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gang5791
12 abonnés
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0,5
Publiée le 17 août 2021
Mais que c'est mou, que c'est mal écrit, que c'est rechauffé, et surtout, que John David Washington joue mal !!! C'était déjà évident dans Tenet mais là, il frôle le grotesque. Il surjoue même quand il marche, c'est pour dire. L'idée d'une chasse à l'homme pourquoi pas, mais là rien ne sonne vrai. Et puis le complot, les méchants, le héro... vu et revu... on enchaîne les clichés pour finalement perdre pratiquement 2h. Retournez plutôt voir Délivrance ou La mémoire dans la peau.
Une chasse à l'homme assez bien réalisée mais aux contours nébuleux. certaines scènes prévisibles ou insensées, des raccourcis faciles font que ce récit s'avère inégal. Un thriller dispensable où finalement, le héros reste américain!
Après un tragique accident de la route en Grèce, Beckett, un touriste américain, se retrouve pris dans un dangereux complot politique et doit fuir pour sauver sa peau.
C'est une réalisation de l'Italien Ferdinando Cito Filomarino. Il a écrit le scénario avec Kevin Rice.
Forcément avec la présence de John David Washington, c'était la sortie Netflix la plus attendue du mois. Malheureusement, ce thriller politique n'est pas à la hauteur des espérances.
Le principal problème va être le scénario totalement bancal. C'est très embêtant quand nous sommes dans un thriller un peu conspirationniste qui veut jouer sur des enjeux politiques. En effet, lorsqu'on va comprendre ce qui se trame réellement, ça peut laisser perplexe sur la logique. [Suite à la fin de la critique pour ne pas spoil]. Au-delà de ce non-sens politique, le dérouler va avoir énormément d'incohérence sur le comportement des personnages, ou de facilité sur des enchainements.
Plus le temps passait, plus je commençais à en avoir marre de ce thriller écrit à la va-vite. La base ne répondait même pas présent. Pour ne rien arranger, il va mettre 30 minutes à démarrer, ce qui paraît une éternité.
Le rythme global ne va pas être des plus dynamiques. Du moment où l'intrigue se lance, on va tout de même sentir une accélération. Heureusement qu'il y a ce moment de sursaut avant de découvrir le pot au rose ridicule. Il y a quelques scènes qui bougent tout de même bien.
La seule planche de salut vient sans surprise de John David Washington. J'adore cet acteur, il ne baisse jamais en qualité de prestation. C'est avec étonnement que j'ai vu la présence de Vicky Krieps. On ne sait pas trop ce que vient faire là cette talentueuse actrice Luxembourgeoise.
À noter que la représentation un peu pittoresque de la Grèce anarchique portée vers l'extrême gauche m'a étonné par moments. Au vu du portrait d'Obama, on se doute que cela fait référence à l'époque Aléxis Tsípras de manière caricaturale quand on sait comment l'histoire à tourner.
spoiler: [SPOIL] Revenons-en à la logique politique. Nous sortir que l'extrême droite fasciste veut déstabiliser l'extrême gauche par un kidnapping, afin que le pays n'adopte pas les mesure anti-rigueur (et donc surement quitté l'Union Européenne), mais cela n'a aucune logique. Surtout que cela est soutenu par les Etats-Unis, on ne sait pourquoi. En effet, que la Grèce mette le bazar dans l'Europe est plutôt dans leur intérêt. Je ne vous parle même pas du fait à la fin le politique soit assassiné alors que les ravisseurs ont toujours le gamin. Un meurtre montrant que ce kidnapping, et donc toute l'histoire, n'a pas lieu d'exister.
