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    Chien de la casse
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    340 critiques spectateurs

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    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 février 2024
    « Genre moi ch’taime pas ? Déjà d’une, confonds pas, ch’uis pas ton pote, moi, ch’uis ton frère, donc s’tu veux on va s’déchirer, on va se haïr, ch’rai toujours ton frère. »

    Le chien, c’est Damien « Dog », un jeune homme simple et sans travail, c’est aussi Malabar, le pitbull d’Antoine Mirales, grande gueule et pervers narcissique. Entre les deux, survient Elsa, une jeune femme et, paf ! le triangle dramatique apparaît sur fond d’injonctions paradoxales et de jalousie.

    Hélas, le pitch simple et attractif n’est suivi d’aucun effet. Chien de la Casse est typiquement le genre de films qui ont plombé le cinéma français, autocentré et maniéré sous de faux airs réalistes, et ce n’est pas la bande originale au violoncelle de Delphine Malausséna et Hugo Rossi (jolie avec ses accents égarés quelque part entre Schubert et Pärt, mais éculée) qui sauve l’ensemble d’un naufrage certain. Quelques belles images d’une petite ville de l’Hérault hors saison, façon Guide Vert des années '70, quelques rares plans intéressants vite noyés dans du déjà vu mille fois, de jeunes désoeuvrés dans une ruralité qui glande, quelques dialogues qui veulent faire vrai et une historiette classique à en mourir… ce que Jean-Baptiste Durand transmet le mieux au spectateur, à la spectatrice, c’est l’ennui profond qui englue ses personnages dans une garrigue qui vit fleurir tant de déserts au moment de la Réforme.

    Et ça marche ! on s’y emmerde aussi ferme que les protagonistes dans une réalisation sans originalité, des dialogues sans saveur, des personnages sans intérêt et une histoire qui ne raconte rien. C’est à peine si on peut souligner l’interprétation décalée de Raphaël Quenard (nommé pour 3 films différents et dans 3 catégories aux Césars 2024) dont le phrasé approximatif finit par lasser, celle monosyllabique d’Anthony Bajon et celle, enfin, de Galatéa Bellugi, qui aimerait décoller mais finit immanquablement par se coller au plafond de verre d’une direction d’acteur·trices vide de sens.

    Chien de la Casse est un court-métrage de fin d’études auquel on aurait ajouté des silences (sans doute les meilleurs moments) et des scènes creuses pour l’étirer en longueur. Une œuvre scolaire, poussive et sans âme, longue et déprimante comme un mois complet de tournée minérale. spoiler: Cerise sur le gâteau, le rebondissement en forme de cliché final achève de ranger ce film parmi les plus gros canulars que l’Académie des Césars ait eu l’occasion de nous sortir.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 932 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    Un récit simple avec des dialogues du quotidien qui portent grâce à l’interprétation de tous les comédiens et plus particulièrement à Anthony Bajon (Dog) et à Raphael Quenard (Mirales), tous deux impressionnants de naturel.
    L’un : taiseux, contenu, dominé ; l’autre : moulin à paroles, agressif, dominant.
    Seulement le dominant est une façade derrière laquelle courent de nombreuses failles, et le dominé cache sans doute plus de force qu’il n’en laisse paraître.

    Et puis il y a ce lieu de rencontres où des jeunes traînent leur spleen, leurs espoirs comme le font ceux des cités. Ici, c’est autour d’une fontaine dans un petit village paisible du sud de la France.

    Mention bien pour ce premier long métrage de Jean-Baptiste Durant.
    Diricawl
    Diricawl

    2 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2024
    Très belle comédie dramatique, présentant un moment de vie d'un village. Le film appuie sur les relations humaines, souvent complexes qu'elle soit familiale, amicale ou amoureuse. Mais ils évoquent aussi la vie des jeunes à la campagne. Les plans sont beaux, et originaux, ils sont sublimés par la musique toujours bien choisie.
    Le scénario est très bon, un peu simple et lent au début, mais s'accélère de plus en plus qui laisse sur un bon dénouement, et une belle fin.
    Les acteurs sont supers et incarnent parfaitement leur personnages, en particulier avec Raphaël Quenard qui est juste époustouflant. En effet dans ce film, c'est les personnages qui sont au centre du scénario, ils sont complexes et intéressants. Ce film tire toute sa force de ses personnages.

