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FaRem
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3,0
Publiée le 23 décembre 2021
Beaucoup rêvent d'une vie meilleure, mais peu de gens atteignent leur but... Le fils de Magdalena fait partie de ces nombreuses personnes qui tentent chaque année de rejoindre les Etats-Unis pour avoir une vie meilleure. L'histoire de cette femme est le quotidien de nombreuses femmes, et ce peu importe leur classe sociale. Pour son premier long-métrage, Fernanda Valadez rend hommage à ces mères en quête de vérité. Un hommage plein de dignité et de sobriété avec une femme qui a choisi la vérité plutôt que de vivre dans l'espoir. Si l'histoire est centrée sur Magdalena, on découvre au cours de son périple d'autres personnes dans le même cas qu'elle et par la même occasion tout le processus de recherche et d'identification. Une difficile bataille que Magdalene compte bien remporter seulement, parfois il ne vaut mieux pas savoir la vérité... "Sin señas particulares" est intéressant et bien fait même s'il manque parfois de rythme. Il y a des scènes qui sont très fortes notamment la dernière partie qui conclut parfaitement le film. Bref, j'ai bien aimé.
Sans nouvelles de son fils qui a décidé de partir travailler aux États-Unis avec un ami, une mère ne peut se résoudre à accepter sa mort, alors qu’elle ne reconnaît pas les corps qui lui sont présentés. Elle décide alors de partir à sa recherche. A partir de ce postulat, le premier film de la mexicaine Fernanda Valadez fait montre d'une maîtrise narrative assez exceptionnelle. Si le scénario n'oublie jamais la quête de son héroïne, qui donne au film son côté thriller, avec de plus une surprise monumentale, au final, il y mêle avec subtilité d'autres trajectoires humaines (le garçon expulsé, un survivant, une autre mère) qui se croisent et dressent le portrait d'un pays où la violence est quotidienne et sans foi ni loi, voire même maléfique dans une séquence particulièrement marquante. Sans signe particulier est un film brutal et parfois à la limite du supportable mais déploie une telle compassion qu'il n'est jamais complaisant dans sa férocité. Mieux, la réalisatrice aménage de nombreux temps de pause où ses images magnifient la splendeur de la nature, comme antidote à la sauvagerie des hommes. Elle trace aussi la voie de la solidarité, souvent féminine, seule lueur d'espoir dans un univers bestial que la société n'a pas les moyens, ni semble t-il la volonté, d'essayer de corriger. Face à l'impunité des crimes commis, ne restent que le courage et la ténacité de simples individus, confrontés à l'inertie collective. Le constat est terrible mais il est aussi, à sa manière, porteur d'un semblant de lumière quant à la nature humaine.
Dans son premier long métrage, la réalisatrice mexicaine Fernanda Valadez raconte de façon intéressante mais parfois maladroite l'histoire d'une mère qui part à la recherche de son fils qui a disparu alors qu'il s'efforçait d'aller de l'autre côté de la frontière pour travailler en Arizona. Ce que la réalisateur nous montre du Mexique c'est un pays où cohabitent une violence extrême et une religiosité maladive. Pas si étonnant que cela !
Le film m'a troublé....C'est un fait divers sur l'immigration, qu'il y a tout lieu de banaliser, je suppose qu'on peut avoir des milliers de cas semblables...C'est d'autant plus troublant.....Une mère part à la recherche de son fils disparu à la frontière...Elle fait son enquête, et rencontre Miguel, qui vient de se faire expulser....Le film est bien réalisé, avec des travellings de marche (on pourrait par moment appeler le film, un walking movie) dans de superbes paysages mexicains....Les personnages sont attachants et l'on mesure au fil du film leur humanité et leurs souffrances irréparables...Les destin a frappé....Il y a un twist "horrible" à la fin du film....A la limite du dégout.....C'est un film délicat, avec une mise en scène sobre mais lumineuse...Un réalisateur a suivre , et à défaut un film à voir.....On ne ressort pas intact de sa projection.....
Pour un premier film c'est vraiment impressionant. Outre le sujet du film sur un thème commun à de nombreux pays sud-americain et quel sujet ! La narration est novatrice, avec des protagonisques qui gardent leur calme face à la pire version de leurs inquiétudes. Le traitement de la violence est pertinent avec hors-champ et faible profondeur de champ (flou ou flou onirique). Le scenario procède par petites touches et le spectateur est rapidement happé à l'intéreur. Le film du mois sans aucun doute.
Magdalena entreprend une traversée du Mexique à la recherche de son fils, disparu lors de son trajet vers la frontière. Durant son parcours, Magdalena fait la connaissance de Miguel, un jeune homme qui vient d’être expulsé des États-Unis. C’est une réalisation de la Mexicaine Fernanda Valadez. Elle a écrit le scénario avec Astrid Rondero.
Bonne surprise que cette bonne production Mexicaine.
