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    A Good Man
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    3,0
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    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    142 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Terne et ne suscitant que peu d'émotions... les plages filmées du ciel racontent plus de choses finalement que le quotidien sans joie de ces amoureux... (heureusement que Dedienne vient troubler parfois leur ennui:)) Je crois que le problème est que Noémie Merlant ne suinte pas que la testostérone, elle suinte surtout LA TRISTESSE et c'est dommage car franchement elle n'est pas mauvaise dans le rôle mais quelle tristesse...!!
    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    77 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Ce film m'a fait pensé à « girl », histoire de danseuse classique trans, dans le sens où il s'agit de personnes plutôt bien entourées (dans girl) ou bien intégrées professionnellement, n'ayant pas à gérer des problèmes d'argent ou de chômage, de religion ou de racisme. Ok, il y a l'agression homophobe, la famille et les amis peu compréhensifs (mais en même temps, à situation exceptionnelle, réactions exceptionnelles au moins au début), d'où le côté très pédagogique/ch.ant du film, mais c'est quand même très ironique de voir que la personne a priori la plus proche et la plus compréhensive, Aude est celle qui aura la réaction la plus épidermique in fine (ce qui saborde le propos du film à mon sens). Merlant et Soko sont très bien, les autres m'ont semblé en-dessous.
    garnierix
    garnierix

    236 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2021
    Le film est dédié à Jacob Hunt : ça donne donc envie de voir "Coby", le film sur lui (présenté au festival de Cannes de 2017) —une femme de l’Amérique profonde qui devient un homme. D’ailleurs, il semble que "Coby" soit centré sur un seul sujet, la transition (ce traitement de la dysphorie de genre). Alors que "A Good Man" multiplie plutôt les sujets. En effet, il s’agit de la transition d’une femme en homme (Benjamin), mais aussi de cette encore-femme qui fait un enfant ; on perd aussi un peu de temps avec des digressions (agression homophobe, accident de voiture) ; en revanche sa compagne est carrément éludée dans la dernière partie du film (même si son absence vient du scénario, on aurait pu prendre le temps de montrer comment elle vit pendant que son compagnon vit sa grossesse). La réalisatrice (Marie-Castille Mention-Schaar) pousse donc le bouchon un peu loin (homme trans et mère), s’éparpille un peu, oublie un coin du tableau —comme tous les films qu’elle a réalisés, elle en est aussi la scénariste et la productrice, et peut-être que trop de pouvoirs et pas assez de contradicteurs n’est pas si bon que ça dans le film.
    Cela dit, son film reste une œuvre marquante (sans parler de l’image perturbante d’un homme barbu qui accouche). L’extrême solitude de l’intéressé, comme celle de chaque personne de son entourage (famille, amis, connaissances), où chacun dans son coin expérimente cette transition, illustre bien les difficultés d’un progrès sociétal (il faut bien reconnaître que la reconnaissance du genre en est un quand on est une civilisation avancée). "Il leur fallait apprendre à changer avec moi", disait ce Jacob Hunt au sujet de son entourage, dans un numéro de Quotidien en 2018. Dans le film, on montre bien la tristesse et le désarroi de ce long coming out, et de l’attente avant d’y arriver (par les flashbacks), les cachotteries, les mensonges qui n’en sont pas. Désarroi qui pousse tout le monde à dire n’importe quoi, y compris Benjamin quand il crie par exemple à son frère "je veux juste être comme toi, ni plus, ni moins" ou "je n’ai pas le choix" —Vincent Dedienne (le frère) joue bien le bourrin dans ce contexte (tout le monde est bourrin en fait, car la situation de ce trans enceint est totalement inconnue). Désarroi et tristesse de la solitude.
    Mais le film "finit bien", selon la formule consacrée, et la longue et inattendue scène finale, lumineuse et sans paroles, de parents qui traversent un parc surpeuplé, un enfant sur les bras, est un petit chef d’œuvre en même temps qu’un grand signe d’espoir sociétal. L’amour a finalement le rôle central du film.
    Pour information, ce film a été accusé de transface —pauvre monde ! La beauté troublante de Noémie Merlant en jeune homme barbu est un intérêt en soi, peut-être le premier intérêt du film. En revanche, Jonas Ben Ahmed (de "Plus belle la vie") joue un caissier de superette, mais sans déborder du rôle : du coup on se demande pourquoi avoir choisi un acteur trans —ça fait penser aux caméos de Stan Lee dans les films de Marvel !
    A.G.
    Pierrick Labbe
    Pierrick Labbe