    En conclusion, une bonne comédie dramatique à découvrir, qui passe toute seule malgré un début un peu lent.
    Pampleman
    Pampleman

    1 abonné 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2024
    Un très bon film qui prend son temps, à l'image de son propos. C'est une histoire de milieu social, d'amitié et d'ambition. C'est très humain et donc touchant. Raphaël Quenard est incroyable à mes yeux, il insuffle toute la force de caractère nécessaire à ce scénario assez simple. Tous les acteurs sont bons et convaincants, une meilleure bande son aurait pu élever d'avantage la qualité du film mais au risque de le dénaturer. Ça fait rire assez amèrement et dans l'ensemble, c'est une belle œuvre.
    Yoan Perniceni
    Yoan Perniceni

    4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2024
    "Chien de la Casse" est un film qui offre une plongée intéressante dans les méandres de l'amitié et de ses zones d'ombre. Avec une réalisation propre et soignée, ce premier long métrage est une agréable surprise qui promet un avenir prometteur pour son réalisateur. Le véritable atout du film réside dans son casting convaincant, notamment grâce à la performance remarquable de Raphaël Quenard. Son interprétation d'une justesse et d'un naturel donne une profondeur et une authenticité à son personnage, captivant ainsi chaque spectateur. L'exploration des relations humaines au cœur du film est poignante, parfois même dérangeante dans la manière dont elle expose les travers et les sacrifices engendrés par l'amitié. Les liens forts entre les personnages sont décrits avec une intensité palpable, mettant en lumière les dilemmes moraux et les conflits intérieurs qui en découlent. La dynamique relationnelle entre les acteurs est un régal à observer, offrant des échanges riches en émotions et en nuances. On assiste à une véritable éclosion artistique, où chaque membre du casting semble trouver sa place et apporter sa propre contribution à l'ensemble.
    En somme, "Chien de la Casse" est un film qui réussit brillamment à explorer les complexités de l'amitié et de ses conséquences parfois dévastatrices. Porté par des performances d'acteurs remarquables et une réalisation solide, il s'impose comme une œuvre à ne pas manquer pour les amateurs de cinéma sensible et authentique.
    MarcoFou
    MarcoFou

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2024
    Un énorme coup de cœur. Deux acteurs incroyables, une histoire d'amitié qui pose question. Des moments de grâce. Des images magnifiques.
    lejojoducoin
    lejojoducoin

    22 abonnés 876 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2024
    Un synopsis peu accrocheur et pourtant ! Une satire sur l'amitié entre un dominant et dominé, sur les jeunes du monde rural, et sur la dualité amour/amitié. C'est plutôt intense et c'est sublimé par une interprétation magistrale de Raphaël Quenard. Il éblouit à lui seul le film, et cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant impressioné par un acteur. Il offre par ces gestes, sa charure et ses dialogues, certaines scènes fortes où les mots sont pesant, comme au restaurant. Le reste du casting est également à la hauteur, et permet à Chien de la casse d'être une belle surprise.
    Shiki
    Shiki

    78 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2024
    Un bon film, simple et efficace sur l'amitié et ses travers parfois malsains. Réalisation propre et soignée, encourageante pour un premier long métrage.
    Le film est porté par un casting convainquant mais surtout par un Raphaël Quenard incroyablement talentueux. Son jeu d'une justesse et d'un naturel épatant ne pourra que convaincre chaque spectateur.
    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2024
    Pas étonnant que ce premier film ait fait une percée lors des nominations aux derniers Césars avec sept citations dont certaines dans les catégories reines. Jean-Baptiste Durand entre dans le paysage cinématographique français par la grande porte et c’est mérité. On comprend le succès d’estime et les louanges qu’a reçu ce « Chien de la casse ». Il se pare d’une énorme (et plutôt rare) sensation de cinéma d’antan. Dans son ambiance d’abord mais aussi dans sa confection et tout cela adapté à notre époque et à nos mœurs. Et il a le mérite de mettre au cœur de son histoire quelque chose que l’on voit très rarement dans le cinéma tricolore (un peu plus dans le cinéma américain) : l’amitié masculine, ici très forte, qui s’apparente presque à une fratrie. Le traitement naturaliste que Durand apporte à son son sujet tout comme la manière pleine de finesse dont il a écrit ses personnages et leurs rapports (et l’amour qu’on sent qu’il leur porte) valent de l’or.

