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sameplayerparis
34 abonnés
144 critiques
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4,0
Publiée le 1 mai 2023
Étant allé voir ce film un peu au hasard pour ne pas dire à reculons, j'ai été bien pris par les personnages (inintéressants au premier abord) et l'intrigue. Un film plein de finesse sur une certaine jeunesse qui se morfond dans des petits bleds moribonds. Très bien !
Encore un premier film qui se fait joliment remarquer, et surtout détonne dans un panorama où un tel sujet est rarement abordé. L’amitié de toujours entre deux garçons, régie par une duplicité étonnante dans leur rapport. La thématique du dominant-dominé devient emblématique face à la normalité engagée entre Milares et Dog, au point de ne pas trop le perturber quand il tombe amoureux d’une jeune fille de passage dans leur village natal. Le lieu est important aux yeux du plus fort dont l’orgueil et la jalousie explosent devant cette intrusion sentimentale, dans un cercle très privé, qu’il n’avait réservé qu’à lui et à son copain. On savait Anthony Bajon sur la voie ascendante d’une reconnaissance professionnelle indéniable, on découvre Raphaël Quenard interprète grandissime qui, du tout petit rôle de « Je verrai toujours vos visages » de Jeanne Herry, avait déjà su nous montrer la nature de son talent. Il est immense Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Porté par un trio de comédiens brillants – Raphaël Quenard, Anthony Bajon et Galatéa Bellugi, une relève franchement enthousiasmante pour le cinéma français – Chien de la casse prend la forme d’un néo-western qui se déroule dans un petit village de l’Hérault. Ce grand film d’acteurs met en lumière trois personnages très bien écrits, complexes et attachants, embarqués dans une sorte de triangle amoureux à la fois tendre et déglingué, portés par des dialogues et des situations tragicomiques qui constituent un univers original dans lequel on se laisse embarquer avec le plus grand des plaisirs. Signé Jean-Baptiste Durand, un premier long-métrage prometteur.
La qualité de ce premier long-métrage de Jean-Baptiste Durand, réalisé en 2023, repose sur l’originalité du cadre de vie dans lequel l’histoire prend place et la prestation remarquable des acteurs principaux. En effet, la peinture sombre d’une jeunesse vivant loin des grandes barres HLM constitue une analyse sociologique qui s’avère sincère. Les interprétations bluffantes d’Anthony Bajon et surtout Raphaël Quenard ajoutent une note d’authenticité au récit à la fois drôle et profond. Malheureusement, la description de cette relation entre deux amis aux personnalités opposées manque d’enjeux et frôle parfois la banalité. Bref, une vision étonnante de la France des campagnes à laquelle le cinéma porte rarement un intérêt.
Le film "Chien de la casse" de Jean-Baptiste Durand est un film indépendant français bourré de talent et d'originalité à partir d'une histoire qui tient sur un papier à cigarette.
Dog et Mirales sont amis d’enfance. Ils vivent dans un petit village du sud de la France et passent la majeure partie de leurs journées à traîner dans les rues. Pour tuer le temps, Mirales a pris l’habitude de taquiner Dog plus que de raison. Leur amitié va être mise à mal par l'arrivée au village d'une jeune fille, Elsa, avec qui Dog va vivre une histoire d'amour. Rongé par la jalousie, Mirales va devoir se défaire de son passé pour pouvoir grandir, et trouver sa place.
C'est un film sur la déshérence en province et tout particulièrement en milieu péri-urbain.
Des jeunes qui zonent sans but entre pétard et promenade du chien.
Elsa va mettre à l'épreuve une amitié qui cache une emprise et révèlera aux deux amis d'enfance leur véritable personnalité.
C'est fichtrement bien joué, avec en première ligne le très bon Raphaël Quenard, mais également un Anthony Bajon qui assure une présence touchante et mystérieuse dans tous les films où il apparaît.
Un film qui pour moi se situe entre les univers de Larry Clark et de Albert Dupontel.
Ce film est une vraie réussite, tant au niveau de son écriture que de son interprétation. Tout sonne juste, les dialogues, les situations, tout est parfaitement dosé, entre tendresse, dureté, amour, haine...Et que dire des acteurs ! Raphael Quenard est exceptionnel, en dealer charismatique, cultivé et paumé, flanqué de son chien. Face à lui, Anthony Bajon compose un personnage subtil, tout en retenu et en non-dit. Nous sommes en mai, c'est pour l'instant le meilleur film français que j'ai vu cette année.
