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Lucie Larose
1 critique
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2,0
Publiée le 28 juin 2022
J'adore Monia Chokri l'actrice, mais je n'aime pas Monia Chokri la réalisatrice. Je voulais pourtant, très fort, l'aimer. C'est une femme très brillate, ça saute aux yeux. Et pourtant... Je n'ai vraiment pas aimé Babysitter. La musique trop forte et trop présente, la surutilisation du gros plan, le manque de profondeur pour des sujets sérieux, l'impossibilité de s'ancrer dans quelque chose ou de vivre une émotion... J'ai été tellement agacée par l'ensemble que j'ai songé à quitter avant la fin. Dommage. Je connais les comédiens y apparaissant et je les sais tous très talentueux.
Pour une fois que je n'accroche pas à un film québécois.. un peu déçue pour le coup. Quelques bonnes idées certes, mais je n'ai pas adhéré à cet humour, cette ambiance, je suis pourtant fan de comédies grinçantes en général.
Difficile de comprendre les critiques positives..... Ce film est le plus ennuyeux que j'ai vu depuis des années., histoire sans intéret, mise en scène nulle et acteurs n'arrivant vraisemblablement pas à intégrer leur personnage. Trop, beaucoup trop de gros plans et trop de vulgarité. A FUIR....
Contrairement à "La femme de mon frère", je n'ai pas du tout aimé ce film. Dès les premières minutes, ce montage saccadé et le jeu des acteurs m'a fait douter. Je n'en dirai pas davantage car ma critique s'adresse avant tout aux spectatrices/spectateurs qui se permettent de laisser un commentaire alors qu'ils ont quitté la salle après une demi-heure (insistant sur le fait que la moitié de la salle est partie avant la fin du film également). On ne peut pas critiquer un film sans l'avoir vu entièrement ! Quant à celles et/ou ceux qui précisent que c'est le second film de Monia CHOKRI devant et derrière la caméra, je leur rappelle qu'elle était uniquement réalisatrice dans son premier long métrage.
Après avoir bien aimé « La femme de mon frère », premier long métrage prometteur de Monia Chokri, je me suis précipité pour voir son deuxième opus, « Babysitter ». Ça commence sur les chapeaux de roue avec une série de gros plans serrés et rapides pendant lesquels sont projetées des brides de dialogues. C’est plutôt dérangeant, d’autant que la sono est super forte. Je comprends que ce montage audacieux était une bonne façon de décrire en quelques images la misogynie et la masculinité toxique, principaux thèmes de ce film inspiré d’une pièce de théâtre. Mais c’était à la limite du supportable.
Le générique passé, le rythme se calme. Nous voilà dans une comédie réaliste où des personnages paumés se débattent avec leurs contradictions dans une maison de banlieue. Mais l’arrivée d’une babysitter très spéciale (formidable Nadia Tereszkiewicz, qui crève l’écran) fait basculer le film dans une autre dimension, qu’on pourrait qualifier de conte moral fantaisiste. Télérama parle d’un « conte de fé(e)minisme », une belle trouvaille.
Tout cela est plutôt enlevant, souvent drôle, tantôt jouissif, tantôt profond. Mais dans la dernière partie, le propos, il me semble, devient un peu confus et le scénario commence à piétiner. Mais l’ensemble, rassurez-vous, laisse une belle impression de légèreté, de joliesse et de bonne humeur.
Le film le plus emmerdant que j ai vu dans ma vie. Sommes partis avant la fin. Platte à mourir. Supposement drôle...pourtant j ai le sens de l humour. Je ne recommanderais jamais ce film.
Avec son second film, Monia Chokri surprend dans le bon sens du terme. Laissant de côté le chronique de mœurs sympathique mais somme toute assez triviale que l’on a pu découvrir avec « La femme de mon frère », la jeune réalisatrice semble définitivement se lâcher avec « Babysitter » et laisser libre cours à son imagination pour se fabriquer une propre voie. Et, il faut l’avouer, elle est assez unique et c’est tant mieux. Pendant une petite heure et demie, elle nous cueille dans son univers qui ne plaira clairement pas à tout le monde. En effet, cette œuvre est vraiment particulière mêlant les genres, ne se privant pas de sorties de route oniriques et laissant de côté le réalisme des situations et des dialogues pour une tonalité totalement loufoque mais bien gérée. Lorsqu’on adhère, c’est le genre de film qui agit comme une bouffée d’air frais dans un paysage cinématographique de plus en plus formaté et sclérosé.