    « Chien de la casse » est porté par trois comédiens qui font partie des espoirs et de la jeune génération du cinéma français. Galatea Bellugi est la carte féminine du film et celle qui va contrarier et perturber la relation amicale très forte entre les personnages de Dog et Mirales, joués par Anthony Bajon et Raphaël Quenard. Le premier est bon dans un rôle du jeune homme effacé et taiseux, presque soumis et qui ne se pose pas de questions. Un rôle où il est un peu difficile de faire éclater son talent, car forcément limité dans les expressions, mais dont il s’acquitte avec les honneurs. Cependant, il faut avouer qu’on a d’yeux que pour Quenard.

    Après « Yannick », où il était tout aussi immense, ou encore un petit rôle remarquable dans le tout aussi remarquable et magnifique « Je verrai toujours vos visages », il est celui dont tout le monde parle cette année (et à raison) après, par exemple, Benjamin Voisin l’année précédente. Même si son phrasé singulier pourra peut-être le cantonner à certains rôles, il transcende chacune de ses prestations et s’avère un acteur bluffant et impressionnant, digne des plus grands. Un acteur qui a tout des Delon ou Belmondo de la grande époque et dont le jeu naturel et plein de gouaille régale. Dans son regard, ses mimiques et grâce à des bouts de dialogues improvisés, il s’approprie le personnage complexe, pas forcément aimable et plein de nuances de Mirales. Un personnage qu’on adore et qu’on déteste à la fois. Quenard est le cœur vibrant et l’énergie du film qui lui doit énormément.

    Prenant place dans un paysage peu visible dans le cinéma (un minuscule village rural de l’Hérault) et qui participe au charme à l’ancienne du long-métrage, cette chronique sur l’amitié contrariée est d’une simplicité et d’une humilité qui confine à la perfection. Durand ne cherche jamais à faire le malin, juste à présenter l’amitié dans ce qu’elle peut avoir de plus fort et de plus nocive aussi. En effet, ici elle est empreinte de jalousie et de possessivité et vire presque à la relation toxique quand Dog rencontre l’amour. Mais elle prend tout son sens dans la dernière partie qui laisse entrer les zones de gris et affine encore la psychologie de ces deux héros et nous laisse avec un épilogue solaire et beau sur l’amitié. On passera sur un début un peu maladroit (il est en effet presque difficile d’entrer dans le film les vingt premières minutes), une sous-intrigue peu soluble dans le reste (les gitans qui veulent se venger) et des plans et dialogues qui auraient pu être raccourcis pour rendre le tout plus rythmé. Mais c’est peu comparé à la découverte d’un auteur singulier dont le premier essai nous touche en plein cœur et magnifie ses acteurs.

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    Sylvain D.
    Sylvain D.

    11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2024
    Porte par un Raphaël quesnard talentueux, atmosphère prenante, originalité du contexte (découvrir la jeunesse en campagne) - mais un peu lent, scénario assez plat
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2024
    "Chien de la casse" est un premier long métrage intrigant réalisé par Jean-Baptiste Durand. Ce film, à la fois une comédie et un drame, nous plonge dans la vie de deux jeunes hommes, Dog et Miralès, dans un village du sud de la France. Leur amitié, forte mais conflictuelle, est mise à l'épreuve par l'arrivée d'Elsa, une jeune femme dont Dog tombe amoureux. La jalousie de Miralès envers Elsa déclenche une série d'événements qui le poussent à mûrir et à chercher son indépendance.

    Le scénario, co-écrit par Durand, Nicolas Fleureau et Emma Benestan, est une exploration nuancée de la jeunesse rurale, loin des clichés habituels. La force du film réside dans sa capacité à capturer l'authenticité de ces vies souvent oubliées. Le travail de Durand se distingue par une sensibilité et une justesse qui rendent les personnages profondément attachants.