Totalement ridicule ! Histoire absurde et totalement invraisemblable avec des acteurs peu convaincants et un scénario grotesque sensée se dérouler en Grèce, une Grèce totalement dystopique vaguement inspirée de la Grèce des colonels (mais l'extrême-gauche ne manifestait pas sous le règne des colonels) avec une interférence de la CIA qui fait penser aux actions des années 70 en Amérique Latine mais une extrême-droite active sous le nom de Sunrise, allusion lourdingue à Χρυσή Αυγή, "L'Aube Dorée". Au niveau géographique, c'est encore pire. On voit notre invraisemblable héros (je ne l'avais jamais vu mais Denzel Washington n'a pas à s'inquiéter ni Will Smith, il ne prendra pas leur place !) quitter Delphes (belles images du Temple d'Apollon dans les nuages et dans un décor mouillé) pour se retrouver aux environs de Metsovon (disent-ils) à 350 km de là en une demi-heure de voiture. Puis gagner à pied ou presque la gare de Kalabaka (on nous montre quelques belles formations rocheuses mais pas les Météores...) où de braves militants gauchistes le prennent en charge pour le ramener à Athènes (en faisant un détour par le pont de Patras, donc en allant le moins vite possible). Athènes, vu par le tacheron à la caméra et son scénariste, ressemble à une ville du Tiers-Monde mais ils n'ont pas résisté à un détour par les escaliers menant au Mont Hymette. Ce salmigondis géographique (dans lequel, à de rares exceptions près) tous les ruraux parlent anglais) est le théâtre d'une histoire abracabrantesque dans lequel le héros, sorti indemne d'un accident spectaculaire par on ne sait quel miracle, semble tout le temps totalement essoufflé (il faut dire qu'il est un peu replet, ça n'aide pas pour courir ) On ne croit pas à ce personnage, ni d'ailleurs aux autres, le scénario met un temps fou à démarrer en nous imposant des scènes sentimentales interminables, aucune des péripéties du scénario (si on peut appeler ça comme ça) n'est crédible et les acteurs ne sont pas dirigés
Voilà une proposition de film d’action peu commune et qui ne plaira pas à tout le monde par son caractère sec, presque austère et hors du temps alors que le fond de l’histoire est paradoxalement et éminemment actuel. On croirait presque à un film d’action d’auteur, chose plutôt rare et à priori antinomique mais que ce « Beckett » tend à contredire. Passé une entame inintéressante et quelque peu longuette, qui voit un couple d’américains prendre des vacances dans le nord de la Grèce en hiver, survient un événement tragique qui va faire dévier le film vers une chasse à l’homme de près d’une heure et demie comme on en voit peu (ou comme on n’en a pas vu depuis longtemps). Loin des canons hollywoodiens du genre favorisant les explosions, les séquences spectaculaires à la limite du vraisemblable et les bastons armées ou à mains nues, on préfère ici le réalisme, le plausible et la tension permanente.
Alors bien sûr il y a bien des scènes impressionnantes comme cette poursuite à flanc de falaise ou encore ce combat en voiture inopiné mais le but de « Beckett » n’est pas d’en mettre plein la vue à tout prix mais plutôt de nous brancher sur un qui-vive perpétuel en plus de nous questionner sur le pourquoi du comment. Malheureusement, on trouve dommage que le long-métrage fasse le choix d’être finalement plutôt nébuleux sur le fin mot de l’histoire et de nous laisser sur plusieurs pistes possibles quant aux ramifications de tout ce qu’il s’est déroulé. Pas que le film finisse en queue de poisson ou que l’on ne comprenne rien, mais il demeure pas mal de zones d’ombres que certains déploreront et dont nous faisons partie. Autre petit bémol, si la fin est rythmée au possible et captivante, il faut passer outre certaines facilités quant au caractère d’action man soudain réveillé de notre personnage principal avec, comme cerise sur le gâteau, un saut dans le vide sur une voiture de trop. Le sensationnel avait été laissé de côté jusque-là, ce qui rend les dix dernières minutes un peu too much.
John David Washington est plutôt crédible en quidam poursuivi quand Alicia Vikander et Vicky Krieps font de la figuration. Mais ce qui rend « Beckett » peu commun c’est bien son contexte et l’atmosphère qui s’y infuse. Le décor de cette Grèce hivernale et rurale, très loin des clichés balnéaires, est un décor de choix, rare et unique pour une chasse à l’homme, et cela donne beaucoup de cachet à cette œuvre originale. Ensuite, le fond politique fortement inspiré des remous économiques et politiques vécus par le pays dans la décennie passée lui donne un sous-texte engagé du meilleur goût. Contre le système capitaliste et la corruption, même si comme on l’a dit plus haut, la résolution de l’intrigue reste vague à ce sujet. Pourtant, fondre le script dans ce cadre spatio-temporel et social est une qualité non négligeable pour un divertissement de la sorte. Un film d’action qui sort des sentiers battus donc et qui captive si l’on veut bien se laisser emporter par ses poses particulières, son côté anti-spectaculaire sur les trois quarts de sa durée et ses errements de films indépendants. Presque une curiosité.