Cependant, si on peut dire que le film est une réussite dans les grandes lignes pour peu qu’on accroche à cette proposition singulière, il n’est pas exempt de défauts. Loin s’en faut. Mais peut-être que cela fait aussi partie du charme de cette œuvre inclassable entre comédie, romantisme, film social et même échappée fantastique. D’abord, si « Babysitter » débute sur les chapeaux de roue dans sa première partie, il a une fâcheuse tendance à s’essouffler plus il avance et notamment dans le dernier tiers. Pas déplaisant pour autant cette partie est la moins réussie et on sent que le cinéaste tourne en rond et apparaît à court d’idées. Ensuite, le film manque clairement d’une ligne narrative et directrice claire. Ce qui est peut-être aussi la raison du point précédent. On assiste plus à une succession de saynètes qui pourrait faire figure de sketchs (très réussis) pris séparément. Et toutes ces scènes ne sont malheureusement pas abouties de la même manière.
Ceci mis de côté, il faut vanter et même encourager ce genre de cinéma qui ne ressemble pas à grand-chose de connu. Peut-être un zeste de l’absurdité des films de Quentin Dupieux ou un soupçon de ceux du duo Délépine-Kervern. Mais Chokri semble avoir digérer ses influences, quelles qu’elles soient, pour se tracer un chemin qui lui est propre et qui lui ressemble. Un univers rose bonbon qui n’oublie pas d’être parfois douloureux ou plein d’acuité. Le thème de la masculinité toxique, de la misogynie et de la place de la femme irrigue cette œuvre mais de manière légère et tout sauf prise de tête. L’humour décalé ici fait régulièrement mouche et nous enchante à plusieurs reprises au point d’éclater de rire. C’est particulier et absurde certes, mais certaines répliques ou le comique de situation valent vraiment de l’or. Mais la jeune québécoise n’oublie pas de soigner ses images et elle développe un sens du cadrage particulièrement original et adapté à l’étrangeté de ce film. C’est bien simple, chaque plan ou presque fourmille d’idées. Une découverte qui ne plaira pas à tout le monde mais à laquelle on ne pourra pas reprocher sa maîtrise visuelle et comique. On aime!
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Je me suis ennuyée, un film féministe dont les hommes sont réduits à des vrai obsédés. l'accent canadien et quelques touches d'humour m'ont permit de rester jusqu'au bout du film.
“Babysitter” est le second long-métrage de l’actrice Monia Chokri, derrière et devant la caméra. L’histoire expose les répercussions de l’acte de Cédric, suspendu de son travail après avoir fait un bisou sur la joue d’une présentatrice de télévision en plein direct. Sa femme veut en profiter pour mettre un terme à son congé maternité. Mais Cédric, dépassé par ses nouvelles occupations, embauche une babysitter. La Lolita est jeune et jolie et s’amuse à se vêtir d’une soubrette sexy. Entre frustrations et dépressions, le long-métrage navigue entre la chair et la morale mais bavarde tellement qu’il en devient un fourre-tout féministe et sans fond. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Vraiment un mauvais film, je me suis ennuyé tout le long, si vous avez autre chose à voir n'hésitez pas car vous perdrez votre temps, les dialogues et le scénario sont complètement nul on s'ennuie ferme.
La guerre des sexes aura t-elle lieu ? Le mérite du film est de poser des questions tout en s'amusant. Un homme qui rentre en introspection suite à une blague douteuse. Comment contrôler ses émotions, ses pulsions, quand le désir vous guide ? Que la société est sexualité, pas avec des donneurs de leçon de frère en tout cas. C'est un sujet épineux, homme et femme sont sexués, différents et complémentaires. La réalisatrice fait feu avec une mise en scène dynamique mais le film s'essouffle dans son final et n'offre plus d'idées et de perspectives
Un peu laborieux pas sur d'avoir tout compris mais globalement plutôt mauvais sur le contexte et la façon de traiter ce sujet qui au demeurant reste intéressant et très d'actualité
Un film qui traite des rapports humains, de genres, de sexualité, complètement déjantée, avec un grande finesse, et qui montre à quel point ces notions sont complexes. Merci pour ce film très pertinent.