Si le cinéma nous a souvent brossé le portrait de jeunes de banlieue, ici il s'agit de jeunes de village ! Tout aussi désœuvrés, Mirales (Raphaël Quénard) et Dog (Anthony Bajon), éternels amis, tuent leur ennui sur la place d'un village qui se désertifie. Une belle énergie, des dialogues fins et savoureux, des acteurs au top de leur forme, autant d'ingrédients pour réussir film touchant.
Dans une nouvelle poésie assez spéciale, Jean-Batiste Durand nous signe le meilleur film français de cette année avec un récit sur une amitié toxique semi-obligatoire et d’enfance. L’appropriation des personnes par les caractéristiques d’un chient est sublime ment réussi.
Voilà un film comme je les aime! Tout en émotion, d'une grande simplicité et on est embarqué dès le départ par la justesse des acteurs, absolument époustouflants de sincérité. Raphaël Quenard m'a une fois de plus complètement retournée! Quel acteur, il transperce l'écran. On a envie de le taper tellement il est agaçant et la seconde d'après on est bouleversé par sa fragilité... Anthony Bajon est tout aussi parfait, tout en retenue. Tout se passe dans son regard (ou non regard?) et ses rares sourires nous fond fondre... Bref, un très très joli film, un joli village, une amitié à découvrir... Ne pas manquer.
Pour un premier film c’est vraiment une réussite. Dog et Mirales sont amis d’enfance. Mirales exerce une emprise toxique sur Dog et son surnom lui va très bien …. L’arrivée d’Elsa va chambouler l’ordre établi du duo et va les révéler à eux-mêmes. Le réalisateur Jean-Baptiste Durand analyse l’amitié dans les petits villages où il n’y a pas grand chose à faire. Anthony Bajon est épatant dans le rôle de Dog mais la révélation est Raphaël Quenard, un nouveau venu dans le monde du cinéma qui ira très très loin tant sa présence est phénoménale à l’écran.
Chronique du quotidien de jeunes d'un petit village provincial , qui n'ont guère plus d'espoir que ceux des cités des grandes villes. C'est bien interprété évidemment, avec notamment Raphaël Quenard qui porte une grande partie du film sur ses épaules, et les paysages, personnage à part entière, comblent le vide de cette histoire d'amitié fraternelle, mise à mal par une série d'événements dont l'arrivée d'une jeune femme dans le duo. On a connu plus rythmé et plus gai comme récit, mais l'ensemble ne manque pas d'intérêt.
Un petit bijou du cinema independant. Raphael Quenard est exceptionnel. Merci pour ce cinéma sincère et honnête qui montre la jeunesse en dehors de Paris, dans les villages reculés, si peu montrée au cinéma...
Rares sont les films français que je regarde. Mais celui-ci m'a particulièrement touché et réussi à me tenir en haleine tout le long. Il s'agit d'une jolie histoire à propos de 2 campagnards aux personnalités opposées. L'un semble sûr de lui, joue le dur mais cache pourtant une gentillesse profonde au fond de lui. L'autre est plus renfermé, introverti et se laisse marcher sur les pieds. C'est l'histoire d'une véritable amitié, avec ses bons et ses mauvais côtés dépeignés tout au long du film. A cela s'ajoute une petite dose d'humour. Voilà donc un film qui ne laisse pas indifférent. Mes félicitations à Jean Baptiste Durand pour son premier long métrage et un césar mérité pour Raphaël Quennard.
d' habitude je n'accroche pas du tout au cinema français mais ce film m'a touché, les acteurs sont convaincants , le scénarios simple mais prenant et parlera surement à beaucoup d'entre nous .... seul la spoiler: scêne final de bagarre contre les gitans n'est vraiment pas crédiblespoiler: mais sinon un sans fautes .
Des moments d'incompréhension, de rire, d'énervement , d'angoisse, d'étonnement, de frustration, de crainte, d'exaspération ... mais rien de vide ni de creux. Tout a du sens dans ce premier film étonnant. Les excellents dialogues portés par Raphaël "Miralès" Quenard portent autant que les silences d'Anthony "Dog" Bajon, créant un déséquilibre malaisant dont la force tient à l'humanité donnée aux personnages. La mise en scène est très juste, l''image ne cède jamais à l'esthétisme. Un premier film fort de Jean Baptiste Durand qui donne envie d'espérer le deuxième.
Un grand film caché sous ses petits airs. Un trio d'acteurs impeccables, avec un Raphaël Quenard tellement en nuances... Une écriture qui installe petit à petit un lien indéfectible qui unit deux amis. A priori relation déséquilibrée, mais finalement pas tant que ça ? Mirales a son chien, ses chiens ? Mais sans eux, est-il vraiment Mirales ? Et tout ça est sublimé discrètement par une bande originale à la fois intense et poétique, soin donné à un environnement musical rarement vu sur des productions françaises je trouve. Un réalisateur à suivre, sans aucun doute.
Quel premier film ! Tellement ancré dans la réalité, le film met des images et des mots (quel premier scénario aussi!!) sur une vraie emprise mentale du personnage principal avec ses causes et ses conséquences sur ce(ux) qui l’entoure(nt). Casting exceptionnel, on ne voit personne d’autre jouer Mirales tellement Raphaël Quenard incarne à la perfection ce que le réalisateur veut transmettre.
Chien de la casse est une belle proposition offerte par son réalisateur Jean-Baptiste Durand. La simplicité du film et à plus forte mesure de son intrigue est à mon sens le réel atout de celui-ci. Une banale histoire d'amitié au milieu d'une campagne française dont il en existe tant. Mais la profondeur de l'écriture des personnages et de leurs caractères, excellement mis en valeurs par Anthony Bajon et Raphael Quenard fait ici toute la différence. Le film permet de s'investir émotionnellement dans ses scènes et partager les sentiments des 2 personnages principaux à travers leurs peines, leurs doutes et surtout leurs non dits qui ruinent petit à petit une amitié qui n'était visiblement pas aussi saine qu'elle ne pouvait paraître au départ. Des nominations méritées aux Cesars !