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Votre avis sur Uncle Frank ?
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"Uncle Frank" commence d'une façon plutôt légère pour se durcir dans ses propos et montrer combien il était très difficile d'être homosexuel en occident il y a peu encore. L'action se situe essentiellement dans les années 70 dans les campagnes américaines et arrive à alterner des moments d'émotion justes avec de jolies touches de légèreté, on s'attache au trio de personnages principaux. Le climax du film est assez terrible et prend véritablement aux tripes, mais il est dommage que tout se termine aussi favorablement et facilement. Ce choix de scénario peut se comprendre, ça fait du bien aussi de montrer le monde et les gens sous un éclairage positif, mais c'est une version un peu trop idyllique et trop sirupeuse qui ne m'a pas pleinement satisfait, et c'est un peu dommage de terminer sur cette impression.
Beau film, d'une grande simplicité et d'une intelligence rare. Le casting est excellent et malgré le côté très moralisateur et mélodrama hollywoodien, j'ai passé un bon moment. La reconstitution historique est impeccable, tant dans les décors, les vêtements, que dans les paroles, les dires des personnages.
Pourquoi ce film est-il presque totalement passé inaperçu ? Il est tout à fait remarquable : le scénario émouvant, la reconstitution d'une époque et de lieux, les acteurs avec un couple sympathique et surtout non caricatural, une héroïne mignonne et futée. La réalisation est soignée et vraiment c'est un très beau film.
À voir ! Absolument sublime ! On y découvre la difficulté à travers la diversité à une époque tellement fermée. La douleur et le bonheur sont entre mêlés. Les personnages sont joué avec brio!
gabdias
Drame classique dans la tournure et les thèmes abordées, respect, homophobie, réconciliation, tolérance, on ne peut qu’être subjugué par la présence de Paul Bettany magistral de part en part. Malgré quelques moment difficiles voire cruels, on en ressort remplit de sentiments positifs.
Voilà un long-métrage qui aurait pu être excellent, tantôt drôle, tantôt poignant, complétement plombé par une fin dégoulinant de guimauve tellement excessive qu'elle n'en est pas crédible. C'est franchement dommage, l'histoire est captivante, les personnages attachants (hormis la famille de l'Oncle Franck, un peu trop caricaturale), certaines scènes sont vraiment émouvante et c'est très joliment filmé. Mais tout retombe avec l'épilogue vraiment décevant.
Venant de finir le film à l'instant, permettez-moi de rédiger ces quelques lignes à chaud…
Monsieur Alan Ball… Merci.
Depuis le jour où Six Feet Under est apparu, je ne cesse (et ne cesserai jamais) de vous remercier d'avoir inventé une telle œuvre.
Et voilà qu'aujourd'hui, j'avais besoin de quelque chose proche de la vie, j'avais besoin de me sentir connecté à quelque chose, quelque chose proche de ce que je ressens avec Alan Ball.
Quelle fut ma surprise en voyant sur la page IMDB de celui-ci qui venait de réaliser un long-métrage !
Je ne vous raconterai rien de l'histoire, celle-ci sera à vous, entièrement.
Mais ce que vous devez impérativement savoir, si jamais l'hésitation se faisait sentir, c'est que vous allez rentrer dans un monde où la bonté de l'humain, où les intentions ont pour but principal de vous libérer de quelque chose, que vous soyez en lien avec le(s) personnage(s) principaux ou non.
Alan Ball ne cesse de nous montrer les choses frontalement, même si cela peut faire mal, mais toujours avec une intention bien précise, toujours accompagnée par des personnages écrits avec le cœur, transcendants parfois d'humanité (mais sans tomber dans le mielleux pour autant).
Quant aux acteurs, la justesse de Paul Bettany est sublimée par ses deux partenaires, Sophia Lillis et le méconnu Peter Macdissi (ayant joué pour Alan Ball en professeur d'Art excentrique dans Six Feet Under).
Grâce à eux (et une autre partie du casting brillamment trouvée), l'harmonie tant recherchée par le réalisateur/scénariste est là, pour notre plus grand bonheur.
Un film qui apaise et rappelle notre insoutenable légèreté de l'être.
Monsieur Alan Ball… Merci.
Depuis le jour où Six Feet Under est apparu, je ne cesse (et ne cesserai jamais) de vous remercier d'avoir inventé une telle œuvre.
Et voilà qu'aujourd'hui, j'avais besoin de quelque chose proche de la vie, j'avais besoin de me sentir connecté à quelque chose, quelque chose proche de ce que je ressens avec Alan Ball.
Quelle fut ma surprise en voyant sur la page IMDB de celui-ci qui venait de réaliser un long-métrage !
Je ne vous raconterai rien de l'histoire, celle-ci sera à vous, entièrement.
Mais ce que vous devez impérativement savoir, si jamais l'hésitation se faisait sentir, c'est que vous allez rentrer dans un monde où la bonté de l'humain, où les intentions ont pour but principal de vous libérer de quelque chose, que vous soyez en lien avec le(s) personnage(s) principaux ou non.
Alan Ball ne cesse de nous montrer les choses frontalement, même si cela peut faire mal, mais toujours avec une intention bien précise, toujours accompagnée par des personnages écrits avec le cœur, transcendants parfois d'humanité (mais sans tomber dans le mielleux pour autant).
