Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jonathan M.
18 abonnés
105 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 décembre 2023
Jean-Baptiste Durand nous sert du très bon pour son premier long. Une histoire pleine d'humanité. Du cinéma qu'on pourrait qualifier de "social" et qui se révèle photographique d'une situation inextricable pour certains jeunes des villages décédés. La caméra sert "le vrai" et les performances des acteurs. Raphaël Quenard rappelle à qui l'aurait oublié son très grand talent. De très belles promesses pour ce réalisateur donc dans ce film tourné dans l'arrière pays de Montpellier avec peu de moyens et qui n'en avait pas besoin pour briller.
Un premier film de jean Baptiste durand, un très beau coup d essai, une très belle surprise. Une bonne étude de mœurs acide, insolent, impalpable, sur la différence entre campagne et ville, amour amitié et surtout sur le positionnement sociale. Car les 2 personnages joué par les excellents anthony Baron et Raphaël quenard qui grâce à leur interprétation participent à la réussite totale de ce long métrage, 2 amis vivant dans un village assez désœuvrés tentent de survivre vont peu à peu se séparer à cause de l amour de l un deux avec une jeune femme. Un petit bijou
La qualité de ce premier long-métrage de Jean-Baptiste Durand, réalisé en 2023, repose sur l’originalité du cadre de vie dans lequel l’histoire prend place et la prestation remarquable des acteurs principaux. En effet, la peinture sombre d’une jeunesse vivant loin des grandes barres HLM constitue une analyse sociologique qui s’avère sincère. Les interprétations bluffantes d’Anthony Bajon et surtout Raphaël Quenard ajoutent une note d’authenticité au récit à la fois drôle et profond. Malheureusement, la description de cette relation entre deux amis aux personnalités opposées manque d’enjeux et frôle parfois la banalité. Bref, une vision étonnante de la France des campagnes à laquelle le cinéma porte rarement un intérêt.
J'ai adoré !! un premier film de Jean- Baptiste Durand très réussi qui décrit bien la déserrance d'une jeunesse de province ! Et grand coup de cœur pour Raphaël Quenard solaire et charismatique !!!!!
Formidable film que ce premier long-métrage de Jean-Baptiste Durand.
Raphaël Quenard et Anthony Bajon y joue une partition parfaite, le premier avec son accent inimitable, ses trouvailles sémantiques et poétiques, le second dans ce style physique, taciturne et sensible qui lui va si bien (on pense bien sûr à La prière).
Ces deux amis zonent dans un village de l'Hérault, entre petites combines, projets fumeux, rap et difficultés familiales... jusqu'à ce que l'arrivée d'Elsa (excellente Galatea Bellugi) entame la complicité des deux compères.
Tout dans Chien de la casse est intéressant et respire l'intelligence : le scénario sinueux, la précision avec laquelle sont dessinés les seconds rôles, l'utilisation des décors naturels, la fin touchante et sensible.
Je recommande chaudement ce film qui confirme le talent écrasant de Raphaël Quenard et révèle au grand jour celui de Jean-Baptiste Durand.
Ce qui sauve c'est de développer une humanité ici de territoire nouer des relations fortes avec des gens qui nous sont imposés par le hasard. Les deux clans se rejoignent sur la mort du chien. Tous ont des blessures. Incommunicabilité renforcée par l absence de maîtrise du langage sauf le personnage principal sorte de personnage à la theorem. Les peintures de la mère se retrouvent dans les paysages. Relation de domination amicale se rejoue avec d autres jeunes quand les premiers s affranchissent du village.
Quel bonheur ce genre de film. Un genre de film qui te comble et te tient pendant des heures simplement par la subtilité de l'histoire (simple) et la justesse du jeu (parfait) de tous les acteurs et actrices. Pas plus de commentaires (si qd même, difficile de ne pas être ou devenir fan de Raphaël Quenard). Bravo également pour cette 1ere réalisation au réalisateur.
un très bon film qui dépeint la vie dans les zones rurales. C'est un sujet qui est peu abordé. Les performances de Raphaëlle Quenard et Gallatea Bellugi sont remarquables.
Très belle découverte : un film beau et simple, qui illustre parfaitement l’éloignement entre deux frères lors du premier amour. C’est plein de non-dit avec ces deux personnages, l’un super introverti et l’autre au contraire trop à faire le guignol et trop fier, mais ça cache une émotion et une certaine poésie, notamment grâce à Raphaël Quenard qui habite incroyablement bien son personnage et crève l’écran. Tout ça atteint son apogée avec un final exceptionnel. Bref, pas grand chose à dire de Chien de la casse tellement je n’ai aucun reproche à faire, un très beau film.
Fraternité amicale ou relation toxique ? Dans un village perdu, au sein d'un groupe de copains en galère, la gouaille de l'un dérape vite vers l'humiliation publique de l'autre. Des épreuves - la femme, le danger, la perte, la séparation - révèleront les faiblesses et la force du lien. Le réalisateur alterne des plans qui suivent des acteurs au plus près et une vraie vision du village, de son atmosphère et de la nature environnante. C'est indiscutablement un film d'hommes, mais les personnages féminins, même secondaires, sont superbement dessinés. Le film parle aussi de !a difficulté d'accéder à l'amour, à la culture, à la parole, du choc entre l'idéal et la réalité, Dans les trois rôles principaux, les deux acteurs et l'actrice sont formidables, sans parler du chien Malabar qui a un rôle clé, et qui mérite une palme dog (dog étant aussi le surnom du héros mutique). Les dialogues sont superbes, en particulier les punchlines de Raphaël Quenard. Alors certes l'exposé est un peu trop lent et répétitif, et Jean-Patrick Manchette aurait dit que rien qu'à voir l'affiche, on sait déjà qu'il n'y aura pas de pieuvres géantes. Mais c'est un beau premier film, profond, auquel on repense beaucoup.
Un premier long métrage prometteur sur une amitié toxique, tout en nuances et ambiguïté. On pourra toutefois regretter le surjeu de Raphaël Quenard qui fait un peu trop son petit Pacino.
2 potes vivent de deal et de glande dans un bled paumé. Une fille fait irruption et sème la zizanie entre les 2 jeunes qui comme prévisible s'embrouillent . Voilà c'est tout. Quenard joue bien, l'autre ne dit rien ou presque; tenez bon c'est peut-être génial ... mais ca saute pas aux yeux
Un petit bijou. Un ovni. Quenard est merveilleux. Le rôle bien sûr s'y prête. Mais quel acteur. Il bouffe la caméra ce mec. On l'a vu dans Yannick ou je verrais toujours vos visages mais là il est incroyablement envoûtant. Et puis ça parle enfin de la jeunesse des petits villages et ce n'´est pas tous les jours qu'on voit ca dans le ciné français hein. On préfère les histoires de bobos parisiens. Bravo au réalisateur. Rendez vous aux Césars.
Plongée dans la France oubliée, celle des amitiés profondes et étouffantes, aux maux d’une société qui s’ennuie qui affronte son propre destin. Ce duo est épatant : A.Bajon et R.Quenard. Le style est propre, nostalgique d’un cinéma révolu en France, simple et pourtant si complexe en même temps. Pour un premier film, quelle belle leçon !