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Les paysages grecs sont sympathiques, surtout qu'ils sont visiblement filmés dans l'arrière-pays. Sinon, ne comptez sur rien d'autre. Tout est mauvais. Les acteurs (le personnage principal relève plus du clodo US que d'un touriste ingénieur informaticien), la musique, le tempo (Derrick, à côté, c'est deux fois plus rapide), l'histoire (rien, RIEN, RIEN d'original, pas une once, ils n'ont même pas essayé ! C'est du vu et revu trois trillions de fois !). Enfin bref, rien ne va dans ce film mou, lent, ultra-prévisible, où aucun des personnages n'est attachant. En fait, on s'en fo*t vraiment de ce qui peut leur arriver ! Enfin, la narration est très brouillonne, avec des pans entiers de l'histoire qui ne sont qu'à peine suggéré - et encore, maladroitement - et donc incompréhensibles. Ah, j'oubliais : c'est "woke-compatible", une fois de plus. Comme il faut montrer de la minorité à tout prix, et que filmer un homme blanc avec une femme asiatique ou africaine, ça fait mâle macho colonisateur, on prend systématiquement un homme africain avec une blanche. C'est moins cliché. LA-MEN-TABLE !
La seule particularité notable de "Beckett" est d'être réalisé en Grèce. Une fois cela écrit... Un scénario bancal, des situations improbables, des scènes tirant en longueur. Un raté monumental.
Les productions Netflix ne réservent pas toujours de bonnes surprises, mais ce Beckett du jeune cinéaste italien Ferdinando Cito Filomarino en est une de taille. Produit par son compagnon Luca Guadagnino (Suspiria & Call Me By Your Name), le film renoue avec un certain cinéma des années 70 de type melvillien, bien plus fondé sur l’action que sur les dialogues, sur la topologie que sur la psychologie, et s’avère in fine un captivant thriller de bout en bout (beaucoup plus que Tenet). Avec, est-il utile de le préciser, un formidable John David Washington. Remarquablement écrit, la situation périlleuse de Beckett interroge autant son personnage central que son spectateur : qu’est-ce qui motive sa traque, au-delà de l’instinct de survie, qu’est ce qui motive le survivant lui-même ? La réalisation ne laisse absolument rien au hasard, ni le contexte géographique et politique grec, ni la photo hyper réaliste et sublime de Sayombhu Mukdeeprom, ni la bande sonore anxiogène de Ryuchi Sakamoto. Bref, une pure merveille !
Très bon film qui nous change un peu du style d'aujourd'hui. Filmé et monté à la façon européenne, ce film d'action/suspense met en oeuvre un bon acteur qui reste assez convaincant tout le film.
Bonne surprise ! Un film qui au début prends son temps mais une fois que c'est parti on reste accroché à son siège. Pas un film d'action comme on en a l'habitude avec un personnage principal qui soit est un ex-agent des forces spéciales à la retraite ou alors un expert des arts-martiaux qui se découvre héros contre nature. Non ! ici une homme ordinaire poussé par un instinct de survie, ce qui donne une touche original à ce film sympathique.
Scénario interessant, crédible, et bonne mise en scène. Passé les 10 premières minutes ça décolle et tout s'enchaine sans aucun temps mort : très bon film d'action.
Un bon thriller avec une intrigue intéressante regorgeant de péripéties !! JDW s'en sort correctement , le reste du casting c'est très moyen !! Le rythme est lent, voir très lent par moment, je pense que cela est voulu pour accentuer l'intrigue et faire monter la tension !!
À l’instar de John McClane, Beckett se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment et va devoir jouer sa survie dans une longue course-poursuite où il sera seul contre tous. Peu original mais très efficace, "Beckett" ne va pas dans la surenchère d’action et d’explosion ou d’actes super-héroïques mais reste simple et tendu.