J’ai accroché avec le traitement de thématiques importantes au Mexique que sont l’émigration vers les Etats-Unis, et la place prépondérante des Cartels. Pour vous faire une idée de ces deux sujets je vais vous présenter deux données. Tout d’abord, 500 000 Latino-Américains réussissent à traverser la frontière illégalement chaque année. Concernant les Cartels, en 2020, plus de 36.500 meurtres leur ont été attribué au Mexique. Ces deux chiffres vous montrent le poids sur ce pays et donc qu’il est majeur d’en parler.
J’ai trouvé ces deux problématiques bien abordées. Ce n’est pas fait de manière brutale pour apitoyer le spectateur. Le contexte est posé intelligemment afin de comprendre les enjeux. On va nous expliquer toutes les souffrances endurées par ceux qui émigrent mais aussi la douleur que c’est pour leur famille. La violence des cartels ne va pas être montrée frontalement afin de ne pas tomber dans le sensationnalisme. Des mots durs sont posés afin que l’on saisisse la férocité de cette réalité.
Toutefois, Sans Signe Particulier a un peu du mal à gérer son rythme. On va osciller entre révélation fracassante, et temps mort. Certains passages m’ont d’ailleurs donné des frissons par leur puissance surtout quand on connait la réalité. Comme c’est la quête d’une femme pour retrouver son fil, et que nous ne sommes pas dans Taken, forcement il y aura des ralentissements. Le rythme lent ainsi que l’ambiance parfois pesante peuvent diminuer l’intérêt. Heureusement, il y a suffisamment de retournement pour se ressaisir rapidement.
J’ai été touché par le jeu de Mercedes Hernández. Elle transmet véritablement quelque chose. J’ai aussi été vraiment satisfait par David Illescas. Son apport est primordial car son personnage va appuyer sur la facette de l’homme revenant au Mexique après son expulsion des Etats-Unis. Un regard sur l’évolution du pays en 5 ans. A noter qu’à part ces deux-là, les autres acteurs sont amateurs et vienne tous de Guanajuato, le village natal de la réalisatrice.
Encore un exemple de film indépendant surestimé volontairement par la critique. Le film raconte la dure errance d’une mère mexicaine à la recherche de son fils probablement tué ou enlevé par un gang sur la route vers les Etats unis. Malheureusement la réalisatrice a adopté un parti pris auteuriste assez malvenu, au détriment de scènes cohérentes. On ne verra jamais vraiment les gangs, tout se veut suggéré. La prétention de l’ensemble lasse rapidement, d’autant que le film est d’une lenteur incommensurable. Peu recommandable
Réalisé avec peu de moyens, le film décrit le danger que constitue la frontière entre le Mexique et les Etats-unis pour les immigrants illégaux. Une mère de famille dont le fils, candidat à l'immigration a disparu depuis plusieurs mois, part à sa recherche. Qu'est il devenu ? A t il ete victime de gangs qui dépouillent et tuent les migrants, comme un ami qui l'accompagnait ? La grande qualité du film est qu'il parvient a donner du contenu aux moments de silence. Il n'y a aucun temps mort dans ce film d'auteur réussi, sur un sujet traité par plusieurs autres metteurs en scène par le passé( je pense à Villeneuve dans "sicario" mais pas seulement). Récompensé d'un premier prix au festival de Sun Dance, le film vaut le détour, même s'il est destiné essentiellement aux spectateurs exigeants. Soutenu par la critique, il faut toutefois reconnaître, par souci d'honnêteté envers le spectateur potentiel, que ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais simplement (c'est déjà pas mal) un bon film.
Il s'agit du premier long-métrage de cette réalisatrice et scénariste mexicaine. Elle raconte le périple, d'une mére qui part à la recherche de son fils disparu. On assiste donc à cette sorte de road-movie lyrique et tragique dans une région du Mexique gangrenée par les gangs et les cartels. La réalisation du film est correcte mais j'ai trouvé que l'ensemble du film est pesant et manque un peu d'ampleur dans sa narration.
Un film très lent, il faut un peu de temps pour adhérer au rythme. Mais ensuite, c'est magnifique. Car cette lenteur est parfaitement maitrisée, elle a un sens dans le film, et elle s'articule très bien avec un prise de vue originale et particulièrement travaillée, et une bande son de qualité. Le film dépeint la violence au Mexique, un thème qui peut sembler un peu usé, mais qui ici est traitée de façon originale et intimiste. Bravo pour avoir réalisé ce chef d'oeuvre avec peu de moyen.
Intéressant. Ça parle en effet de l'immigration mexicaine et du parcours jusqu'aux USA. Des corps qui sont retrouvés en nombre, parfois identifiés par les mères parfois pas.
On devine la raison de ses disparitions mais ce n'est jamais vraiment dit clairement. C'est dommage justement ça manque d'explication de substance.
Même sur le DVD pas de bonus pas d'interview. C'est mon grand regret.
Quant au rythme en effet c'est un peu lent mais ça reste surmontable.
Bien plombant ne regardez pas ça si vous êtes un peu déprimés. Pour autant je ne vois pas trop où sont les scènes traumatisantes c'est quand même très suggéré.