Le "Maître des pensées" Mirales qui traite son ami Dog comme un chien, comme si ce dernier ne pouvait pas penser par lui-même. Sa philosophie sur tous les sujets laisse un peu à désirer. Mais je pense que ce film peut plaire à nos jeunes ados de notre société, le rap dans la voiture, la bande de "copains" sans oublier le marché de la drogue. Bref une chose est réelle, c'est l'amitié qui lie Mirales et Dog et cela est plus fort et reste plus fort que tout. Pour les jeunes...
Chien de la casse est un véritable film d'amour, que ce soit par sa mise en scène, grâce au regard épris et sublimant de son réalisateur, que par son histoire, qui accompagne avec finesse et poésie la relation viscérale et sur le fil de Dog et Mirales, tous deux merveilleusement interprétés. Grand public par sa générosité constante, film d'auteur par ses exigences et les écueils convenus qu'il évite, le premier long-métrage de Jean-Baptiste Durand nous emmène. Dans les regards, les gestes et les subtilités de son trio de comédien·nes, dans les envolées musicales qui soutiennent ce récit toujours tendu, où les sentiments font intrigue et deviennent fascinant. Mais au-delà des déchirement, Chien de la casse demeure un film qui rappelle à la tendresse, en célébrant les failles et les pardons de ses personnages, leur résilience aussi. Jean-Baptiste Durand nous livre ici un portrait intime de sa propre histoire, sincère et pudique, et avec le cœur, comme toujours. Foncez !
Chien de la casse nous secoue comme il nous hypnotise. Dog et Mirales, on les connaît, on les a connu, et en même temps, on prend un plaisir dingue à les rencontrer, dans leur quotidien, leurs douleurs, leur amitié abimée. De l’amour sans le sexe. On rit, on est bousculé, pour finalement être touché au coeur par la profondeur de ces personnages, des habitants du village qui portent chacun la poésie du film. Ça fait du bien d’entendre de vrais dialogues dans un film français (qui plus est un premier film), et une mise en scène subtile et jolie. C’est simple, vrai, beau.
Un film de fou! J'ai l'impression que c'est le film de ma génération, comme la Haine, mais pour les village!! Les acteurs sont magiques, on est tous un peu Dog et un peu Mirales. Le village, l'idiot, la voisine, le copain entrepreneur, la touriste qu'on veut pécho, les petites embrouilles avec le village d'à côté, la voisine gentille, la zone, le rap dans la voiture, le foot au citystade. Un film sur l'ennuie ou on s'ennuie jamais! Comme nos soirées, à l'ancienne! Un film de fou...
Jean Baptiste Durand fait une entrée fracassante dans la scène du cinéma Français avec ce film. Un petit village dans l’Hérault (si on m’avait dit qu’au pouget serait réaliser un tel film !) , dog et Mirales plus âgé et plus affirmé que le précédent, sont deux amis d’enfances, ils traînassent dans la petite place du village, se taquinent et se chambre surtout dans un sens.. Une fille apparaît dans la vie de dog, puis tout s’enchaîne.. le film dénonce avec une justesse extraordinaire le quotidien des jeunes dans ces villages, Raphaël quenard est monstrueux, une fois de plus , il confirme qu’il est l’acteur français du moment.
Dans sa première partie on a un peu de mal à s'attacher à ces individus, qu'on pourrait aisément qualifier de "cassos" ou même de parasites. Un Mirales/ Quenard dealer, qui joue le caïd qui sait tout et impose donc son omniprésence et sa parole à en devenir aussi antipathique qu'insupportable, cassant et vampirisant son meilleur ami, Dog/Bajon aussi mutique qu'effacé qui se résume à un gamer qui a tout de la victime. On a bien du mal à croire en cette amitié où il n'y a ni échange ni partage à quelque niveau que ce soit, dont on ne perçoit pas grande chose de bien, ou si peu que ça reste anecdotique comparé à ce qui les rend inintéressant. Et comment croire que la bande ne connaît pas Dog alors qu'ils connaissent les autres, que Dog est dans cette petite ville depuis des années ?! Heureusement le réalisateur-scénariste a su faire évoluer son duo de façon judicieuse et cohérente avec espoir ce qui n'était pas gagné vu les loustics. L'évolution du récit et des personnages permet au film de surnager, mi-figue mi-raison, qu'on aurait vraiment voulu aimer. dommage... Site : Selenie.fr
Coup de cœur, coup de pression, coup de tête. Grosse claque cinématographique, bande originale folle, à base de rap et de classique. Vu 10 fois, cimer Quenard, grosse grosse presta.