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Sublime film d'une rare et subtile émotion. Bouleversant d'humanité et d'amour, ces mots si galvaudés vous disent-ils quelque chose?Si oui, si vous ne craignez pas d'être bouleversés au plus profond de votre être, allez voir:
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2021
    J'ai été bluffée.  La bande annonce me présentait un film sur un sujet qui m'intriguait. Le film m'a permis de découvrir une toute autre histoire qui en fait est tirée d'un fait réel. Alors surtout un conseil : voir ce film sans rien en savoir . Fuyer les critiques trop bavardes et promis je ne divulguerai rien .
    Je ferai  donc court de peur de trop vous  en dire. Le film peut éventuellement poser des questions d'ordre éthique :  ici les réponses on les  trouve dans l'amour, la tolérance l'acceptation  de la différence ,le don de soi.
    Le jeu des acteurs est excellent, troublant ; on peut ressentir un certain malaise devant une certaine ambiguïté mais l'émotion l'emporte et on finit par être heureux pour eux, comme eux.
    criticA
    criticA

    19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    Sujet inédit dans le cinéma et pourtant intéressant.
    Malgré les critiques de ne pas avoir engagé un acteur trans pour incarné le rôle de Benjamin, la réalisatrice Marie-Castille Mention Schaar fait le très bon choix de Noémie Merlant. L'actrice est impeccable dans le rôle d'un homme trans qui décide de porter le bébé du couple car sa femme Aude ,jouée par Soko, ne peut pas tomber enceinte. Noémie Merlant mériterait une nomination au César de la meilleure actrice. On sent le gros travail de l'interprète. Elle a même travaillé sur la tessiture de sa voix pour coller au mieux au personnage. La réalisatrice a par la suite utilisé un logiciel pour retravailler encore la voix du personnage trans.
    On soulignera également, l'interprétation de Soko dans le rôle de Aude. Personnage plein de vie, soutenant Benjamin dans tous ses choix mais qui est confronté à tout ce qu'implique une grossesse comme celle-ci. Elle subit le poid de la place qu'occupe Benjamin.
    Petit bémol, je trouve que les flashbacks ne sont pas super bien réalisés. Ça manque de réalisme.
    Petit point anecdotique, des scènes ont bien été tournées à Aix-en-Provence.
    Les paysages de l'île de Groix apportent de la distance, de l'éloignement dans le film.
    Merci à Marie-Castille Mention-Schaar pour avoir abordé ce sujet.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Benjamin (Noémie Merlant) va bientôt achever sa transition. Avec Aude (Soko) sa compagne, il aspire à une vie de couple paisible. Ils ont quitté Aix en Provence où ils se sont rencontrés six ans plus tôt pour l’île de Groix où Aude anime les ateliers de danse d’une école primaire et Ben exerce comme infirmier sans que personne soupçonne son changement de genre.
    Ben et Aude veulent avoir un enfant. Mais Aude n’y parvient pas, laissant à Ben une douloureuse responsabilité : suspendre sa transition avant qu’elle soit irréversible et porter un enfant, l’acte le plus féminin qui soit.

    Marie-Castille Mention-Schaar aime les sujets forts : la transmission de la mémoire de la déportation ("Les Héritiers"), l’embrigadement fondamentaliste des jeunes filles ("Le ciel attendra" qui révéla Noémie Merlant et lui valut une nomination au César du meilleur espoir féminin). Elle en traite un autre ici : la transparentalité.