Quant aux acteurs, la justesse de Paul Bettany est sublimée par ses deux partenaires, Sophia Lillis et le méconnu Peter Macdissi (ayant joué pour Alan Ball en professeur d'Art excentrique dans Six Feet Under).
Grâce à eux (et une autre partie du casting brillamment trouvée), l'harmonie tant recherchée par le réalisateur/scénariste est là, pour notre plus grand bonheur.
Un film qui apaise et rappelle notre insoutenable légèreté de l'être.
Vraiment pas mal l'Amérique des années seventies sur fond d'homosexualité dans une famille de l'état de Caroline du sud
Bon casting l'acteur Paul Bettany porte le film avec l'actrice Sophia Lillis qui monte en flèche
Bon casting l'acteur Paul Bettany porte le film avec l'actrice Sophia Lillis qui monte en flèche
Cela aurait pu être mieux si l'histoire n'était pas racontée avec une simplicité aussi enfantine. Le jeu des acteurs n'est pas vraiment bon et presque tout est prévisible. Les moments doux sont trop gélatineux. Le principal défaut est que la relation entre Frank et Wally n'est jamais convaincante principalement à cause de l'écriture et de l'interprétation sans charme de Peter Macdissi. Les racines arabes de Wally le rendraient certainement plus avisé que naïf en matière d'homophobie surtout avec toute la violence infligée aux homosexuels dans son pays natal de sorte que ses actions auraient été plus prudentes comme écrit et dépeint dans ce film. À l'approche de la fin du film Alan Ball a accumulé beaucoup trop de situations banales parmi ses personnages de base de sorte que toute crédibilité est perdue en cours de route en particulier dans son traitement désinvolte de l'homosexualité à l'époque. Après tout le comportement homosexuel était un délit passible de prison en Caroline du Sud et dans de nombreux autres États du Sud à l'époque mais cette question semble n'être qu'une simple tape sur la main dans ce film...
Un film au scénario un peu foutraque mais au message particulièrement touchant. Les acteurs sont tous parfait et Paul Bettany crève l'écran. Le film est un peu trop melting pot, on a l'impression que Alan Ball a essayé de mettre toutes les idées qu'il pouvait dedans, ce qui le rend indigeste sur certains points, mais la charge émotionnelle du film est si puissante qu'elle rattrape les ratés.
Ufuk K
" Uncle Frank" primé lors du dernier festival de Deauville, diffusé sur Amazon Prime vidéo est un drame touchant. En effet même si j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à ce film, je fus touché par cette histoire qui se passe dans les années 1970 , époque à laquelle l'homosexualité était considéré comme une maladie ,cette histoire est un beau plaidoyer contre l'homophobie avec des séquences émouvantes et réaliste et qu'il est important vivre sa vie malgré sa différence , j'ai pu aussi constaté à travers cette histoire que beaucoup de personnes vivaient hélas ce genre de situation en 2021.
Uncle Frank est un film très classique dans sa structure qui est loin d'être inoubliable, mais il reste très agréable à regarder et délivre un très beau message sur la tolérance envers les homosexuels. Alors certes, je trouve par moment qu'on essaie trop d'appuyer le côté larmoyant du film, notamment avec tous les flashbacks de Frank. Mais en dehors de ça, les personnages sont parfaitement développés et compréhensibles, notamment grâce à la superbe interprétation de tous les acteurs. C'est donc un film très efficace qui aborde parfaitement le sujet de l'homosexualité, et constitue un très bon feel good movie tant il prône la tolérance. Pas le meilleur film de l'année mais ça reste très appréciable, je recommande.
Cette touchante ode à la tolérance met en scène une famille comme il en existait tant dans les états ruraux du sud des États-Unis, dans les années 1970 - conservatrice, très croyante, austère. Alors l'homosexualité d'Uncle Frank a toujours été tue, cachée, bien que les uns la devine quand les autres fermaient les yeux. Les décors, les costumes et la lumière surannée donnent une atmosphère soigneusement vieillie au film, l'humour teinte d'une tendre mélancolie un propos finalement bien sombre sur le traditionalisme de l'Amérique profonde. La fin tend peut-être trop vers le mélo alors que l'ensemble était parvenu à s'en éloigner, mais le long-métrage reste une belle réalisation (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/02/uncle-frank-alan-ball/)
Un film d'une banalité affligeante avec les ingrédients convenus,homosexualité et musulman,cela n'a absolument rien d'original,ce long métrage manque totalement de souffle!
Santu2b
Scénariste de talent pour les séries, Alan Ball signe avec "Uncle Frank" son deuxième long-métrage en tant que réalisateur. Dans celui-ci, il est pourtant difficile de reconnaître la patte de l'auteur de tant de séries géniales, "Six Feet Under" en tête. Traitant un sujet déjà éculé à souhait (l'homosexualité), "Uncle Frank" n'y apporte pas la moindre originalité ni nuance. Dans une sorte de road movie inabouti, le cinéaste charge son propos en pathos et en personnages caricaturaux. Paul Bettany a beau faire preuve d'une bonne interprétation, il est desservi par une histoire loin d'être consistante. Quelques sourires arrachés grâce à des personnages secondaires constituent en effet le maigre bilan de "Uncle Frank".
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