantent et jouent à la perfection.
Un film qui vous envoute jusqu'à la dernière note.
Ce n'est pas mauvais mauvais mais... Ce n'est pas très palpitant. Pas de peps, pas de grâce, et cet ennui propre au cinéma très satisfait de lui-même, cet ennui qui se traîne pendant deux heures. Parfois, une bonne idée de mise en scène suscite l'intérêt et on espère que le film va enfin commencer. Mais on est à 1 heure 30 de projection et poum, ça retombe.
A classer dans les films inutiles, qu'on regarde en 3e partie de soirée sur Arte.
C'est triste
A classer dans les films inutiles, qu'on regarde en 3e partie de soirée sur Arte.
C'est triste
Une jolie fable pleine de poésie, d’émotion, d’humour qui fait du bien. Les acteurs, aussi chanteurs pour l’occasion sont excellents. Très réussi .
FaRem
Près de dix ans après "L'amour est le crime parfait", les frères Larrieu retrouvent Mathieu Amalric pour une comédie plus simple en terme de scénario, mais qui n'est pas plus inspirée. On suit Tralala, un musicien vivant dans la rue qui va retrouver « sa famille » par hasard. Un film fantaisiste et enchanté qui ne m'a jamais transporté dans son univers léger et décalé. Quand les chansons ne passent pas dans une comédie musicale, c'est vraiment problématique et c'est bien le problème de ce film. Musicalement, il n'y a rien d'audible. Chaque passage musical a été un calvaire pour moi. Je ne comprends vraiment pas ce choix. C'est faux et désagréable à l'oreille. Pour ce qui est de l'histoire, c'est un peu mieux après les « retrouvailles », mais ça reste superficiel et sans intérêt. On ne peut pas reprocher aux acteurs de faire de leur mieux, mais c'est loin d'être suffisant, et ce malgré une lumineuse Mélanie Thierry. Bref, un film ennuyeux qui n'est pas facile à terminer.
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