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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 15 octobre 2024
Le gangster George Kelly réussit un audacieux hold-up et décide de voir plus grand, en kidnappant la fille d’un riche industriel.
Première incursion dans le film de gangster pour Roger Corman (The Intruder - 1962) qui offre par la même occasion, l’un de ses premiers grands rôles à Charles Bronson (Un justicier dans la ville - 1974). A travers ce film, le réalisateur spécialiste des Séries B se démarque des habituels polars mettant en scène des gangsters. Celui que l’on surnomme “Mitraillette Kelly” est loin d’être un héros ou une forte tête, bien au contraire, il apparaît ici comme un vulgaire gangster, un lâche, un pauvre type sans réelle envergure. Un antihéros qui sort des sentiers battus, superbement incarné par un Branson encore vierge de toute moustache (36 ans lors du tournage).
D’une durée de 82 minutes, Mitraillette Kelly (1958) est un petit film sympathique mais pas mémorable pour autant.
Plus mal joué tu meurs. Décidement, même jeune, Bronson en a tourné des nanars. Là il est un truand qui a la phobie des cercueils....et la bande son est insupportable.
un film original dans la carrière du grand Charles entouré d excellent seconds roles tel que jack Lambert richard Devon et Frank de Kova que Bronson retrouvera dans le flingueur avec une scene similaire avec un jaguar.mitrailllette Kelly était un film très décisif dans la carrière de Bronson sans qu il le sache car alain Delon recherchant un partenaire americain pour adieu l ami avait immédiatement donné son accord pour l avoir comme co vedette apres s etre fait projeté mitraillette kelly
En 1958 sort "Mitraillette Kelly", réussite incontestable pour Roger Corman. Inspiré de la vie de George R. Kelly, celui-ci est campé par Charles Bronson qui nous plonge dans la criminalité de la Grande Dépression. De facture classique, le film se démarque néanmoins par sa représentation du gangster. Loin de magnifier son héros, Corman le dépeint de la façon la plus naturelle qui soit. Excellent de bout en bout, Bronson sait aussi bien montrer les muscles que prendre peur devant un puma ou un cercueil. Accompagné de la somptueuse Susan Cabot qui lui sert à vrai dire de mentor, tous deux forment une sorte de "Bonnie and Clyde" avant la lettre. En huit jours de tournage, voici un polar esthétiquement remarquable, photographié dans un joli noir et blanc, et assez efficace.
Encore une preuve que Roger Corman avait un pif à futures vedettes exceptionnel en confiant à Charles Bronson son premier rôle principal dans ce qui est un film de gangsters au budget fauché, Roger Corman oblige, mais qui se rattrape sur le plan de la nervosité. Les scènes de fuite qui suivent le hold-up réussi du début sont d'ailleurs à ce niveau-là un beau moment de maîtrise. Bon après, les rebondissements ont la fâcheuse tendance à se répéter, à tel point que le réalisateur se sent le besoin de réutiliser par exemple un puma deux fois, ce qui en fait un film lassant. Lassitude intensifiée par le fait que le personnage joué par Charles Bronson de gangsters superstitieux, antipathique et pleutre est particulièrement stupide et particulièrement pas du tout attachant, même éventuellement attachant grâce à ses défauts, incroyablement tête à claques, le gangster le plus tête à claques de tous les temps... Reste qu'au moins Corman a le mérite de ne pas sublimer la figure du gangster. En outre dans ce sens, la scène finale est assez étonnante.
En quête de nouvelles expériences dans le cinéma indépendant,Corman s'attaque au film noir après le fantastique. Il dispose d'une production un peu plus confortable, les extérieurs ne sont plus tournés à la va vite et dans des endroits insalubres, la photographie est plus correcte même si on rit en voyant quelques perches dans le cadre, et une musique de Fried très jazzy mais moins pauvre que les précédentes bandes musicales. Dans une décennie où l'âge d'or du genre bat son plein, on ne sait pas si le cinéaste réalise une parodie ou un essai au gangster movie : le personnage principal ( joué avec platitude par Bronson ) rappelle fortement Scarface, mais est presque son contraire, tremblant de peur devant la mort, à l'opposé de Tony dans le film de Hawks. Le film contient cependant quelques notes humoristiques, parmi un sérieux qui fait second degré, et des longueurs sont présentes ; cela peut être dû au changement de ton auquel nous avait habitué Corman. Son film est un peu plus poussé que ses précédents, en dessous par rapport aux genres épouvante-décalé dans lesquels il excellait, mais preuve qu'il sait introduire sa patte dans n'importe quel style cinématographique.