    Le sujet est troublant. Il est d’actualité : aux Etats-Unis, deux mille hommes trans accoucheraient chaque année. Il interroge le droit, l’anthropologie et met aux défis nos préjugés. L’incarnation qu’en propose Noémie Merlant est épatante. Une semaine à peine après "Les Olympiades", la voici encore au sommet de l’affiche. Je prends le pari que, pour ce rôle-ci ou pour ce rôle-là, elle décrochera en mars prochain le César de la meilleure actrice et l’aura amplement mérité.
    Une vaine polémique reproche à la réalisatrice d’avoir confié le rôle d’un personnage trans à une actrice cis. Elle y a intelligemment répondu : « Selon moi, il serait absurde, injuste et contre-productif de cantonner des acteurs trans à des rôles de trans, et le même raisonnement doit s’appliquer aux acteurs et actrices cis. Car, avant son genre, son identité sexuelle, sa couleur de peau, un acteur ou une actrice est avant tout un acteur ou une actrice. Et je crois que le personnage qu’il ou qu’elle incarne a autant besoin de sa technique et de son talent que de son vécu. Les acteurs trans doivent pouvoir être choisis parce qu’ils sont acteurs, pas parce qu’ils sont trans. »

    Reste le film. Aussi bien interprété soit-il, "A Good Man" (pourquoi ce titre anglais ? « L’homme qu’il faut » n’aurait-il pas aussi bien fait l’affaire ?) semble ployer sous son sujet. Quelques flashbacks pas vraiment réussis racontent la rencontre d’Aude et de Benjamin avant sa transition, alors qu’il s’appelait encore Sarah. On voit défiler autour de lui son frère, sa mère, son meilleur pote qui jouent tous à leur façon les figures de la réprobation sociale et/ou de la tolérance empathique.

    Le problème de "A Good Man" est qu’il ne raconte pas grand-chose de plus que sa bande-annonce ne nous l’a laissé présager.
    AlexandCalyDiCapio
    AlexandCalyDiCapio

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Touchant et tout pleins de bons sentiments. Allez y n'en loupez pas une miette de A a Z, c'est du bon boulot. A bientôt :)
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Les quelques films en tête sur cette thématique de la transsexualité n’allaient pas aussi loin dans l’accomplissement d’un acte qui nous conduit cette fois à la prise en compte maternelle du personnage. Devenu Benjamin, le compagnon d’Aude entreprend les démarches nécessaires afin de porter l’enfant qu’elle ne peut avoir. Ce qui déstabilise un récit clairement exprimé par la mise en scène de Marie-Castille Mention-Schaar qui une fois encore nous met au pied du mur. Accepter, ou être indifférent à la situation qui se présente ? La repousser ? La famille est tout aussi circonspecte, voire hostile à un tel engagement qui relève d’une liberté de couple joliment filmé entre deux comédiennes sur la même longueur d'onde, Noémie Merlant et Soko.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Aude et Benjamin s’aiment et vivent ensemble depuis 6 ans. Aude souffre de ne pas pouvoir avoir d’enfant alors Benjamin décide que c’est lui qui le portera.

    C’est une réalisation commune de Marie-Castille Mention-Schaar qui avait fait en 2016 la pépite Le Ciel Attendra. Le scénario a été écrit avec Christian Sonderegger qui avait travaillé avec elle sur Les Héritiers en 2014. A Good Man a fait partie de la Sélection Officielle de Cannes 2020.

    Même si le thème est fort, jamais le film ne décolle et je l’ai trouvé seulement pas mal.



    A Good Man va s’appuyer sur plusieurs faits afin de se construire. To son frère Jacob Hunt, née Suzanna ut d’abord, le documentaire Coby réalisé par Christian Sonderegger. Il va aborder le frère de celui-ci, Jacob Hunt, née Suzanna, qui avait voulu porter l’enfant de sa compagne avant la fin de sa transition mais avait renoncé à le faire. Jacob est décédé un an avant la sortie du film. L’inspiration va aussi venir de Thomas Beatie, un homme trans Américain, qui a porté ses trois enfants car sa compagne était stérile. Aux États-Unis, il y aurait environ 2.000 par an dans cette situation.