    Anthony Bajon incarne Dog avec une intensité brute, tandis que Raphaël Quenard, récompensé par le César de la meilleure révélation masculine, brille dans le rôle de Miralès. Leur dynamique à l'écran est électrisante, illustrant parfaitement les complexités d'une amitié profonde marquée par la rivalité et l'envie. Galatéa Bellugi, dans le rôle d'Elsa, apporte une douceur et une fragilité qui contrastent magnifiquement avec la rudesse des deux protagonistes masculins.

    La réalisation de Durand est notable pour sa subtilité et sa maîtrise des nuances. Il évite les écueils du mélodrame pour offrir une peinture fidèle et respectueuse de son sujet. La direction artistique, avec les décors de Benjamin Martinez et les costumes de Clara René et Florence Gautier, crée un cadre visuel authentique et immersif.

    La photographie de Benoît Jaoul sublime les paysages ruraux, offrant des visuels à la fois poétiques et réalistes. La musique, composée par Delphine Malausséna et Hugo Rossi, accompagne parfaitement l'évolution des personnages, ajoutant une profondeur émotionnelle sans jamais devenir envahissante.

    Cependant, malgré ses nombreuses qualités, "Chien de la casse" n'est pas sans défauts. Le rythme du film peut sembler inégal par moments, certaines scènes paraissant étirées, ce qui peut amoindrir l'impact global. De plus, la relation entre Dog et Elsa aurait pu être davantage développée pour donner plus de poids aux tensions entre les personnages.

    En conclusion, "Chien de la casse" est une œuvre prometteuse qui marque une entrée remarquable pour Jean-Baptiste Durand dans le cinéma français. Bien que le film ait des imperfections, il réussit à toucher par sa sincérité et la performance de ses acteurs principaux. Une exploration sensible de l'amitié et de la jeunesse rurale qui mérite d'être vue, notamment pour ses moments de grâce et de vérité.

    Une belle surprise pour un premier film, "Chien de la casse" est une œuvre touchante qui, malgré quelques longueurs, capture avec brio l'essence des relations humaines dans un cadre rural. Les performances de Bajon et Quenard, en particulier, élèvent ce film au-delà de la simple chronique provinciale, en faisant une réflexion poignante sur l'amitié, l'amour et la quête de soi.
    Florent A
    Florent A

    3 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2024
    Superbe film atypique, d'un réalisme criant malgré la complexité et la bizarrerie des personnages, loin des clichés, on arrive à comprendre, à s'identifier tantôt dans l'un, tantôt dans l'autre des protagonistes. Il y a donc Mirales, le "grand frère" tchatcheur, cultivé, mais aussi rabaissant, humiliant avec ses proches pour combler le vide, les garder sous son emprise, lui qui semble sur le fil, avec une mère dépressive et qui se laisse aller. Ses rêves de grand restaurant et de belle femme semblent bien loins de lui, et il entretient ce style de vie médiocre, de peur que sa situation ne se dégrade encore plus, préfèrant la certitude de son quotidien avec son "public". De l'autre côté "Dog" qui vit sous son emprise, introverti, taiseux, qui apprécie sa compagnie plutôt que rien, mais semble de plus en plus rejetter les instants d'humiliation de Mirales et semble vouloir s'émanciper, notamment avec une histoire d'amour avec une jeune fille de passage. Un film marquant non pas par son scénario mais par la justesse du jeu et du décor, Raphaël Quenard au top, bon moment de cinéma!
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    136 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2024
    Un film qui ne raconte pas grand chose mais qui le raconte bien, interprété par deux grands acteurs.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2024
    Premier film de Jean-Baptiste Durand. Une histoire d’amitié mis à mal par l'arrivée d’une jeune fille. Le tout est extrêmement bien fait, de la mise en scène au scénario. L’interprétation est un must. Raphaël Quenard explose littéralement à l’écran. Après Je verrai toujours vos visages et avant Yannick, il s’impose ici comme la révélation de l’année. Il est formidable. A ses côtés Anthony Bajon et Galatéa Bellugi s’en sortent très bien aussi. Un film fort, légèrement ambigu, qui ne laisse pas indifférent. Un metteur en scène et un acteur à suivre de très près.
    michel camus
    michel camus

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    La vie de deux jeunes garçons dans un village en France. Tous les acteurs sont formidables. L'histoire raconte la vie de deux jeunes qui se cherchent. L'un semble dominer l'autre et une fille arrive. Et une pensée à Malabar.
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