S'inspirant du célèbre gangster américain, "Mitrallette Kelly" n'atteint malheureusement pas la cheville du "Scarface" d'Howard Hawks. Réalisé par Roger Corman et interprété par un jeune et détestable Charles Bronson, ce long-métrage n'offre que peu de rebondissements dignes d'intérêt ce qui a pour effet immédiat de perdre le public après ne serait-ce que quelques scènes. On se laisse ainsi bercé par une succession de dialogues clichés et d'interactions moribondes qui au final se révèlent d'aussi mauvaise qualité que la mise en scène.
La série B réduit la plupart du temps les genre qu’elle aborde à leurs stéréotypes de base. Avec « Mitraillette Kelly » c’est très réjouissant parce que juste assez démystificateur et pas trop caricatural. Le personnage central est un quasi psychopathe foncièrement médiocre, manipulé par une belle garce castratrice. Dans les morceaux de genre, on a droit aussi à une maison close aussi pittoresque que sa tenancière et ses pensionnaires. C’est réalisé à l’économie très efficacement, avec vitesse et ellipses. Le duo Bronson-Cabot est excellent, on voit bien que le premier, tout jeune et en début de carrière, a tout le potentiel de la grosse vedette qu’il allait devenir.
Roger Corman, le pape de la série B a tourné en un temps réduit ce polar ou l'on retrouve en vedette Charles Bronson à une époque ou il n'avait pas atteint son statut de héros viril et justement le gangster qu'il incarne dans Mitraillette Kelly est un vantard qui par moment est superstitieux, sous la coupe de sa copine et même pleutre. Mitraillette Kelly est avant tout une honnête série B mais faite avec une certaine ambition et qualité, ce court film emballe rapidement les situations et se regarde avec plaisir.
Le film qui lança la carrière de Bronson et qui, curieusement, montre l'acteur connu pour sa virilité, dans un rôle de couard dominé par les femmes ! Loin du film d'action que laisse présager le titre et l'affiche, Mitraillette Kelly est avant tout un film psychologique sur les rapports entre Kelly et cette beauté vénéneuse de Susan Cabot, femme castratrice s'il en est, devant laquelle Bronson est désarmé et dont la mitraillette n'est que le symbole phallique de son absence de virilité ! Une curiosité !
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3,5
Publiée le 23 octobre 2011
Avec "Mitraillette Kelly", Roger Corman a abordè en 1958 le cas d'un gangster relativement important du nom de George Kelly avec Charles Bronson dans le rôle du truand! Ce personnage ne pouvait qu'inspirer le metteur en scène du futur classique "The Little Shop of Horrors" dont la geste des grands malades du crime a toujours ètè une motivation récurrente! Le mètrage a ètè tournè en huit jours seulement, et en noir et blanc, avec deux vedettes qui font beaucoup pour le film: Susan Cabot qui incarne la fiancèe quelque peu castratrice du malfrat et surtout Charles Bronson, qui ne joue pas curieusement un dur mais plutôt un personnage vantard, superstitieux (notamment quand il voit un cercueil), voir trouillard! A l'èpoque il accumule les rôles un peu partout mais n'est pas encore devenu la superstar qui deviendra par la suite! Une très belle biographie de tueur où Bronson est plus vrai que nature en Machine Gun Kelly avec quelques scènes intenses pour l'èpoque comme celle où un des complices se fait dèvorer un bras par un puma en cage...
Une très petite production avec ses faiblesses mais intéressante à plusieurs titres, déjà elle propose des bonnes scènes avec un duo excellent Bronson et Susan Cabot ensuite elle prend le contre-pied des scénarios habituels du genre en montrant des gangsters pas vraiment reluisants, jusqu'à voir charlot se débalonner, c'est dire!
Une mitraillette qui claque, quelques dollar$ dans un sac, voiçi "Kelly" et sa mitraillette mortel en cavale... Roger Corman est le Roi de la serie B américaine et son talent de travailleur acharné est fidèlement représenté dans ce film. Les scènes s'enchaînent à un rythme fou, tout est résumé par l'action, les dialogues sont minimalistes, peut-être est ce dù au fait que les acteurs marginaux ne sont pas formidables. L'histoire est trés simple, mais c'est voir comment elle est abordée qui est important, voir avec qu'elle maîtrise Roger Corman s'empare de son histoire et en fait une course folle passionnante. Charles Bronson joue dans le rôle qui le fît connaitre aux yeux des grands studios avant de s'imposer en mythe dans les westerns spaghetti. Son aisance et le cynisme qu'il dégage crève l'écran, c'est surement la raison pour laqquelle ce film a été restauré. Machine Gun Kelly est le genre de film qui ne traîne pas qui montre ce qui doit être montré avec une mise en scène trés simple, mais efficace. Je repproche seulement au film d'être répétitif dans l'action et que les personnages secondaires soit de grosses caricatures, sinon régalez vous...