    Ce sujet va être plus ou moins bien traité. Il présente bien les choses en ce qui s’agit du cercle familial interne. La relation entre Benjamin et Aude va être pleinement affecté par cette décision. Au fur et à mesure, les difficultés vont se présenter. L’aspect psychologique, même s’il aurait être plus poussé, est bien montré. Je pense que cela manque un peu de recul par moments. On voit aussi bien les conséquences de ce choix sur les relations avec le frère et la mère. Chacun va y aller de son argumentaire que ce soit “pour” ou “contre”. Par contre, je n’ai pas aimé que le rapport avec l’extérieur soit un peu mis sous silence. Il y aura juste un échange avec son meilleur ami sur la situation. C’est un peu faible sachant dans un petit village tout le monde parle.



    Le plus gros problème du film vient de son rythme. Il est beaucoup trop lent. Au bout de 30 minutes, j’avais l’impression que plus d'une heure était passée. C’est dommage car on peut parler du sujet le plus intéressant du monde, si on le présente sous la forme d’un somnifère, l’effet ne peut pas être des meilleurs. La cause vient aussi du manque d’implication émotionnelle. Alors que la thématique est puissante, jamais on ne va le sentir décoller de ce point de vue. Il n’y a pas de scène marquante.

    Par contre, impossible de ne pas être impressionné par la performance de Noémie Merlant. Sa présence a créé la polémique. En effet, certaines personnes de la communauté transgenre n’ont pas apprécié que le rôle soit interprété par une actrice “cis”. La réalisatrice va assumer son choix et la prestation de Noémie Merlant lui donne entièrement raison. Elle est bluffante du début à la fin. Soko en tant que compagne aussi rempli bien son rôle, tout comme Vincent Dedienne plus dramatique qu’à l’accoutumer pour sa troisième apparition de 2021 après La Fine fleur et L'Etreinte. Je voulais saluer aussi Gabriel Almaer vu cette année dans le film Netflix Sentinelle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 novembre 2021
    Le film part d'un bon sentiment, mais le scénario et le jeu d'acteur douteux rend l'expérience désagréable. Il y avait tellement de choses à développer. Et la scène de fin plus longue que le temps d'attente de la ligne 7.[c'est nul][j'ai po aimé]
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Le fil conducteur de ce scénario est certainement trop éloigné de la sensibilisation sociale à une telle situation : une femme à l’état-civil, homme dans son mental, son physique et ses relations aux autres, en cours de modification judiciaire d'abord de cet état-civil et qui en raison des circonstances qui empêchent sa compagne d’avoir un enfant, décide de le porter lui-même (« lui-même » et non pas « elle-même » pour rester à dessein dans le propos). Puisque les attributs de la nature, pas encore passés sous le scalpel chirurgical, lui permettent encore de porter l’enfant à naître. On nous dit que ce genre de situation existe ou a existé. Soit. Le spectateur fera donc avec. Mais comme le scénario est relativement vide de contenu pour mener ce spectateur aux justes réflexions sous-tendues sur le genre et le désir d’enfant, ce dernier restera quelque peu passif… insensible. Ce n’est pas l’objectif qui était recherché mais c’est bien ce qui est arrivé. La réalisatrice scénariste s’attaque souvent à des sujets difficiles ou délicats. Elle ne peut pas réussir à chaque fois.
    Dominique B.
    Dominique B.

    4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Même impression que pour le film Tootsie..Je me suis très attachée à Benjamin. Performance incroyable de l'actrice .
    Guiciné
    Guiciné

    166 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Quel choc, pour ce film universel totalement bouleversant, d'une très belle retenue et une pudeur profonde.
    Magistralement dialogué, la mise en scène n'en rajoute pas et les acteurs sont tous magnifiques.
    Une œuvre essentielle à voir impérativement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    film d'une justesse inouïe dans lequel Marie Castille nous emporte délicatement pour nous faire découvrir l'histoire de Aude et Benjamin. Le film est très émouvant. à voir absolument.
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